mardi 28 décembre 2010

VA VERS TOI- GENESE12,1

Marie Balmary : Elle cherche ce qui est réellement dit, écrit. Ce faisant, elle ouvre des portes et, surtout, elle invite à aller voir par soi-même. Après avoir écarté l’interprétation d’un ordre de foi aveuglément soumise – Ordre qui manifestement n’est pas exécuté – il semble qu’on puisse comprendre ainsi le message de Gn 12,1 Qui que tu sois sur cette terre, Quelle que soit ton hérédité, Quoi qu’ait représenté pour toi ton père, Je t’invite à aller vers toi, au plus intime de toi, au plus humain de toi. Découvre tes richesses, tes limites. L’essentiel est que tu sois en marche. Et, sur ton chemin, quel qu’il soit, je t’éclairerai. Oui, tu vas vers une terre que je te ferai voir. Sois en marche, sur le chemin de l’approfondissement de ton humanité et je te bénirai et tu seras bénédiction (Gn. 12, 2). http://www2.esoblogs.net/4569/va-vers-toi/

Abraham renonça aux sacrifices humains répandus à cette époque!
C'est la signification du sacrifice d'Isaac...

LOGION 3: EVANGILE APOCRYPHE DE THOMAS

a dit jésus

s’ils vous disent ceux qui vous attirent
voici le royaume est dans le ciel
alors les oiseaux du ciel vous devanceront
s’ils vous disent il est dans la mer
alors les poissons vous devanceront
mais le royaume est à l’intérieur de vous
et il est l’extérieur de vous
quand vous aurez reconnu vous-mêmes alors vous serez reconnus
et vous saurez que vous êtes les enfants du Père le Vivant
si en revanche vous ne vous reconnaissez pas
alors vous êtes dans une pauvreté
et vous êtes la pauvreté


Lc 17. 21 : …on ne dira pas : voici il est ici ou voilà il est là, car le royaume de Dieu est au-dedans de vous. (en grec : entos ùmôn estin)  http://users.telenet.be/thomasevangelie/index_fr.htm




vendredi 24 décembre 2010

LA VIE

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JONAS COMME NOUS...



Et JONAS, l'homme juste et bon se relève...
ramasse son bâton encore vert...
échoué sur la plage où meurt la vague...
et prend le chemin de Ninive, la ville décadente.
Ancien Testament-

JOSEPH WRESINSKI- D'ACTUALITE...


La société ne peut désormais plus ignorer

l’existence d’une couche entière de population dont on
sait maintenant qu’elle n’a, hélas, que trop tendance à
augmenter. Et cette société, la nôtre, n'a pas le droit
de se prétendre juste et démocratique si elle ne fait pas
place à tous, en introduisant les plus pauvres dans tous
ses projets, dans toutes ses actions. Tel est le projet
de civilisation qui est né dans le coeur de Joseph

Wresinski. +1988

ENTENDRE...


Peut-on apprendre à entendre les pensées de tout le monde ? D'abord, ne dis pas tout le monde. Ce sont des personnes singulières. Si tu dis tout le monde, tu ne fais pas le cas des personnes. On ne peut pas entendre les pensées de tout le monde, mais celles d'une personne à la fois.


ERRI DE LUCA

LES SANTONS DE PROVENCE-LA NAISSANCE DE JESUS

On On ne nous dit jamais tout des plus belles histoires. C'est à croire qu'il y en a qui sont de véritables cachottiers. Et le plus étonnant, c'est que le public, lui, habitué à se contenter de ce qui lui est distillé, en a perdu le réflexe ou l'audace de la curiosité.

