« On ne s’en rend pas soi-même encore très bien compte, on est devenu un être marqué par la souffrance, pour la vie. Et pourtant, cette vie, dans sa profondeur insaisissable, est étonnamment bonne[2], Maria, j’y reviens toujours… » Je n’y vois pas un optimisme béat qui ferait fi du tragique et du mal, mais la conscience que la bonté fondamentale de « cette vie » est toujours première et que nous pouvons la rejoindre partout. C’est en cela que le monde est sauvé.
Etty Hillesum



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