mardi 28 janvier 2014

LES MERES-BEAU TEXTE- CHRISTIAN BOBIN

Arcabas
" Elle est belle en raison  de cet amour dont elle se dépouille pour en revêtir la nudité de l'enfant.
Elle est belle en raison de cette fatigue qu'elle enjambe à chaque fois  pour aller dans la chambre de l'enfant.
Toutes les mères ont cette beauté.
Toutes ont cette justesse,cette vérité, cette sainteté.
Toutes les mères ont cette grâce à rendre jaloux Dieu même.
la beauté des mères dépasse infiniment la gloire de la nature.
................................
Les pères vont à la guerre,vont au bureau,signent des contrats.
Les pères ont la société en charge.
C'est leur affaire,leur grande affaire.
Un père c'est quelqu'un qui représente autre chose que lui-même en face de son enfant
et qui croit à ce qu'il représente:la loi,  la raison,l'expérience, la société.
Une mère ne représente rien en face de son enfant.
Elle n'est pas en face de lui mais autour,dedans,dehors, partout.
Elle tient l'enfant levé au bout des bras et elle le présente à la vie éternelle.
Les mères ont Dieu en charge.

Christian  Bobin -le Très-bas- collection Folio p 23-24. 

Jean-Marc Potdevin

dimanche 26 janvier 2014

RUMI- MYSTIQUE PERSAN

Certaines nuits, reste debout jusqu’à l’aube,
comme la lune le fait parfois pour le soleil.
Sois un seau rempli qu’on tire par le chemin obscur
d’un puits pour l’élever à la lumière.
Rumi, extrait de Unseen Rain: Quatrains of Rumi, traduits du persan en anglais par John Moyne et Coleman Barks, Putney, VT, 1986, p. 11.

vendredi 24 janvier 2014

ETRE JOYEUX


 La grande, l’infinie différence entre le bonheur et la joie tient en ce que la joie intègre les malheurs, les peines, les difficultés que le « bonheur-plaisir » exclut. Être joyeux, c’est assumer la tristesse. Être heureux, c’est la récuser, croire qu’on peut (et qu’on doit) vivre sans elle. Le bonheur est belliqueux, la joie fait la paix. 

Alexandre Jollien-handicapé

UNE HISTOIRE DE COCCINELLE

Une histoire qui vient du pays des coccinelles

Quand un arbre prend de la hauteur, les mouches volent moins haut et les coccinelles se prennent pour des oiseaux. L’une d’entre elles, une arc-en-ciel à pois bleus, celle que les grenouilles surnomment "Ailes de Saphir", aimait un cerisier. C’était un arbre, tout droit venu d’un amour de jeunesse, d’un temps où il était en graine et où elle était chrysalide. En quelque sorte tous deux étaient encore dans leur cocon quand le vent les poussa l’un vers l’autre. Le fil d’amour que tissent les coccinelles, bien que ténu et invisible, est terriblement solide. Ce fil invisible, et rond, et brillant, et bleu, est si solide que le soleil, quand il joue, s’y pose à califourchon. C’est drôle à voir un soleil posé à califourchon sur un fil d’amour près d’un rossignol qui compose des musiques légères que les petites fleurs apprennent par cœur.
À l’heure d’Adieu Mozart, quand le jour se démaquille pour laisser venir la nuit, le fil reste là bien tendu entre l’arbre et la coccinelle pour que la lune à son tour s’y repose.
Cela continuera tant que la coccinelle aimera l’arbre et tant que l’arbre aimera la coccinelle. Cette coccinelle est reine de son royaume et l’arbre vient du pays des arbres de vie. Cela pourrait durer encore très longtemps si les hommes laissent l’arbre grandir car l’amour a une mémoire d’éléphant. C'est le Vieux Nénuphar qui me conta l’histoire de "Ailes de Saphir" un soir où le vent riait.

mercredi 22 janvier 2014

MACAIRE LE GRAND

FRANCOISE BURTZ
« Ne te laisse émouvoir ni par les injures, ni par les éloges. Si tu meurs au monde et à toi-même, alors tu commenceras à vivre pour Dieu! »