Il n'y a guère que les Santons de Provence qui nous dévoilent un peu plus des secrets qui se sont produits à l'occasion de la naissance de Jésus, le « divin petit » comme l'appelait le brave ange Boufaréo. Sans lui, qui saurait que le meunier fainéant se découvrit un zèle au labeur, et que la poissonnière fit sa première crise d'honnêteté au premier Noël ? Et qui aurait connu le tendre amour impossible entre Vincent le Tambourinaire et Mireille, la fille du plus riche de la ville, dont
le coeur, sec et froid comme une pierre tombale de marbre de Carare, fut retourné comme une crêpe bretonne à la vue du fils de Dieu, si petit si fragile, si vulnérable ?... Et qui aurait entendu parler du Ravi, ce parfait improductif et pourtant si brave homme au coeur d'enfant qui savait s'émerveiller de toute beauté et consoler ainsi ceux dont les yeux étaient devenus gris à cause de l'habitude d'être bénis ?...
Vraiment je vous le dis, les plus belles histoires appartiennent aux enfants, aux curieux et aux indiscrets.
http://vonballmoos-chretienphotographe.hautetfort.com/archive/2010/12/23/conte-de-noel-la-couronne-martial-delechat-pasteur.html

LES CADEAUX


 cadeaux

L'usage de faire des cadeaux à cette époque de l'année est emprunté à l'ancienne coutume romaine du Jour des étrennes (Strenae), pour fêter la nouvelle année et témoigner de l'amitié à ceux qu'on aime. Le cadeau est, en fait, un "trait d'union" entre le donateur et le receveur. Il indique une volonté de continuer à être en lien. Il dit: "Ah! les beaux jours du passé! Que demain soit aussi beau, grâce à ce rapprochement dans l'aujourd'hui!" Le christianisme n'a pas inventé l'usage des cadeaux: il a simplement amplifié une faculté du coeur humain: donner et recevoir. Le Cadeau suprême est toujours que Dieu se donne tout entier à notre pauvre terre!

http://vonballmoos-chretienphotographe.hautetfort.com/archive/2010/12/23/reflexion.html

IL N'Y A PAS A CHOISIR ENTRE L'HOMME ET DIEU

 Dieu propose, l'homme dispose Une présence qui se donne, qui s’offre, qui se propose ; Jadis, l'on répétait cette phrase proverbiale : L'homme propose et Dieu dispose, un renvoi à la toute puissance de Dieu. Aujourd'hui, la phase est renversée : Dieu propose et l''homme dispose. Un renversement radical de la conception même que nous avons de Dieu : Il ne s’impose pas, il laisse l’homme totalement libre de l’accueillir, de lui ouvrir la porte (cf.Apoc.3,20) Il n’est pas là pour se substituer à sa liberté mais, au contraire pour la susciter. Il n’est pas là pour soustraire l’homme à sa responsabilité d’homme mais au contraire pour l’y renvoyer (Cf. La légende du grand Inquisiteur de Dostoievski)
Tout cela est à rapprocher de la façon dont Jésus rend les gens acteurs de leur propre guérison. « Que veux-tu que je fasse pour toi ? Va, ta foi t’a sauvé.»
Présence d’amour. Le propre de l’amour étant de vouloir le bien de l’aimé ; qu’il soit toujours plus lui-même, pleinement lui-même ; libéré de ce qui l'empêche d'être lui-même.. Dans beaucoup de gestes de Jésus, il y a ce désir de rendre l’homme à lui-même, de l’aider à se libérer de ce qui l'aliène.
. Une autre piste : La Bible nous dit que Dieu ne se révèle pas à nous autrement qu’en nous révélant à nous-mêmes.
Autrement dit, c’est en étant présent à moi-même, en reconnaissant qui je suis, en acquiesçant à moi-même, à ma propre existence, à ma responsabilité, que je peux découvrir la présence de Dieu. « Dieu présent à moi-même plus que moi-même » PASCAL
Et je suis moi-même qu'avec et par les autres. Non pas seul dans ma bulle mais avec l'humanité partagée. Voilà bien le chemin que Dieu prend pour se faire connaître à nous.
Il n’y a pas à choisir entre Dieu et l’homme
Alors, pourquoi ne pas espérer qu' « un jour pourtant, un jour viendra, couleur d'orange,.un jour de palmes, un jour de feuillages au front,. un jour d'épaules nues où les gens s'aimeront » oui, espérer, comme l'écrit ARAGON chanté par FERRAT, qu'un jour viendra où la société fera sienne la reconnaissance de cette Présence aimante au coeur des hommes

