mercredi 30 janvier 2019

TEXTE TRES ACTUEL DE ST PAUL

Un temps viendra où les gens ne supporteront plus l’enseignement de la saine doctrine ; mais, au gré de leurs caprices, ils iront se chercher une foule de maîtres pour calmer leur démangeaison d’entendre du nouveau.
Ils refuseront d’entendre la vérité pour se tourner vers des récits mythologiques.
Mais toi, en toute chose garde la mesure, supporte la souffrance, fais ton travail d’évangélisateur, accomplis jusqu’au bout ton ministère.
2 Timothée 4, 3 à 5

AIMER- CHARLES SINGER- ST VALENTIN


Aimer, la plus merveilleuse chose du monde,
aussi indispensable que l'air, le soleil et l'eau ;
et pourtant peut-être la chose la plus fragile et la plus délicate.
Aimer, c'est à la fois aussi fort et aussi fragile que la vie.
Aimer, aller au plus profond de soi-même
chercher au cœur même de son être la source du bonheur.
Essayer de vivre l'harmonie toujours difficile
de ce que je suis et de ce que je voudrais être.
Vivre ce que je suis de meilleur,
malgré mes limites, mes pauvretés, mes lâchetés
mais aussi mes richesses et mes audaces les plus folles.
Aimer, comme prendre des risques.
Les risques de l'autre quel que soit l'autre ;

sa couleur de peau, l'accent de sa voix, la disgrâce de ses traits.
Aimer au-delà des blessures du cœur et du corps
et poser un regard de tendresse capable de le réveiller,
un regard capable de l'éveiller, de le révéler.
Aimer, comme prendre le risque de Dieu.
Aller sur les terres de Dieu et s'en aller si loin avec Lui
qu'on finit par Lui ressembler un peu
avec cette bienveillance du regard et du coeur
qui fait que l'autre n'en finit pas de grandir,
de s'épanouir et de vivre le meilleur de lui-même.
Aimer, comme aller jusqu'aux limites de soi
dans les terres où rien n'est jamais perdu
parce que tout est possible.

Chemin de Pâques, CHARLES SINGER

mercredi 23 janvier 2019

SOLITUDE ET SILENCE- BOBIN

"Celui qui attend est comme un arbre avec ses deux oiseaux, solitude et silence. Il ne commande pas à son attente. Il bouge au gré du vent, docile à ce qui s'approche, souriant à ce qui s'éloigne. [...] Dans l'attente le commencement est comme la fin, la fleur est comme le fruit, le temps comme l'éternel."
Christian Bobin, L'autre visage (1991)

NEAR DEATH EXPERIENCE - NDE- ROBIN BRASSEUR

Un témoignage de Robin Brasseur (1)


