dimanche 13 août 2017

CITATIONS DU PETIT PRINCE- SAINT EXUPERY


  • Fais de ta vie un rêve, et d’un rêve, une réalité.
  • Toutes les grandes personnes ont d’ abord été des enfants, mais peu d’ entre elles s’en souviennent.
  • Tu te jugeras donc toi-même, lui répondit le roi. C’ est le plus difficile. Il est bien plus difficile de se juger soi-même que de juger autrui.
  • Les hommes n’ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n’ existe point de marchands d’amis, les hommes n’ont plus d’amis.
  • Il ne savait pas que, pour les rois, le monde est très simplifié. Tous les hommes sont des sujets.
  • L’ autorité repose d’ abord sur la raison. Si tu ordonnes à ton peuple d’ aller se jeter à la mer, il fera la révolution. J’ ai le droit d’ exiger l’ obéissance parce que mes ordres sont raisonnables.
  • Connaître ce n’est pas démontrer, ni expliquer. C’ est accéder à la vision.
  • On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux.
  • Les hommes n’ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n’ existe point de marchands d’ amis, les hommes n’ ont plus d’ amis.
  • C’ est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante
  • Tu es responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé
  • Qu’est-ce que signifie «apprivoiser»? C’ est une chose trop oubliée, dit le renard. Ça signifie «créer des liens…»
  • La fin d’une chose marque le commencement d’une nouvelle
  • Je ne savais pas trop quoi dire. Je me sentais très maladroit. Je ne savais comment l’atteindre, où le rejoindre… C’est tellement mystérieux le pays des larmes !
  • Apprivoise-moi ! Que faut-il faire ? dit le petit prince. Il faut être très patient, répondit le renard. Tu t’assoiras d’abord un peu loin de moi, comme ça, dans l’herbe. Je te regarderai du coin de l’œil et tu ne diras rien. Le langage est source de malentendus.
  • Bien sûr, dit le renard. Tu n’es encore pour moi qu’un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons. Et je n’ai pas besoin de toi. Et tu n’as pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu’un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m’apprivoises, nous aurons besoin l’un de l’autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde
Vous étes invités à reproduire cet article en incluant le nom de l’auteur, un lien vers la source original
et la mention :
 » Article trouvé sur Les Mots Positifs.com« .

vendredi 11 août 2017

PRIERE DU PADRE PIO


Ô mon Jésus qui avez dit : « en vérité, en vérité je vous le dis, demandez et vous recevrez, cherchez et vous trouverez, frappez et il vous sera répondu, voilà que je frappe, je cherche, et je demande la grâce de …. Notre Père, Je vous salue, Gloire au Père Cœur Sacré de Jésus, j’ai confiance en Vous ! Ô mon Jésus qui avez dit : en vérité, en vérité je vous le dis, tout ce que vous demanderez à mon Père en mon Nom, Il vous l’accordera. Voici qu’à votre Père en votre Nom, je demande la grâce de … Notre Père, Je vous salue, Gloire au Père Cœur Sacré de Jésus, j’ai confiance en Vous ! Ô mon Jésus, qui avez dit : en vérité je vous le dis, le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point ! Voici que, m’appuyant sur l’infaillibilité de vos saintes paroles, je demande la grâce de … Notre Père, je vous salue, Gloire au Père Cœur Sacré de Jésus, j’ai confiance en Vous !

Stephen Hawking et la Théorie du Tout — Science étonnante # 2

PRENDRE LE TEMPS

Je vais prendre le temps de laisser poser mon regard sur les choses de tous les jours et les voir autrement.
Ces choses que chaque matin je croise sans voir.
Toutes ces choses familières que je côtoie à longueur de jour, de mois, d’année…
Je vais prendre le temps de voir l’étrangeté des arbres, ceux de mon jardin, ceux du parc voisin qui, le crépuscule venu, bruissent de mystère…
Je vais prendre le temps de poser mon regard sur les êtres que j’aime, de regarder autrement les miens, celles et ceux qui me sont le plus proches et que, parfois, je ne vois même plus, je n’entends même plus, tant le souci de mes affaires, de mon travail parasite mon cœur et mon corps…
Oui, je vais prendre le temps de les découvrir de me laisser surprendre encore et toujours par ceux que j’aime…
Oui, je vais prendre le temps de te rencontrer aussi,
toi mon Dieu, au-delà des mots, des formules et des habitudes.
Oui, je vais aller à ta rencontre comme au désert et tu me surprendras, mon Dieu.
Oui, je vais prendre le temps de te rencontrer autrement.
Robert Riber, « Je vais prendre le temps », Fenêtres ouvertes, Les Presses d’Île-de-France, coll. Mille Textes, 1996.

samedi 5 août 2017

DU BLOG DE JACQUES GAUTHIER

« Dieu se laisse déloger du monde et clouer sur la Croix. Dieu est impuissant et faible dans le monde, et ainsi seulement il est avec nous et nous aide ». (Bonhoeffer)
La montagne de la transfiguration nous prépare à escalader celle du Golgotha. Y a-t-il transfiguration sans « défiguration » ? Au Calvaire, le défiguré est aussi le transfiguré. Mystère de la souffrance liée à la gloire, de la croix nouée à la joie, de l’épreuve acceptée par amour où le Ressuscité transforme tout en grâce.
Prière
Jésus, le plus beau des enfants des hommes,
en qui habite la plénitude de la divinité,
tu es transfiguré sur la montagne
pour nous affermir dans notre foi
avant les horreurs du Calvaire,
soutiens-nous quand l’épreuve nous frappe
pour ne voir que toi seul.
Jésus, miroir sans tache de la bonté du Père,
en qui il trouve toute sa joie,
tu es transfiguré entre Moïse et Élie
pour que nous écoutions ta parole
et le grand silence de ta Passion,
regarde-nous comme le bon larron
pour ne voir que toi seul.
Jésus, resplendissement de la gloire du Père,
en qui nous sommes ses enfants bien-aimés,
tu es transfiguré dans la nuée lumineuse
pour nous transformer dans ton Esprit
et nous aider à surmonter le scandale de la croix.
Laisse transparaître ta clarté sur nos visages
pour ne voir que toi seul.
Article paru dans Prions en Église Canada, 6 août 2017, p. 31-33.