.http://reseaux-parvis.fr/chretiens-en-liberte/spiritualites/70-thogie/309-lytta-basset?4c2752fb0f53d30d29ecbff65b667c52=e8555fd804c8e7179e947aed01a09f64
Giotto-fresque

LES PETITS RIEN DANS NOTRE VIE....LYTTA BASSET

L.B. : Être relié, c'est vivre... Quand on souffre, l'important est de se tenir à proximité des autres, dans une " relation à tout prix ". Mais si, dans ce temps d'anéantissement, j'ai été capable d'accueillir tous les petits riens qu'offre le quotidien, c'est probablement parce que j'avais déjà mesuré, lors de ma dépression, l'impasse totale qu'est le " souffrir sans "... J'avais visité et démonté, dans mes années de travail thérapeutique, ce piège qui consiste à fermer portes et fenêtres. On dévalorise alors toutes les minuscules choses qui arrivent : on juge qu'elles ne sont rien comparées à l'abîme de souffrance que l'on traverse. C'est une voie de garage. J'ai donc pris la décision intérieure de m'ouvrir aux petits riens. Je ne ressentais rien, mais je les voyais et je les notais chaque jour sur un cahier. Regarder les petits riens avec conscience, à tout hasard, a, en fait, été capital. Vital.



C'est le regard qui change tout. Quelle valeur donne-t-on aux choses ? Rien ne nous prouve aujourd'hui que les petits riens ne conduisent pas à un grand tout.

http://reseaux-parvis.fr/chretiens-en-liberte/spiritualites/70-thogie/309-lytta-basset?4c2752fb0f53d30d29ecbff65b667c52=e8555fd804c8e7179e947aed01a09f64

GABRIEL RINGLET



Une certaine Eglise meurt mais jamais la demande
spirituelle n'a été aussi forte.
Il ya une solidité remarquable aujourd'hui
dans l'interrogation spirituelle de ceux
qui viennent me trouver

Gabriel Ringlet -ancien vice-recteur de l'UCL

mercredi 22 décembre 2010

mardi 21 décembre 2010

NAISSANCE DE JESUS


Burne-Jones-peintre symboliste-19ième siècle

L'esprit du Seigneur est sur moi
parce qu'il m'a confié l'onction
pour annoncer la bonne nouvelle aux pauvres
Il m'a envoyé annoncer aux captifs la délivrance
et aux aveugles le retour à la vue,
renvoyer les opprimés en liberté
proclamer une année d'accueil par le Seigneur.

Luc 4,18

LA SAGESSE

Apprends-nous donc à bien compter nos jours, afin que notre coeur acquière la sagesse ! Psaume 90:12 

  Burne- Jones -19 siècle-peintre symboliste

LA POLITIQUE

Il nous faut devenir adultes pour comprendre que les adultes n'existent pas et que nous avons été élevés par des enfants que l'armure de nos rires rendaient faussement invulnérables

Christian Bobin

NOËL


NOEL-GAUGUIN.

En 2008, un habitant de Riemst en Belgique
a offert la moitié de ses gains à l'Euromillions
aux habitants les plus pauvres de sa commune.
Il a voulu rester anonyme!
N'est-ce pas cela véritablement Noël au lieu
de la fête consommatrice qui laisse vide
l'être humain et indifférent à celui qui a eu
moins de chance que lui?