« Il est vrai que Dieu ne regarde point si l'on est vierge ou femme mariée, si l'on est moine ou séculier; il ne considère que la disposition du cœur et il donne également l'Esprit-Saint, l'Esprit de vie, à ceux qui veulent le servir, de quelque condition qu'ils soient. » 

MACAIRE LE GRAND

dimanche 19 janvier 2014

DENISE DESJARDINS

Ainsi, je ne désire ni une fin prochaine
Ni un éventuel prolongement de mes jours
Mais j'accepte de jouer loyalement
Le dernier acte du long théâtre de ma vie
Où j'ai fait le plein d'actions, de sensations
Le plein de donner, le plein d'aimer,
Le plein de recevoir.
Que ma façon de me comporter et mon équilibre
Me permettent d'attendre paisiblement
Le moment où je quitterai cette existence,
Tel est aujourd'hui, mon souhait. 
DENISE DESJARDINS

(Uzès, mai septembre 2012)

Avec ce grand âge, je me sens dans une transparence bienveillante. Tout ce qui a été ma « personne » a d’une certaine manière disparu : je ne suis plus une peintre, une épouse, une mère... J’ai perdu en mobilité, certes, mais gagné en compréhension. Le désir de délivrance intérieure qui m’a guidée toute ma vie, avec rage et détermination, s’est transformé en pure compassion pour ceux qui cherchent à se transformer.

SOUFFLE DE SON SOUFFLE

Françoise  Burtz
Dieu n'est pas une élucubration intellectuelle ! Il est chair de ta chair, sang de ton sang ; Il respire en toi.
Alors, il faut sentir le souffle. L'inspir qu'Il m'insuffle et par lequel Il me fait naître ; et l'expir par lequel je m'abandonne à Lui pour qu'Il me façonne à sa ressemblance ;
Comme disent nos Pères : La naissance du Christ, son incarnation dans l'histoire, c'est une greffe du cœur.
Mais réellement ! Je ne fais pas une métaphore ! Si j'entends, si je sens mon cœur en moi, c'est le sien ! Dieu m'est plus intime à moi que moi-même.
Père Alphonse et Rachel Goettmann-centre de Béthanie

lundi 13 janvier 2014

LIVRES A RECOMMANDER-ELOI LECLERC



Livres à recommander pour ceux qui veulent saisir "le coeur" du christianisme- Desclée de Brouwer

dimanche 12 janvier 2014

ELOI LECLERC


Il reste un long chemin à parcourir.
longtemps encore, les vents de nuit
tourmenteront notre terre.
mais,là-bas,sans bruit, les cimes
s'illuminent: le soleil se lève
là où est notre espérance

Eloi  Leclerc

SOCRATE



Si tu désires connaître les vérités sur l'ordonnance du monde,
tourne ton âme vers ton "être divin" intérieur.
Il te révélera ces vérités sous forme de pensées.

                                    Socrate

PSAUME 131,1-2



Mon Dieu, mon coeur a perdu tous ses orgueils.
Mon regard ne vise pas l'impossible.
Je ne rêve pas de grandeurs qui me dépassent.
Mon âme se tient tranquille et sereine.
Comme l'enfant qui s'endort sur le dos de sa mère.
Psaume 131,1-2