Christian Bobin - Un bruit de balançoire

TEXTE DE JEAN VANIER

Nous, les humains, sommes un mélange
de présence de Dieu et d’absence de Dieu,
de lumière et de ténèbres,
de vérité et de chaos,
de bien et de mal,
d’ouverture et de refus.
Aucun être humain n’est saint ou pur de lui-même.
Nous ne devenons saints que par la sainteté de Dieu.
[…] Cette sainteté n’est pas quelque chose
que nous pouvons atteindre ; elle est donnée
en réponse à la prière de Jésus :
« Sanctifie-les dans la vérité. »
[ …] Nous sommes tous appelés à être des saints.
Être saint, c’est être assez pauvre pour accueillir Jésus.
La sainteté est pour ceux
qui vivent une vie ordinaire, qui peuvent se sentir seuls,
et qui posent de petits gestes de tendresse et d’amour.
Elle est pour tous ceux
qui sont âgés, malades, faibles, vulnérables, sans travail,
qui ouvrent leur cœur à Jésus, dans la confiance,
et crient : « Viens, Seigneur Jésus, viens ! »
Jean Vanier, extrait de : Entrer dans le mystère de Jésus. Une lecture de l’Évangile de Jean, Ottawa, Novalis – Paris, Bayard, 2005.

vendredi 4 août 2017

LA FOI ET LES GRANDS- MERES


Il y a une chose que ma grand-mère n’a jamais su: elle n’a jamais su qu’il y avait des « théologiens ».  Si elle l’avait su et qu’elles les avait écoutés, elle les aurait envoyés d’un petit sourire se chercher un travail, si elle ne leur avait pas elle-même mis dans les mains cette bêche, ora et labora, qu’elle maniait si souvent.  A moins d’être au minimum Ratzinger, on ne s’auto proclame pas théologien.  Mais il se fait que certains se sont improvisés « théologiens » du jour au lendemain, qu’ils ont formé des petites paroisses, des diocèses, des provinces, des régions, chacun avec sa propre théologie qui,à y regarder de plus près, n’est pas sans rappeler le genre de chose que l’on peut lire sous la plume des commentateurs dans les éditoriaux des journaux libéraux à la mode ou carrément dans les traités d’hydraulique.
Quand la médiocrité se fait théologie, elle provoque l’ennui.  L’ex-président italien Cossiga a un jour dit ceci: « si l’excès de doctrine ne fait pas le saint, le manque de doctrine fait l’hérétique et l’hérétique est toujours une personne sans fantaisie et ennuyeuse car l’ennui est la mère de toutes les hérésies. »  Le problème d’une certaine Europe du Nord, qui fut  autrefois chrétienne, c’est moins le manque de doctrine que le manque de fantaisie, l’absence de cette sainte levitas qui caractérise à elle seule les géants de la foi, par conséquent le problème de l’Europe du nord c’est l’ennui, la mère de l’hérésie.  Il faut en revenir aux grand-mères.
Le problème de la foi, c’est la disparition des grand-mères

mercredi 2 août 2017

BOBIN- LA SOLITUDE


Je crois que pour vivre – parce qu’on peut passer cette vie sans vivre, et c’est un état sans doute pire que la mort – […] il faut avoir été regardé au moins une fois, avoir été aimé au moins une fois, avoir été porté au moins une fois. Et après, quand cette chose-là a été donnée, vous pouvez être seul. La solitude n’est plus jamais mauvaise. Même si on ne vous porte plus, même si on ne vous aime plus, même si on ne vous regarde plus, ce qui a été donné, vraiment donné, une fois, l’a été pour toujours. A ce moment-là, vous pouvez aller vers la solitude comme une hirondelle peut aller vers le plein ciel.[…]

Christian Bobin

mardi 1 août 2017

L'ANIMAL-PENSEE DE BOBIN....


CHARLES DE FOUCAULD

"Mon créateur, mon Père, mon bien-aimé… Vous êtes la beauté suprême! Toute beauté créée, beauté de la nature, du ciel au coucher du soleil, de la mer unie comme une glace sous un ciel bleu, des forêts sombres, des jardins fleuris, des montagnes, des grands horizons du désert, des neiges et des glaciers, beauté d’une belle âme se reflétant sur un beau visage, beauté d’une belle action, d’une belle vie, d’une grande âme, toutes ces beautés ne sont que les plus pâles reflets de la vôtre, mon Dieu. Tout ce qui a charmé mes yeux en ce monde n’est que le plus pauvre, le plus humble reflet de votre beauté infinie." (Charles de Foucauld, Retraite à Nazareth, novembre 1897, cité dans Un temps avec Charles de Foucauld, Cerf, 1998, p. 37.)
Article paru dans le mensuel Magnificat, no 297, août 2017, p. 7-10.

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