vendredi 17 décembre 2010

RECONQUERIR TON EPOUSE-JEAN CHRYSOSTOME

VAN EYCK -DETAIL-EPOUX ARNOLFINI

Quand ta femme ne te témoignerait que dédain, mépris, insolence, il ne tient qu’à toi de la ramener à tes pieds à force de bonté, d’amour, de tendresse. Car il n’est pas d’attache plus forte, surtout entre un homme et une femme…
Que faut-il que tu dises à ta femme ? Dis-lui avec toute ta douceur : Moi, je t’ai choisie pour compagne de ma vie, j’ai associé mon existence à la tienne, dans les tâches les plus importantes et les plus nécessaires, l’éducation des enfants et le gouvernement de la famille… Ou plutôt, parle-lui d’abord de ton amour. Rien ne dispose mieux celui qui écoute à agréer nos paroles que la conviction qu’elles nous sont inspirées par un vif amour.
 Comment lui témoigner ta tendresse ? En lui disant : Je pouvais en épouser d’autres, une femme plus riche ou de naissance plus illustre ; je ne l’ai pas fait, car je t’ai désirée, toi, ta façon d’être… Dès lors je me suis attaché à toi, je t’aime et je te préfère à ma propre vie, qui est un néant ; et je prie et je supplie, je fais tout pour qu’il nous soit donné, après avoir passé cette vie dans un mutuel amour, d’être encore réunis et heureux dans la vie future.
Tout ce qui est d’ici-bas est court et fragile : mais nous avons su nous rendre dignes de la bonté de Dieu, au sortir de ce monde, nous serons éternellement avec le Christ, éternellement l’un avec l’autre, dans une joie sans limites. Ton amour me ravit par-dessus tout, et rien ne me serait plus pénible et odieux comme d’être en désaccord avec toi. Quant il me faudrait tout perdre, devenir plus pauvre qu’un mendiant, encourir les derniers périls, tout souffrir, rien ne me coûtera, rien ne m’effraiera, si je possède ton amour, et je ne souhaiterai des enfants que le jour où tu partageras ma tendresse…
Quels biens, quels trésors auraient la même valeur, aux yeux d’une femme, que de telles paroles ? Ne crains point que ton amour ne lui inspire du mépris à ton égard ; n’hésite pas à le lui confier… Montre-lui que tu attaches un grand prix à sa compagnie et que tu aimes mieux, à cause d’elle, être à la maison que sur la place ; préfère-la à tous tes amis, aux enfants mêmes que tu as d’elle et que tu dois aimer pour elle…
Si elle dit : Ceci est à moi, réponds-lui : Que réclames-tu comme étant à toi ? Je l’ignore ? Je n’ai, moi, rien en propre. Pourquoi dis-tu : c’est à moi, quant tout t’appartient ?… Oui, tout est à toi, et moi aussi je suis à toi.


Jean Chrysostome, Commentaire de la lettre aux Éphésiens, homélie 20, trad. M. Jeannin, France Quéré.
RIEN DE NOUVEAU SOUS LE SOLEIL!










mardi 14 décembre 2010

MAURICE ZUNDEL

Si vous ne pouvez plus rien faire, si vous êtes infirme et seul, si l'on vous a remplacé par une machine comme on le ferait d'un outil, vous demeurez toujours capable de l'action qu'une âme vivante peut seule accomplir, et sans laquelle toute notre civilisation matérielle n'est qu'une immense barbarie : aimer.
                                    
                                       Maurice Zundel

NOËL

MEILLEURS VOEUX 2011


QUAND BONDIT LA VIE, JOYEUSE ET GENEREUSE
QUAND JAILLISSENT LES HYMNES DE FETE
ET QUE TOUT PROCLAME L'IVRESSE D'EXISTER,
Ô MON DIEU, JE TE LOUE

Charles Delhez

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lundi 13 décembre 2010

LUC 10,21-OU SE TROUVE LA SOLIDARITE?

Je te bénis Père, d'avoir caché cela aux sages et aux intelligents,


Latour
et de l'avoir révélé aux tout-petits.

                                        Luc ch. 10 , 21

LA CRECHE

Dans l'évangile de Luc, l'endroit où est déposé Jésus à sa naissance est désigné par le mot de mangeoire, qui se dit "cripia" en latin, d'où est issu le mot "crèche". Par extension, la crèche s'apparente à l'étable toute entière. Il semble que la naissance de Jésus ait eu lieu dans une grotte aménagée en étable, comme il en existait beaucoup en Palestine à cette époque.

PRIER


 La vraie parole monte
 jusqu'à SA face.
Et redescend sur toi en force.
La force du vœu prend sa source en toi.

