Ella Maillart-grande voyageuse-www.wikipedia
jeudi 29 juillet 2010
LA MONOTONIE
Ella Maillart-grande voyageuse-www.wikipedia
mercredi 28 juillet 2010
LE NET
Nous risquons d'aboutir, dans un avenir plus ou moins proche, à un monde polarisé, manichéen, violent, dans lequel la majeure partie de l'humanité se retrouvera en décalage complet avec le monde des représentations, des idées, des théories et de la culture. Un monde de frustrations et de désespoir issu d'une nouvelle aliénation : celle de la connaissance. Ce risque est déjà à l'oeuvre : nous avons une difficulté grandissante à distinguer clairement l'information de sa synthèse - autrement dit de la connaissance. Pourquoi ? Parce que la culture générée par les machines nous dépasse. Pour utiliser une image maritime : la quantité d'informations présentes sur le Net est un océan, mais nous ne connaissons pas l'art d'y naviguer. Il apparaît de plus en plus que rester à la surface de cet océan - " surfer " - est devenu une question de survie. Mais l'humain navigue encore à l'ancienne, tant la connaissance nous semble liée à l'idée d'approfondissement. La surface et le fond : il va nous falloir apprendre à concilier ces deux notions. (…)
Olivier Dyens-professeur à Montréal-"la condition inhumaine" Flammarion.
Source: Le Monde 27/01/08
COLETTE NYS MAZURE
Tous les chemins mènent à la mer. Sur cette plage du Nord, un peintre a posé son chevalet. Il peint le ciel changeant, les silhouettes en vacances. Mais voici qu'un cheval fou fend l'espace et révèle à chacun sa part de rêve et de souffrance.
Résidents ou locataires, qu'on ait cinq ou soixante-quinze ans, il arrive qu'on perde pied : on se pose les questions vitales et on cherche un écho près des autres. Le jeune homme en fauteuil roulant écoute l'adolescente en mal de père; une famille nombreuse joue non loin d'une femme esseulée; un couple savoure la joie de vieillir ensemble. Les solitudes sont avides d'attention, de tendresse et d'apaisement. Mais comment reprendre pied lorsque la vague trop forte a bousculé fragile équilibre ?
Dans ce roman, l'auteur de Célébration du quotidien, poursuit son exploration des visages et des paysages, des choses de la vie, en quête de l'essentiel sous les apparences.
CONNAISSEZ-VOUS ? -CELEBRATION DU QUOTIDIEN A EU DU SUCCES- A LIRE SI LE COEUR VOUS EN DIT...
mardi 27 juillet 2010
TAGORE
Tagore
Tagore
RUMI
qui attend d'être allumée,
Il y a un vide dans ton âme,
qui attend d'être comblé,
Tu le sens n'est-ce pas?
Rumi
QUE RIEN NE TE FASSE PEUR
dimanche 25 juillet 2010
L'AILE DE L'ANGE
Fonts baptismaux-Rénier de Huy -Liège-Belgique
Michel Ange-Capella Sistina -détail
L'amour c'est l'aile que Dieu a donnée à l'homme
pour monter jusqu'à Lui
Michel Ange
LES ANGES EN BLOUSE BLANCHE
LE COULOIR
Dans le couloir, il y a des ailes
L'aile sud, l'aile nord
l'aile qui va de l'est en ouest.
Dans le couloir il y a des anges
qui se déplient, qui se déploient
disparaissent derrière les portes.
derrière les portes il ya des chambres,
la deux, la six ou la vingt-trois.
Dans le couloir, il y a des anges
en sandales et en blouse blanche
qui portent, accrochée sur leur coeur
la douceur de leur prénom.
Dans le couloir il y a des rires
des chuchotés et des éclats
Il ya des pâleurs, il y a des urgences.
C'est la chambre 12 qui s'en va.
Dans le couloir devant le 12
il y a des silences,
il ya des errances,
il y a des sanglots
Il y a des anges en blouse blanche
qui bercent le désespoir.
C'est dix-huit heures
il ya des appels dans le couloir
C'est l'heure des solitudes et des angoisses.
C'est minuit, dans le couloir
il ya des anges
qui se déplient, qui se déploient.
Il ya des anges en sandales
et en blouse blanche
qui portent, accrochée sur leur coeur
Ange de la cathédrale de Reims
vendredi 23 juillet 2010
MAURICE ZUNDEL
en face d’un petit enfant
qui repose entre ses bras ?
Peut-être est-ce là, la plus sublime image
du jugement dernier,
une sorte de confrontation silencieuse
avec l’innocence de Dieu.