jeudi 9 janvier 2014

L'ENFER- LE PARADIS

Michel Ange- le jugement dernier-chapelle Sixtine
Non, mes frères, malheureusement pour nous, le paradis ou l'enfer ne dépendent pas de Dieu. S'ils dépendaient de Dieu, nous n'aurions rien à craindre. Nous n'avons rien à craindre de l'Amour. Notre salut ne dépend pas de Dieu, il dépend exclusivement de nous -et telle est la tragédie.
Dieu nous veut à Son image, éternellement libres. Il nous respecte absolument dans Son amour. Sans respect, on ne peut parler d'amour. Nous sommes hommes parce que nous sommes libres ; sans liberté, nous serions des animaux intelligents, pas des hommes. Dieu ne nous retirera jamais ce don de liberté qui nous fait ce que nous sommes, ce qui veut dire que nous resterons toujours ce que nous choisissons être, amis ou ennemis de Dieu.
A ce niveau profond de notre être, il n'existe pas de changement. Dans cette vie-ci, il peut y avoir des modifications plus ou moins profondes clans notre façon de vivre, notre caractère, nos croyances, mais tous ces changements ne sont que l'expression dans le temps de notre moi éternel le plus profond, qui est éternel dans toute la portée du terme.
C'est pourquoi le paradis et l'enfer aussi sont éternels. Ce que nous sommes vraiment ne change pas. Nos traits passagers et l'histoire de notre vie dépendent de plusieurs facteurs superficiels qui s'évanouissent avec la mort, mais notre vraie personnalité n'est pas superficielle et ne dépend pas de ce qui change et de ce qui s'évanouit. Il s'agit de notre être véritable, qui demeure avec nous dans le sommeil du tombeau et qui sera notre vrai visage à la résurrection. Il est éternel."
Alexandre KALOMIROS 

www.seraphim-marc-elie.fr

mardi 7 janvier 2014

COMME DES PELERINS

Comme des pèlerins au seuil de leur voyage

voici nos mains offertes pour te donner nos vies.
La porte grande ouverte sur le chemin des jours

nous voulons avec toi partir à l’aventure.
Où tu nous conduiras nous ne le savons pas

l’épreuve bien souvent nous voile l’horizon.
Tu es maître du vent, tu commandes aux tempêtes

et ta présence toujours apaise notre peur.
L’étoile de Noël brillant au ciel de nuit

nous invite à te suivre jusqu’à l’aube de Pâques.

Claude  Brehm  spiritualité2000.com

vendredi 3 janvier 2014

EPIPHANIE

Egbert

Célébrée le 6 janvier, cette fête correspond à la présentation de Jésus enfant aux Rois Mages.
Ce jour est aussi celui du premier miracle des noces de Cana et avant tout la date de baptême du Christ.

Dès le Ve siècle, l'Eglise donna une importance considérable à cet événement. La galette des rois, servie à cette occasion, est une tradition typiquement française qui avait déjà cours au XIVe siècle. La galette était partagée en autant de portions que de convives, plus une. Cette portion supplémentaire, appelée "part du Bon Dieu" ou "part de la Vierge", était destinée au premier pauvre qui se présenterait.

Pendant des siècles les chrétiens d'Orient célébrèrent la Nativité le jour de l'Epiphanie.
Les Arméniens du Caucase le font encore aujourd'hui.

Au Ier siècle il fut déjà décidé de donner primauté à la naissance du Christ plutot qu'à l'Epiphanie.

mercredi 1 janvier 2014

LES MAGES

Giotto
Si les mages sont les seuls à voir l’Étoile, c’est sans doute qu’Hérode était distrait par le faste de sa cours; c’est peut-être que les prêtres et les scribes étaient trop convaincus d’avoir la vérité pour eux. Ils n’étaient pas disponibles pour la nouveauté que Dieu leur offrait. Pour discerner une étoile, il faut la nuit. Pour nous laisser instruire par l’Esprit, il faut d’abord reconnaître notre ignorance, laisser les questions monter en nous. Et même, ne pas croire aux seules forces de l’intelligence.  Il faut laisser venir en nous la lumière surnaturelle de la foi et nous laisser illuminer par le Saint Esprit. Et alors nous pouvons rencontrer l’enfant de Bethléem, le Christ Sauveur, et l’adorer en vérité. Et nous voyons bientôt qu’Il nous faut repartir par un autre chemin, celui de l’Évangile, chemin d’amour véritable, de lumière et d’espérance.
 Jacques Marcotte - www. spiritualité2000.com

EINSTEIN

S'il y a quelque chose en moi
que l'on puisse appeler "religieux",
ce serait alors mon admiration sans bornes
pour les structures de l'univers
pour autant que notre science puisse le révéler.



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