Dialogue avec l'Ange-Gitta

ETTY HILLESUM

Etty Hillesum-+camp de concentration

Je me sens imbriquée dans la vie qui est grande, bonne, passionnante, éternelle, et à s'accorder tant d'importance à soi-même, à s'agiter et à se débattre, on passe à côté de ce grand, de ce puissant et éternel courant qu'est la vie."
Etty Hillesum

dimanche 12 décembre 2010

LA SOLITUDE

Je crois que pour vivre – parce qu’on peut passer cette vie sans vivre, et c’est un état sans doute pire que la mort – […] il faut avoir été regardé au moins une fois, avoir été aimé au moins une fois, avoir été porté au moins une fois. Et après, quand cette chose-là a été donnée, vous pouvez être seul. La solitude n’est plus jamais mauvaise. Même si on ne vous porte plus, même si on ne vous aime plus, même si on ne vous regarde plus, ce qui a été donné, vraiment donné, une fois, l’a été pour toujours. A ce moment-là, vous pouvez aller vers la solitude comme une hirondelle peut aller vers le plein ciel.[…

Christian Bobin

EXTASE DES NUAGES -JULOS BEAUCARNE

Croyez en l'extase des nuages

qui traversent les grands horizons,
au petit vent du soir,
au coeur de l'été chaud.
Croyez en la douceur
d'une amitié,
d'un amour,
à la main qui serre votre main.
Car demain,
mais n'y pensez pas,
demain éclateront peut-être les nuages
et l'orage emportera vos amours.


Tenez-vous serrés,
ne vous endormez pas sur un reproche non formulé,
endormez-vous réconciliés.
Vivez le peu que vous vivez dans la clarté.


Julos Beaucarne



LA FOI

La foi est un oiseau
qui sent la lumière et qui chante
quand le jour n'est pas encore levé.

                       Tagore

JEREMIE 10-23

Je sais, ô Eternel, que le destin de l'homme n'est pas entre ses mains, et que celui qui marche n'est pas le maître de ses pas.
                        Jérémie 10:23

LE VIEILLISEMENT-UN PEU D'HUMOUR

Vous commencez enfin à être récompensé de toutes vos cotisations d'assurance-vie
Vous n'intéressez plus du tout les kidnappers
Ça devient de plus en plus difficile de subir des procès pour harcèlement sexuel
Si vous n'avez jamais fumé, vous pouvez commencer maintenant : ça n'aura pas le temps de vous faire du mal
Les gens ne pensent plus que vous êtes un hypocondriaque (un angoissé d'être malade)
Vous pouvez confier vos secrets à vos amis en toute sécurité car eux non plus ne se souviennent plus de rien
Votre stock de neurones est enfin tombé à une taille normale
Votre vision ne peut pas être pire
 Les vêtements que vous achetez maintenant n'auront pas le temps de s'user
Personne n'attend de vous que vous puissiez courir dans un incendie
Il ne reste plus rien à apprendre dans la souffrance
Vos articulations sont plus précises dans leurs prédictions que la Météo nationale
Si vous faites partie d'une prise d'otages, vous avez toutes les chances d'être relâché le premier


Anonyme

LES TROIS PORTES


Les trois portes

Un Roi avait pour fils unique un jeune Prince courageux, habile et intelligent. Pour parfaire son apprentissage de la Vie, il l’envoya auprès d’un Vieux Sage.
"Eclaire-moi sur le Sentier de la Vie", demanda le Prince.
"Mes paroles s’évanouiront comme les traces de tes pas dans le sable, répondit le Sage. Cependant je veux bien te donner quelques indications. Sur ta route, tu trouveras trois portes. Lis les préceptes indiqués sur chacune d’entre elles. Un besoin irrésistible te poussera à les suivre. Ne cherche pas à t’en détourner, car tu serais condamné à revivre sans cesse ce que tu aurais fui. Je ne puis t’en dire plus. Tu dois éprouver tout cela dans ton coeur et dans ta chair. Va, maintenant. Suis cette route, droit devant toi."