Maurice Zundel
L'Amour sacrement
dans Recherche de la personne, Éd. Desclée
LE MYSTICISME-L'AMOUR DE SOI
Simone Weil-philosophe-+ 1943
Aimer un étranger comme soi-même
implique comme contrepartie:
s'aimer soi-même comme un étranger
Simone weil
S'aimer soi-même comme un prochain
c'est s'aimer comme n'importe qui
(quand le narcissique s'aimerait
plutôt comme personne).
Or n'importe qui c'est exactement
ce que nous sommes.
C'est où la charité est du côté de la vérité
comme le narcissisme du côté de l'illusion.
Comte Sponville-le goût de vivre -p261
young stars-Nasa
Mysticisme ? Si l'on veut;
mais c'est un mysticisme de l'immanence.
Le ciel étoilé, la nuit,m'en apprend plus
que les prières de mon enfance.
Son silence, plus que nos cantiques.
Comte Sponville p 265
jeudi 22 juillet 2010
L'EAU
Fonts baptismaux de Rénier de Huy -Liège-Belgique
La bénédiction de l'eau au baptême.
L'eau est source de vie et de pureté
La vie n'est possible que grâce à elle.
Si elle manque, la vie disparaît.
L'eau est au corps
ce que la foi est à l'Esprit.
Terre des hommes
Eau ,tu n'as ni goût, ni couleur, ni arôme
on ne peut te définir,
on te goûte sans te connaître.
Tu n'es pas nécessaire à la vie; tu es la VIE.
Tu nous pénètres d'un plaisir
qui ne s'explique pas par les sens.
Avec toi entrent en nous tous les pouvoirs
auxquels nous avions renoncé.
Par ta grâce, s'ouvrent en nous
toutes les sources taries de notre coeur.
Tu es la plus grande richesse qui soit
au monde, et tu es aussi la plus délicate,
Toi si pure au centre de la terre
Tu n'acceptes point de mélanges,
tu ne supportes point d'altérations
tu es une ombrageuse divinité
Mais tu répands en nous
un bonheur infiniment simple.
Saint Exupéry
mercredi 21 juillet 2010
L'HONNÊTE HOMME
http://lescalier.wordpress.com/anthologie/le-veritable-honnete-homme/-John Henry Newman-
"L'idée d'Université"huitième discours-extrait.
lundi 19 juillet 2010
LES VACANCES
Coupe du monde de football
puis l'angoisse.On ne va pas passer un mois à
bronzer sur une plage!
C'est aux loisirs alors de nous divertir,
de nous étourdir, de nous éloigner à leur tour
de l'essentiel et de nous.
De là ces vacances hyperactives
qu'on nous propose, où les journées sont aussi
remplies que pendant l'année et aussi vides
.........................................................
Que faire? prendre le temps de s'ennuyer un peu,
de méditer un peu; prendre le temps de respirer
de souffler, de ne rien faire.
Regarder sa vie en face et sa mort .
Faire le point comme on dit,
s'interroger sur le chemin parcouru,
sur celui qui reste....
ne plus faire semblant.
ne plus se raconter des histoires.
Accepter le vide, l'angoisse, la vacance.
Paresse, Abandon?Je crois au contraire
que cette méditation renvoie chacun
à ce qui compte vraiment:
L'AMOUR, LE COURAGE,
LA BEAUTE DU MONDE
LA FRAGILITE DE VIVRE,
une certaine idée de l'humanité et de soi,
LES ENFANTS A ELEVER si l'on en a
(....) un peu de bien à faire avant de mourir
tant de maux à combattre...
Comte-Sponville. -Le goût de vivre-
Albin Michel p152
J'AIME AUSSI COMTE -SPONVILLE
Il est "vrai" dans un langage simple.
dimanche 18 juillet 2010
DANS LA MEMOIRE DE DIEU
Nasa
Avant que de naître j'ai été nommé par Dieu;
j'existais dans son désir et dans le désir de mes parents.
Mon être dépend de cette nomination de Dieu,
qui me précède,
et qui fera mémoire de moi lorque je ne serai plus.
Daniel Marguerat-Résurrection-p 86
Une histoire de vie-Editions du moulin.
L'INDULGENCE ET LA PATIENCE
L'alliance de l'indulgence et de la patience empêche pensées
et émotions négatives de s'emparer de nous,
préservant ainsi la paix de l'esprit face à l'adversité.
En pratiquant la patience de cette façon
on rend sa conduite saine d'un point de vue moral.
Le premier pas vers une conduite morale
consiste à maîtriser sa réaction aux pensées
et aux émotions négatives lorsqu'elles apparaissent.
le pas suivant-celui que l'on fait juste après avoir ralenti-
c'est de neutraliser cette provocation par la patience.