J’ai compris il y a peu de temps que j’avais en fait vécu une EMI ! (expérience de mort imminente)
Je savais que j’avais vécu une expérience hors du commun mais sans savoir ce qu’elle était vraiment, d’une intensité que les mots humains ne peuvent vraiment expliquer, pendant des années je suis resté avec tout ça en moi sans vraiment savoir l’exprimer de façon claire, cohérente. J'avais peur aussi d’être pris pour un fou !!
Avec le temps, la patience, l’acceptation et des recherches, j’ai pu comprendre ce que j’avais vécu à l’époque et suis maintenant capable de la mettre en mots.
Après cette expérience, j’avais bien compris que j’étais revenu au monde, dans la matière tel un nouveau-né mais il me manquait un fragment, genre 1% pour être sur que c’était bien une EMI que j’avais vécu. Quasi convaincu à 100%, il me manquait la parole d’un autre être ayant connu cette expérience.
C'est en regardant une vidéo de Frédéric Médina que j’ai vraiment pris conscience que j’avais vécu une EMI !
Mais pour ma part il y a une petite différence avec tous les exemples, les récit écrits par d’autres personnes ayant vécu une telle expérience, expérience que j’appelle en fait une grâce divine, un cadeau inestimable, inouïe car comment connaître la vie, son sens, son but, ces lois ontologiques sans connaître la mort.
Vie et mort sont les 2 faces d’une même pièce et pour comprendre, appréhender ce qu’est la vie dans sa globalité, un passage par la mort est des plus « instructif » si j’ose dire.
Depuis mon enfance, j’étais convaincu qu’un grand secret nous était caché, j’avais la conviction que la vie avait un vrai sens et que n’en voyons qu’une infime partie.
Je suis né, venu au monde en même temps qu’un autre être, mon frère jumeau , jumeau monozygote, univitellin. Très tôt, grâce à lui j’ai découvert qu’existe la télépathie et d’autres choses et de ce fait, j’avais la confirmation que nous étions bien plus qu’un corps fait uniquement de chair, que bien des facultés existent en nous mais dont nous n’avons pas encore découvert tous les potentiels.
Enfant j’ai depuis toujours perçu ce qu’est le Soi, c’est à dire que je pouvais voir, goûter, sentir que tout ce que j’observais, pensais, éprouvais était vu par une présence en moi. Je sentais que « quelque chose » de plus que moi, ( le corps, le mental/intellect), habite ce corps qui n’étaient pas mes pensées, mes émotions mais « quelque chose » qui observait tous ces phénomènes.
Sensations qui m'ont donné à comprendre qu’il y avait, existait une « chose » supérieure à tout ça, une « chose » plus grande, plus immense.
Pour ce qui est de mon expérience, elle est venue lors d’une très grande souffrance, la séparation de mon couple, séparé de celle que j’aimais, la vie n’avait plus aucun sens.
Mon EMI n’a pas été vécue suite a une hospitalisation, un accident de voiture ou autre, non, elle fut vécue chez moi, seul !
Après la séparation, cherchant à comprendre pourquoi nous en étions arrivés là, ma quête de réponse fut d’une très rare intensité.
Cette quête m’a conduit à vivre un nombre assez important de déploiements de kundalini d’une force, puissance m’ayant conduit aux frontières de l’inanition, tellement forte et puissante qu’elle m’ont créé une blessure dans la région du coccyx par le déploiement de cette énergie, venant tant du bas que du haut, ce fut géant, extraordinaire et la fois « douloureux » par tout ce que ces expériences m’ont donné à voir, comprendre, conscientiser.
Au bout de ces expériences j’ai vu que toutes mes intuitions sur la vie, son sens, son fonctionnement étaient justes, que je ne m’étais pas trompé !
J’ai vu le pourquoi de la séparation avec mon ex femme, j’ai compris, vu où avaient été mes « fautes » et les siennes, j’ai vu tout mon fonctionnement psychologique et le sien.
Dans une joie inouïe de découvrir que tout ce que j’avais perçu du monde, de la création était juste et toute la douleur vécue durant cette vie d’avoir essayé de traduire toutes mes intuitions sur ce qu’était la vie, j’ai ardemment désiré mourir, à quoi bon rester, comment pourrais-je jamais traduire tout ce que je venais de vivre mais aussi le sentiment pour moi que le tour de carrousel dans la matière était terminé. Je pouvais partir car tout était vu, enfin, c’est ce que je croyais ! ...
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CHAGALL

Qu'est-ce que la FOI- JEAN SULIVAN

La foi, contre l’endurcissement
GIOTTO -détail
La foi n’est pas une conviction, elle est sa propre preuve, lumière et vie, elle ne donne la joie qui soulève la vie que si elle est risquée dans une histoire vivante. La vérité qui n’est plus réchauffée dans une conscience d’homme est une vérité trahie. Quand la source tarit, on fabrique des manuels, on majore les obligations…, un dôme de plomb pour oublier la toute-puissance de la Parole, d’une parole de Dieu nourrie de la chaleur d’une conscience d’homme. Est-ce qu’on perd la foi ? On s’aperçoit qu’on ne l’avait pas. Quand les conditions changent les habitudes, quand les idées accumulées se défont, que les sentiments imités retombent, elle disparaît, c’est tout : ce n’était pas la foi. La vérité qui n’est pas nourrie, portée, réchauffée dans chaque esprit, dans chaque cœur d’homme devient une vérité abstraite, stérile, ennuyeuse, agressive. Hésiter, se reprendre, souffrir de ne savoir dire, participer, être là avec ce qu’on est, cela seulement, avec ses péchés, sa pauvreté spirituelle au lieu de jouer sempiternellement le rôle de l’homme omniscient, cesser de mentir sincèrement eût été mieux. La foi, c’est la vie joyeuse, éternelle, commencée, expérimentée en quelque manière, pas une idée.
Jean Sulivan
Jean Sulivan est le pseudonyme d’auteur de Joseph Lemarchand († 1980), prêtre et écrivain français. / Le plus petit abîme, Paris, Gallimard, 1965, p. 15s.

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