Le Vieux Sage disparut et le Prince s’engagea sur le Chemin de la Vie.
Il se trouva bientôt face à une grande porte sur laquelle on pouvait lire "CHANGE LE MONDE".
"C’était bien là mon intention, pensa le Prince, car si certaines choses me plaisent dans ce monde, d’autres ne me conviennent pas."
Et il entama son premier combat. Son idéal, sa fougue et sa vigueur le poussèrent à se confronter au monde, à entreprendre, à conquérir, à modeler la réalité selon son désir. Il y trouva le plaisir et l’ivresse du conquérant, mais pas l’apaisement du coeur. Il réussit à changer certaines choses mais beaucoup d’autres lui résistèrent.


Bien des années passèrent.
Un jour il rencontra le Vieux Sage qui lui demande :
"Qu’as-tu appris sur le chemin ?"
"J’ai appris, répondit le Prince, à discerner ce qui est en mon pouvoir et ce qui m’échappe, ce qui dépend de moi et ce qui n’en dépend pas".
"C’est bien, dit le Vieil Homme. Utilise tes forces pour agir sur ce qui est en ton pouvoir. Oublie ce qui échappe à ton emprise." Et il disparut.


Peu après, le Prince se trouva face à une seconde porte. On pouvait y lire "CHANGE LES AUTRES".
"C’était bien là mon intention, pensa-t-il. Les autres sont source de plaisir, de joie et de satisfaction mais aussi de douleur, d’amertume et de frustration." Et il s’insurgea contre tout ce qui pouvait le déranger ou lui déplaire chez ses semblables. Il chercha à infléchir leur caractère et à extirper leurs défauts. Ce fut là son deuxième combat.
Bien des années passèrent.
Un jour, alors qu’il méditait sur l’utilité de ses tentatives de changer les autres, il croisa le Vieux Sage qui lui demanda :
"Qu’as-tu appris sur le chemin ?"
"J’ai appris, répondit le Prince, que les autres ne sont pas la cause ou la source de mes joies et de mes peines, de mes satisfactions et de mes déboires. Ils n’en sont que le révélateur ou l’occasion. C’est en moi que prennent racine toutes ces choses."
"Tu as raison, dit le Sage. Par ce qu’ils réveillent en toi,les autres te révèlent à toi-même. Soit reconnaissant envers ceux qui font vibrer en toi joie et plaisir. Mais sois-le aussi envers ceux qui font naître en toi souffrance ou frustration, car à travers eux la Vie t’enseigne ce qui te reste à apprendre et le chemin que tu dois encore parcourir." Et le Vieil Homme disparut.


Peu après, le Prince arriva devant une porte où figuraient ces mots "CHANGE-TOI TOI-MEME".
"Si je suis moi-même la cause de mes problèmes, c’est bien ce qui me reste à faire," se dit-il. Et il entama son troisième combat.
Il chercha à infléchir son caractère, à combattre ses imperfections, à supprimer ses défauts, à changer tout ce qui ne lui plaisait pas en lui, tout ce qui ne correspondait pas à son idéal. Après bien des années de ce combat où il connut quelque succès mais aussi des échecs et des résistances, le Prince rencontra le Sage qui lui demanda :
"Qu’as-tu appris sur le chemin ?"
"J’ai appris, répondit le Prince, qu’il y a en nous des choses qu’on peut améliorer, d’autres qui nous résistent et qu’on n’arrive pas à briser."
"C’est bien" dit le Sage.


"Oui, poursuivit le Prince, mais je commence à être las de ma battre contre tout, contre tous, contre moi-même. Cela ne finira-t-il jamais ? Quand trouverai-je le repos ? J’ai envie de cesser le combat, de renoncer, de tout abandonner, de lâcher prise."
"C’est justement ton prochain apprentissage, dit le Vieux Sage. Mais avant d’aller plus loin, retourne-toi et contemple le chemin parcouru." Et il disparut.
Regardant en arrière, le Prince vit dans le lointain la 3ème porte et s’aperçut qu’elle portait sur sa face arrière une inscription qui disait "ACCEPTE-TOI TOI-MEME."
Le Prince s’étonna de ne point avoir vu cette inscription lorsqu’il avait franchi la porte la première fois, dans l’autre sens. "Quand on combat on devient aveugle, se dit-il." Il vit aussi, gisant sur le sol, éparpillé autour de lui, tout ce qu’il avait rejeté et combattu en lui : ses défauts, ses ombres, ses peurs, ses limites, tous ses vieux démons. Il apprit alors à les reconnaître, à les accepter, à les aimer. Il apprit à s’aimer lui-même sans plus se comparer, se juger, se blâmer. Il rencontra le Vieux Sage qui lui demanda :
"Qu’as-tu appris sur le chemin ?"