Dalaï Lama
Essence de la sagesse.
jeudi 15 juillet 2010
QU'EST-CE QU'UN SALAUD?
EXTRAIT DE "LE GOÛT DE VIVRE"-ANDRE COMTE SPONVILLE-ALBIN MICHEL.
Tous les hommes sont égoïstes, tous les hommes
sont mauvais comme dit Kant.
C'est ce que le mythe du péché originel,par ailleurs
si choquant contient de vérité humaine
Mais tous ne sont pas des salauds.
Entre l'égoïste et le salaud, la différence
n'est pas de nature mais de degré.
Essayons pourtant de la préciser.
L'égoïste, c'est celui ne fait pas pour autrui, tout le bien qu'il devrait.
Le salaud c'est celui qui lui fait plus de mal qu'il ne pourrait.
On est égoïste par défaut, et salaud par excès.
Excès de quoi? Excès d'égoïsme, de violence,
d'aggressivité de cruauté parfois.
L'égoïste ne consent à rendre service à autrui
que dans la mesure où cela ne compromet
pas son propre bien-être.
Le salaud va plus loin: il est prêt à tout
pour son propre bien même au pire.
Etre un salaud n'est pas à la portéé de n'importe qui..
Il y faut beaucoup d'insensibilité à la souffrance d'autrui
beaucoup de haine ou de violence, beaucoup
de bonne conscience ou d'inconscience.
Personne, disais-je ne fait le mal pour le mal.
Cela n'empêche pas de le faire, hélas,
pour un bien qu'on en attend.
Le salaud c'est celui qui est prêt à sacrifier autrui à soi
à son propre intérêt,
à ses propres désirs, à ses opinions ou ses rêves.
Le salaud c'est celui qui a bonne conscience.
C'est "l'ayant droit" comme dit François George
dans ses deux études sur Sartre
autrement dit celui qui est persuadé
de sa propre nécessité, de sa propre innocence.
C'est pourquoi aucun salaud ne se croit tel:
tous les salauds sont de mauvaise foi,
qui ne cessent de se trouver
des justifications ou des excuses.
..............................................
Qu'est-ce qu'un salaud? C'est un égoïste
qui a bonne conscience,qui est persuadé
d'être un type bien et que le salaud,
en conséquence c'est l'autre.
C'est pourquoi il s'autorise le pire,
au nom du meilleur ou de soi-
d'autant plus salaud qu'il se croit justifié
à l'être et pense donc ne l'être pas.
Comte -Sponville-Le goût de vivre et autres propos-Albin Michel
p101-103.
LIVRE A RECOMMANDER
sont mauvais comme dit Kant.
C'est ce que le mythe du péché originel,par ailleurs
si choquant contient de vérité humaine
Mais tous ne sont pas des salauds.
Entre l'égoïste et le salaud, la différence
n'est pas de nature mais de degré.
Essayons pourtant de la préciser.
L'égoïste, c'est celui ne fait pas pour autrui, tout le bien qu'il devrait.
Le salaud c'est celui qui lui fait plus de mal qu'il ne pourrait.
On est égoïste par défaut, et salaud par excès.
Excès de quoi? Excès d'égoïsme, de violence,
d'aggressivité de cruauté parfois.
L'égoïste ne consent à rendre service à autrui
que dans la mesure où cela ne compromet
pas son propre bien-être.
Le salaud va plus loin: il est prêt à tout
pour son propre bien même au pire.
Etre un salaud n'est pas à la portéé de n'importe qui..
Il y faut beaucoup d'insensibilité à la souffrance d'autrui
beaucoup de haine ou de violence, beaucoup
de bonne conscience ou d'inconscience.
Personne, disais-je ne fait le mal pour le mal.
Cela n'empêche pas de le faire, hélas,
pour un bien qu'on en attend.
Le salaud c'est celui qui est prêt à sacrifier autrui à soi
à son propre intérêt,
à ses propres désirs, à ses opinions ou ses rêves.
Le salaud c'est celui qui a bonne conscience.
C'est "l'ayant droit" comme dit François George
dans ses deux études sur Sartre
autrement dit celui qui est persuadé
de sa propre nécessité, de sa propre innocence.
C'est pourquoi aucun salaud ne se croit tel:
tous les salauds sont de mauvaise foi,
qui ne cessent de se trouver
des justifications ou des excuses.
..............................................
Qu'est-ce qu'un salaud? C'est un égoïste
qui a bonne conscience,qui est persuadé
d'être un type bien et que le salaud,
en conséquence c'est l'autre.
C'est pourquoi il s'autorise le pire,
au nom du meilleur ou de soi-
d'autant plus salaud qu'il se croit justifié
à l'être et pense donc ne l'être pas.