"J’ai appris, répondit le Prince, que détester ou refuser une partie de moi, c’est me condamner à ne jamais être en accord avec moi-même. J’ai appris à m’accepter moi-même, totalement, inconditionnellement."
"C’est bien, dit le Vieil Homme, c’est la première Sagesse. Maintenant tu peux repasser la troisième porte."
A peine arrivé de l’autre côté, le Prince aperçut au loin la face arrière de la seconde porte et y lut "ACCEPTE LES AUTRES".
Tout autour de lui il reconnut les personnes qu’il avait côtoyées dans sa vie ; celles qu’il avait aimées comme celles qu’il avait détestées. Celles qu’il avait soutenues et celles qu’il avait combattues. Mais à sa grande surprise, il était maintenant incapable de voir leurs imperfections, leurs défauts, ce qui autrefois l’avait tellement gêné et contre quoi il s’était battu.


Il rencontra à nouveau le Vieux Sage.
"Qu’as-tu appris sur le chemin ?" demanda ce dernier.
"J’ai appris, répondit le Prince, qu’en étant en accord avec moi-même, je n’avais plus rien à reprocher aux autres, plus rien à craindre d’eux. J’ai appris à accepter et à aimer les autres totalement, inconditionnellement."
"C’est bien" dit le Vieux Sage. C’est la seconde Sagesse. Tu peux franchir à nouveau la deuxième porte.


Arrivé de l’autre côté, le Prince aperçut la face arrière de la première porte et y lut "ACCEPTE LE MONDE".
Curieux, se dit-il, que je n’aie pas vu cette inscription la première fois. Il regarda autour de lui et reconnut ce monde qu’il avait cherché à conquérir, à transformer, à changer. Il fut frappé par l’éclat et la beauté de toute chose. Par leur perfection. C’était pourtant le même monde qu’autrefois. Etait-ce le monde qui avait changé ou son regard ? Il croisa le Vieux Sage qui lui demanda :
"Qu’as-tu appris sur le chemin ?"


"J’ai appris, dit le Prince, que le monde est le miroir de mon âme. Que mon âme ne voit pas le monde, elle se voit dans le monde. Quand elle est enjouée, le monde lui semble gai. Quand elle est accablée, le monde lui semble triste. Le monde, lui, n’est ni triste ni gai. Il est là ; il existe ; c’est tout. Ce n’était pas le monde qui me troublait, mais l’idée que je m’en faisais. J’ai appris à l’accepter sans le juger, totalement, inconditionnellement."


"C’est la troisième Sagesse, dit le Vieil Homme. Te voilà à présent en accord avec toi-même, avec les autres et avec le Monde."
Un profond sentiment de paix, de sérénité, de plénitude envahit le Prince. Le Silence l’habita.
"Tu es prêt, maintenant, à franchir le dernier Seuil, dit le Vieux Sage, celui du passage du silence de la plénitude à la Plénitude du Silence"


Et le Vieil Homme disparut.



LES RICHES

Les riches : vous voyez
bien ce qu'ils ont.

Vous ne voyez pas
ce qui leur manque
 
                  St Augustin

LE CHEMIN


LE CHEMIN JUSTE EST VRAIMENT ETROIT
HEUREUSEMENT QU'ON N'EST PAS SEUL

Xavier Renders

mardi 7 décembre 2010

PROVERBE CAUCASIEN

Si le cœur ne contemple pas,
l’œil ne verra pas
                                                


Proverbe Caucasien
 

CELEBRER

La nature profonde du corps et du psychisme, c'est la célébration. Vous offrez ce que vous n'êtes pas au silence. Ce silence rejaillit sous forme de grâce dans toute votre structure.
             Quand on est profondément rien on
         peut exprimer ce  que l'on est profondément...
                                  Eric Baret

CHEZ MARTHE ET MARIE LUC 10, 38-42

Ghirlandaio-Firenze-Ste Maria Novella

Marthe est en rivalité avec sa soeur Marie
qui pense-t-elle a ce qu'elle n'a pas et voudrait
posséder ce qu'elle a,
est ce qu 'elle n'est pas et voudrait devenir.
Marie a choisi de s'asseoir de s'arrêter
Elle redécouvre son désir le plus authentique
et le réalise bravant le qu'en dira-t-on.
Elle est libre unifiée,"elle choisit d'être choisie"
Marthe  est agitée dispersée dans un débordement
d'activités. Elle agit par contrainte sociale
par automatisme
Elle est esclave de sa réputation de bonne
maîtresse de maison.

CES DEUX FEMMES SONT EN NOUS
CHAQUE JOUR...
Jésus entend la plainte de Marthe et l'appelle
deux fois par son nom avec une infinie
tendresse...
mais il n'intervient pas auprès de Marie
comme elle le lui demande...
....Il lui rappelle ainsi que c'est à elle seule
qu'il appartient de choisir sa vie,
que personne ne pourra poser cet acte à sa place.

L'évangélisation des profondeurs -Simone Pacot
p138-139
Editions du Cerf.

samedi 4 décembre 2010

THE MONEYLESS MAN


Une des premières, et l’une des plus importantes leçons que la « vie sans argent » m’ait enseignée est de faire confiance à la vie. Je suis convaincu que si nous vivons chaque jour avec l’esprit du don, nous recevons tout ce dont nous avons besoin, chaque fois que nous en avons besoin. Cela fait longtemps que j’ai arrêté d’essayer d’expliquer ceci intellectuellement ; Cela provient du sentiment et de l’expérience de la vie. Obtenir une caravane gratuitement après avoir vendu mon bateau pour financer le site internet « Freeconomy » fut un exemple majeur, mais de nombreuses petites choses se produisirent quotidiennement.
De nombreux soirs je me déplaçais à vélo allant de maison à maison en rentrant chez moi, m’arrêtant pour donner de la nourriture à des amis qui en avaient besoin – de la nourriture que j’avais en trop et que je ne pouvais pas manger moi-même. D’autres soirs, je me trouvais en ville, affamé après mon trajet à vélo, mais ayant oublié de prendre de la nourriture avec moi, pour finalement rencontrer un ami ou une connaissance dans la rue m’invitant à diner.
Selon mon expérience lorsque vous donnez volontier, sans arrière-pensée, vous recevez en retour, à chaque fois. C’est un flot naturel dans lequel vous donnez et recevez, une danse magique sur laquelle tout notre écosystème est basé. Mais cela nécessite un acte de foi, une confiance dans la nature pour subvenir à vos besoins. Les Chrétiens appellent cela « récolter ce que vous semez », les bouddhistes l’appellent « karma » et les athées appellent cela « le bon sens ». [ …]


http://ipapy.blogspot.com/

AYANT SEME...

 Seigneur, je n’ai plus rien de tout ce que ton amour m’a donné. J’ai tout laissé sur la charrue, au temps des semailles.

Retourne-toi et regarde, là j’ai semé quelques fleurs de consolation et d’amour, elles parleront pour moi

                                                                         Peman

jeudi 2 décembre 2010

AU COMMENCEMENT, L'ESPRIT SAINT.


Nous croyons qu'un seul être humain
qui pratique l'éveil au quotidien,
dans la méditation et l'action,
influence le sort des 6 milliards
d'hommes et de femmes dans leur processus
d'égoïsme, d'égocentrisme ou d'individualisme,
parce que nous croyons à l'interdépendance
absolue de toutes choses entre elles.
Pour nous la création est permanente:
à chaque instant, le monde est crée
et on est tous pleinement acteurs
de cette création.
Dès que l'on comprend que rien n'existe
dans l'univers indépendamment du reste,
notre présence au monde change: on ne
peut plus être égoïste car cela devient
du déni de la réalité.

Olivier Reigen Wang-Genh
La Croix.
Hebdommadaire dimanche
5 décembre 2010

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