Comte -Sponville-Le goût de vivre et autres propos-Albin Michel
p101-103.
LIVRE A RECOMMANDER
TOI QUI M'AIMES...
Je sais bien que je ne peux obtenir tout ce que je veux,
J'essaie seulement.
N'aie pas peur d'être ferme avec moi.
J'aime mieux quand tu l'es, car je me sens en sécurité.
Ne me laisse pas avoir de mauvaises habitudes.
Si j'en ai, c'est à toi de me les faire perdre pendant que je suis jeune.
Ne fais pas en sorte que je me sente plus petit que je ne le suis,
Ça me pousse à agir stupidement pour montrer que je suis grand.
Ne me corrige pas en public, si tu le peux.
Je comprends beaucoup mieux ce que tu me dis
Quand tu me parles doucement et dans l'intimité.
Ne me protège pas trop des conséquences de mes décisions.
Je dois apprendre les leçons de la vie.
N'oublie pas que je ne peux pas m'exprimer aussi bien que je le voudrais.
C'est pourquoi je ne suis pas toujours très précis.
Ne me repousse pas quand je te pose des questions.
Si tu le fais, je devrai trouver des réponses ailleurs.
Ne me dis pas que tu es infaillible.
Je reçois un grand choc quand je découvre que ce n'est pas vrai.
N'oublie pas que j'aime faire des expériences.
Je ne peux vivre sans elles.
Fais preuve de patience.
Ne te préoccupe pas trop de mes petits malaises,
Ils me permettent souvent de recevoir l'attention dont j'ai besoin.
N'oublie pas que je grandis vite.
C'est difficile de me suivre, mais essaie !
Ton enfant !
Anonyme
lundi 12 juillet 2010
JEAN VANIER -LAVEMENT DES PIEDS
GIOTTO-LAVEMENT DES PIEDS
« Je crois que j’ai un peu découvert cela en vivant à l’Arche, raconte Jean Vanier. (...) Nous avions accueilli Eric qui avait vécu 12 ans dans un hôpital psychiatrique. Il était aveugle et sourd. Il ne pouvait pas marcher et ne pouvait pas manger seul. Il vivait avec une angoisse immense au-dedans de lui, et un grand désir de mourir. (...) Il vomissait tout ce qu’il mangeait. Il n’était qu’angoisse etdouleur. (... Notre mission à l’Arche était de l’aider à passer de l’envie de mourir à l’envie de vivre, d’un sentiment de n’être bon àrien à un sentiment d’avoir de la valeur et de l’importance, d’un sentiment de culpabilité à un sentiment de confiance. (...) On ne peut faire cela qu’à travers le pouvoir transformateur de l’amour ; l’amour qui nous révèle que nous sommes beaux ; l’amour qui comprend notre souffrance et nos besoins l’amour qui fait la fête ; l’amour qui investit de puissance et nous appelle à être et à être nous-mêmes et un amour qui pardonne ».
Nous sommes appelés à manger le Corps du Christ pour pouvoir nous laver les pieds les uns aux autres »
Jean Vanier
dimanche 11 juillet 2010
LE CLOWN
La vérité du clown
Le clown nous sauve d’un enfer où chacun se serait cru propriétaire de la vérité, de sa petite
vérité bien à lui, seulement à lui. D’un seul coup, il a ouvert les portes en grand et défait tous les corsets de fer ; ça vole en éclats, il en balance de tous les côtés, et lui-même en voit de toutes les couleurs. A la fin, de toutes nos prisons, il ne reste plus rien ; la foule est au bord de la piste, roulant son bon rire de vacances, et pour un peu elle serait prête à y descendre, à rejoindre elle aussi l’arène de sable où, après le passage des éléphants, un inconnu a livré un étrange combat contre l’ombre de nous-mêmes.
Pour parler d’une vérité qui fait vivre, je crois qu’il n’y a pas de meilleure école que d’aller voir les clowns déboulonner nos certitudes trop étroites. Dans cette fête, personne n’a rien à craindre. La seule chose à y perdre, c’est ce qui nous rend triste. La vérité du clown, c’est un chemin d’acrobate, à travers tout ce qui pourrait enfermer et condamner. Il n’a aucun programme pour toi dans sa poche ; mais sur tes joues, il fait revenir les couleurs que tu avais perdues. C’est une vérité qui ne blesse pas ; pourtant, elle n’est pas si facile que cela à accepter. Tu as remarqué ? Dès que le spectacle est fini, chacun se racle la gorge, réajuste son col et se trouve tout à coup un peu ridicule de s’être ainsi laissé aller. Et l’on hésite, on s’interroge : « Ce numéro de clown, ce n’est qu’un numéro, n’est-ce pas ? La vérité est ailleurs, forcément… » Pas si sûr, pas sûr du tout.
Moi, j’aurais du mal à comprendre la vérité du Christ autrement que comme celle du clown : avec beaucoup de délicatesse, il indique qu’il y a quelque chose de plus beau – et de bien plus drôle – que toutes les petites vérités qu’on se bricole. C’est une vérité qui ne s’impose pas, qui ne se dit jamais comme une leçon ; elle est fragile, elle repose sur mon consentement à desserrer les dents et à ouvrir les mains.
En fait, Jésus est un clown exceptionnel. Il a réussi une chose exceptionnelle : faire descendre sur la piste ceux qui étaient dans le public, pour qu’ils jouent avec lui et continuent ensuite son numéro. Depuis, cela n’a jamais cessé. Pardonne-moi si tu trouves que c’est un peu cavalier de parler de l’Eglise comme d’un cirque ; mais je crois que c’est une manière tout à fait juste de rendre compte de son mystère et de sa mission.
Extraits de Dieu, tu connais ? d’Etienne Grieu, sj, éditions Le Sénevé, Paris, 2005, pp.76-78
Le clown nous sauve d’un enfer où chacun se serait cru propriétaire de la vérité, de sa petite
vérité bien à lui, seulement à lui. D’un seul coup, il a ouvert les portes en grand et défait tous les corsets de fer ; ça vole en éclats, il en balance de tous les côtés, et lui-même en voit de toutes les couleurs. A la fin, de toutes nos prisons, il ne reste plus rien ; la foule est au bord de la piste, roulant son bon rire de vacances, et pour un peu elle serait prête à y descendre, à rejoindre elle aussi l’arène de sable où, après le passage des éléphants, un inconnu a livré un étrange combat contre l’ombre de nous-mêmes.
Pour parler d’une vérité qui fait vivre, je crois qu’il n’y a pas de meilleure école que d’aller voir les clowns déboulonner nos certitudes trop étroites. Dans cette fête, personne n’a rien à craindre. La seule chose à y perdre, c’est ce qui nous rend triste. La vérité du clown, c’est un chemin d’acrobate, à travers tout ce qui pourrait enfermer et condamner. Il n’a aucun programme pour toi dans sa poche ; mais sur tes joues, il fait revenir les couleurs que tu avais perdues. C’est une vérité qui ne blesse pas ; pourtant, elle n’est pas si facile que cela à accepter. Tu as remarqué ? Dès que le spectacle est fini, chacun se racle la gorge, réajuste son col et se trouve tout à coup un peu ridicule de s’être ainsi laissé aller. Et l’on hésite, on s’interroge : « Ce numéro de clown, ce n’est qu’un numéro, n’est-ce pas ? La vérité est ailleurs, forcément… » Pas si sûr, pas sûr du tout.
Moi, j’aurais du mal à comprendre la vérité du Christ autrement que comme celle du clown : avec beaucoup de délicatesse, il indique qu’il y a quelque chose de plus beau – et de bien plus drôle – que toutes les petites vérités qu’on se bricole. C’est une vérité qui ne s’impose pas, qui ne se dit jamais comme une leçon ; elle est fragile, elle repose sur mon consentement à desserrer les dents et à ouvrir les mains.
En fait, Jésus est un clown exceptionnel. Il a réussi une chose exceptionnelle : faire descendre sur la piste ceux qui étaient dans le public, pour qu’ils jouent avec lui et continuent ensuite son numéro. Depuis, cela n’a jamais cessé. Pardonne-moi si tu trouves que c’est un peu cavalier de parler de l’Eglise comme d’un cirque ; mais je crois que c’est une manière tout à fait juste de rendre compte de son mystère et de sa mission.
Extraits de Dieu, tu connais ? d’Etienne Grieu, sj, éditions Le Sénevé, Paris, 2005, pp.76-78
samedi 10 juillet 2010
UNE EXPERIENCE AVANT TOUT: L'EVANGILE
Elle est si vivante que nous ne nous reposons jamais sur la certitude de l'avoir perçue et comprise. Je n'« ai » pas la foi, je n'« ai » pas la vérité ; dès que j'en approche, je m'aperçois que je ne l'avais guère, que je n'en vivais pas. Dès que je rencontre Dieu, je sais que je ne le connaissais pas encore. Dès que je vois clair, je sais que j'étais aveugle. Dès que j'entends, je sais que j'étais sourd. Dès que je ressuscite, je sais combien j'étais mort.
Louis Evely, extrait de "L'Evangile sans mythes
LA DEMOCRATIE-JACQUES ATTALI
Dubai-tour la plus haute
La politique ne peut équilibrer le marché en se pliant à ses lois. Elle ne peut le faire qu’en proposant aux nomades quelques bonnes raisons de partager leurs destins avec les sédentaires.
j@attali.com
vendredi 9 juillet 2010
INTERNET ET LES ADOLESCENTS
Vies parallèles dans un monde virtuel
Le psychiatre Serge Tisseron publie "Virtuel, mon amour", une analyse de l'impact de la révolution culturelle. Le Monde en disait récemment ceci :
"Les adolescents ne cherchent plus à quitter le domicile familial. Leurs écouteurs sur les oreilles, ou barricadés dans leurs chambres, ils mènent une vie parallèle, tout en continuant à profiter du réfrigérateur. Et c'est lorsque les parents tentent de s'immiscer dans ces nouveaux territoires qu'ils sont rejetés. Le téléphone portable n'est pas seulement un outil, mais un interlocuteur, toujours disponible. On le soupèse, on le caresse... Plus les corps s'effacent de la communication, souligne l'auteur, plus les émotions et les sensations sont vécues avec les machines elles-mêmes. Pour chercher l'âme soeur sur Internet, chacun se construit une identité, offrant l'image qu'il se fait ou essaie de donner de lui-même. On " se parle " sans se voir, pour essayer de savoir si cela vaut la peine de se rencontrer... La vraie rencontre, ensuite, échoue souvent, car " les rituels préliminaires qui apprivoisent les corps et les encouragent à se faire confiance n'ont pas eu lieu ". La vie numérique, avec ses jeux de plus en plus sophistiqués et ses avatars, n'est pas nécessairement une calamité, remarque Serge Tisseron. Certains jeunes se soignent dans les espaces virtuels, alors que d'autres y vont de plus en plus mal. Le psychiatre préconise des jeux de rôle dès la maternelle : " Plus les enfants seront invités précocement à "imiter pour de faux" dans un cadre qui soit garant de leur jeu, et moins ils seront menacés par la tentation d'imiter "pour de vrai" les images qu'ils voient, que ce soit comme agresseurs ou comme victimes. "
Source : Le Monde 18/1/2008
Le psychiatre Serge Tisseron publie "Virtuel, mon amour", une analyse de l'impact de la révolution culturelle. Le Monde en disait récemment ceci :
"Les adolescents ne cherchent plus à quitter le domicile familial. Leurs écouteurs sur les oreilles, ou barricadés dans leurs chambres, ils mènent une vie parallèle, tout en continuant à profiter du réfrigérateur. Et c'est lorsque les parents tentent de s'immiscer dans ces nouveaux territoires qu'ils sont rejetés. Le téléphone portable n'est pas seulement un outil, mais un interlocuteur, toujours disponible. On le soupèse, on le caresse... Plus les corps s'effacent de la communication, souligne l'auteur, plus les émotions et les sensations sont vécues avec les machines elles-mêmes. Pour chercher l'âme soeur sur Internet, chacun se construit une identité, offrant l'image qu'il se fait ou essaie de donner de lui-même. On " se parle " sans se voir, pour essayer de savoir si cela vaut la peine de se rencontrer... La vraie rencontre, ensuite, échoue souvent, car " les rituels préliminaires qui apprivoisent les corps et les encouragent à se faire confiance n'ont pas eu lieu ". La vie numérique, avec ses jeux de plus en plus sophistiqués et ses avatars, n'est pas nécessairement une calamité, remarque Serge Tisseron. Certains jeunes se soignent dans les espaces virtuels, alors que d'autres y vont de plus en plus mal. Le psychiatre préconise des jeux de rôle dès la maternelle : " Plus les enfants seront invités précocement à "imiter pour de faux" dans un cadre qui soit garant de leur jeu, et moins ils seront menacés par la tentation d'imiter "pour de vrai" les images qu'ils voient, que ce soit comme agresseurs ou comme victimes. "
Source : Le Monde 18/1/2008
jeudi 8 juillet 2010
ETRANGER
Ta voiture est japonaise, ta pizza est italienne, ton riz est chinois et ta démocratie est grecque. Ta montre est suisse, ta chemise est indienne, ta radio est coréenne, tes vacances sont américaines, tes chiffres sont arabes, ton écriture est latine, et... tu reproches à ton voisin d’être un étranger !
PSAUME131.1-2
PARLEZ-NOUS DES ENFANTS-KHALIL GIBRAN
Et une femme qui portait un enfant dans les bras dit : "Parlez-nous des Enfants". Et il dit :
Vos enfants ne sont pas vos enfants.
Ils sont les fils et les filles de l'appel de la Vie à elle-même.
Ils viennent à travers vous mais non de vous.
Et bien qu'ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas.
Vous pouvez leur donner votre amour mais non point vos pensées,
Car ils ont leurs propres pensées.
Vous pouvez accueillir leurs corps mais pas leurs âmes,
Car leurs âmes habitent la maison de demain, que vous ne pouvez visiter, pas même dans vos rêves.
Vous pouvez vous efforcer d'être comme eux, niais ne tentez pas de les faire comme vous.
Car la vie ne va pas en arrière, ni ne s'attarde avec hier.
Vous êtes les arcs par qui vos enfants, comme des flèches vivantes, sont projetés.
L'Archer voit le but sur le chemin de l'infini, et Il vous tend de Sa puissance pour que Ses flèches
puissent voler vite et loin.
Que votre tension par la main de l'Archer soit pour la joie ;
Car de même qu'Il aime la flèche qui vole, Il aime l'arc qui est stable.
Khalil Gibran, Le prophète
Vos enfants ne sont pas vos enfants.
Ils sont les fils et les filles de l'appel de la Vie à elle-même.
Ils viennent à travers vous mais non de vous.
Et bien qu'ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas.
Vous pouvez leur donner votre amour mais non point vos pensées,
Car ils ont leurs propres pensées.
Vous pouvez accueillir leurs corps mais pas leurs âmes,
Car leurs âmes habitent la maison de demain, que vous ne pouvez visiter, pas même dans vos rêves.
Vous pouvez vous efforcer d'être comme eux, niais ne tentez pas de les faire comme vous.
Car la vie ne va pas en arrière, ni ne s'attarde avec hier.
Vous êtes les arcs par qui vos enfants, comme des flèches vivantes, sont projetés.
L'Archer voit le but sur le chemin de l'infini, et Il vous tend de Sa puissance pour que Ses flèches
puissent voler vite et loin.
Que votre tension par la main de l'Archer soit pour la joie ;
Car de même qu'Il aime la flèche qui vole, Il aime l'arc qui est stable.
Khalil Gibran, Le prophète
CAT CONCERT
ETONNANT ! de la part de nos amis les chats...Le maître de la chatte NORA est musicien-You TUBE
lundi 5 juillet 2010
ETRE FIDELE
Être fidèle à ceux qui sont morts,
ce n'est pas s'enfermer dans sa douleur.
Il faut continuer de creuser son sillon :
droit devant comme ils l'auraient fait eux-mêmes.
Comme on l'aurait fait avec eux. Pour eux.
Être fidèle à ceux qui sont morts,
c'est vivre comme ils auraient vécu.
Et les faire vivre en nous.
Et transmettre leur visage, leur voix, leur message aux autres.
« Est-ce rester fidèle aux siens que de vivre replié sur le malheur ? »
Martin Gray. Le livre de la vie.
ce n'est pas s'enfermer dans sa douleur.
Il faut continuer de creuser son sillon :
droit devant comme ils l'auraient fait eux-mêmes.
Comme on l'aurait fait avec eux. Pour eux.
Être fidèle à ceux qui sont morts,
c'est vivre comme ils auraient vécu.
Et les faire vivre en nous.
Et transmettre leur visage, leur voix, leur message aux autres.
« Est-ce rester fidèle aux siens que de vivre replié sur le malheur ? »
Martin Gray. Le livre de la vie.
DEVENIR UN ENFANT MATTH 18,3
"si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux." Matthieu 18.3
Devenir comme les petits enfants, c’est, avons-nous dit, admettre que l’on a tout à découvrir. Est-ce tout ? Il faut, finalement, dire plutôt ce que ce n’est pas.
Christophe Chaland l’a fort bien exprimé : « …“l’enfance spirituelle” n’a rien à voir avec le désir de toute-puissance propre au petit enfant, ni avec la pensée magique que celui-ci a jusque vers six ans. C’est une route où l’on marche avec de moins en moins de bagages, de richesses, d’illusions, jusqu’à reconnaître que l’on a les mains vides. »
Il a raison de parler d’une route. Se dépouiller de ses prétentions, de ses illusions, voire de tout ce que l’on croit avoir, n’est pas l’affaire d’une brève expérience. Il y faut du temps ; et c’est un trajet à refaire sans cesse, tant il ne nous est pas naturel. Mais c’est le chemin étroit qui introduit dans le Royaume. Les suffisants, les orgueilleux, les sûrs d’eux n’y ont pas de place. Pas plus que les encombrés. Peut-être est-ce pour cela que le chemin est resserré. Il veut nous contraindre, précisément, à nous désencombrer. Car on ne peut entrer dans le Royaume que les mains vides.
Les mains vides, mais le cœur plein de la certitude que l’on y sera accueilli. Non sur la base d’un quelconque mérite ; mais sur la foi seule en la miséricorde sans bornes de Celui qui nous y convoque.
Richard Doulière http://www.vivreaujourdhui.com/
Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 7, versets 13
Devenir comme les petits enfants, c’est, avons-nous dit, admettre que l’on a tout à découvrir. Est-ce tout ? Il faut, finalement, dire plutôt ce que ce n’est pas.
Christophe Chaland l’a fort bien exprimé : « …“l’enfance spirituelle” n’a rien à voir avec le désir de toute-puissance propre au petit enfant, ni avec la pensée magique que celui-ci a jusque vers six ans. C’est une route où l’on marche avec de moins en moins de bagages, de richesses, d’illusions, jusqu’à reconnaître que l’on a les mains vides. »
Il a raison de parler d’une route. Se dépouiller de ses prétentions, de ses illusions, voire de tout ce que l’on croit avoir, n’est pas l’affaire d’une brève expérience. Il y faut du temps ; et c’est un trajet à refaire sans cesse, tant il ne nous est pas naturel. Mais c’est le chemin étroit qui introduit dans le Royaume. Les suffisants, les orgueilleux, les sûrs d’eux n’y ont pas de place. Pas plus que les encombrés. Peut-être est-ce pour cela que le chemin est resserré. Il veut nous contraindre, précisément, à nous désencombrer. Car on ne peut entrer dans le Royaume que les mains vides.
Les mains vides, mais le cœur plein de la certitude que l’on y sera accueilli. Non sur la base d’un quelconque mérite ; mais sur la foi seule en la miséricorde sans bornes de Celui qui nous y convoque.
Richard Doulière http://www.vivreaujourdhui.com/
Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 7, versets 13
JOB 29, 24
Christiane Singer
Job 29.24
dimanche 4 juillet 2010
LIBRE DE SES CHOIX
Quand devenons-nous celui que nous devons être?
Dans notre jeunesse ou plus tard?
Adolescents,malgré les données d'intelligence
et de tempérament,nous sommes en grande partie
frabriqués par notre éducation,notre milieu,nos parents;
adultes nous nous fabriquons par nos choix.
Lui, Chris,s'il avait été ambitieux,opportuniste,combatif
cela avait été sous la pression de sa mère,
une célébitaire souhaitant que son fils unique
réussisse à sa place.
Si sa mère avait été rejetée par le père de Chris,
c'était pensait-elle parce que qu'il ne l'avait pas jugée
assez chic pour lui.!
Avec le recul, Chris jugeait que son géniteur
s'était tout simplement révélé égoïste, inconséquent,
un salaud ordinaire.
..........................................................................
Sa désinvolture criminelle envers Axel
lui avait démontré qu'il se trompait de route.
Il avait donc tout recommencé, selon de nouvelles valeurs.
Or ce que Chris n'avait pas prévu, c'est que l'inverse arrive
également:qu'un homme bien devienne une ordure.
S'il y a des rédemptions, il y a aussi des damnations.
Eric Emmanuel Schmitt -Concerto à la mémoire d'un ange p133
Albin Michel- Livre de nouvelles à lire...
Dans notre jeunesse ou plus tard?
Adolescents,malgré les données d'intelligence
et de tempérament,nous sommes en grande partie
frabriqués par notre éducation,notre milieu,nos parents;
adultes nous nous fabriquons par nos choix.
Lui, Chris,s'il avait été ambitieux,opportuniste,combatif
cela avait été sous la pression de sa mère,
une célébitaire souhaitant que son fils unique
réussisse à sa place.
Si sa mère avait été rejetée par le père de Chris,
c'était pensait-elle parce que qu'il ne l'avait pas jugée
assez chic pour lui.!
Avec le recul, Chris jugeait que son géniteur
s'était tout simplement révélé égoïste, inconséquent,
un salaud ordinaire.
..........................................................................
Sa désinvolture criminelle envers Axel
lui avait démontré qu'il se trompait de route.
Il avait donc tout recommencé, selon de nouvelles valeurs.
Or ce que Chris n'avait pas prévu, c'est que l'inverse arrive
également:qu'un homme bien devienne une ordure.
S'il y a des rédemptions, il y a aussi des damnations.
Eric Emmanuel Schmitt -Concerto à la mémoire d'un ange p133
Albin Michel- Livre de nouvelles à lire...
samedi 3 juillet 2010
LE JUSTE
Fra Angelico - Cortona-Italie
ET SON REFUGE EN LUI.
ILS SE REJOUIRONT TOUS LES COEURS DROITS
PSAUME 64,11
ARNAUD DESJARDINS
"La traversée vers l'autre rive" de Arnaud Desjardins-Editions l'Originel
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