dimanche 30 septembre 2012

SIMONE WEIL: LA SOUFFRANCE

Ne pas chercher à ne pas souffrir ni à moins souffrir, mais à ne pas être altéré par la souffrance.


Citation / poème n° 1009 : Simone Weil

Source : La pesanteur et la grâce, p.96, Pocket-Agora no99



PSAUME-LE SEIGNEUR EST MON BERGER

1 Psaume.


Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien.

2 Sur des prés d’herbe fraîche, il me fait reposer.

Il me mène vers les eaux tranquilles 3 et me fait revivre;

il me conduit par le juste chemin pour l’honneur de son nom.

4 Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal,

car tu es avec moi : ton bâton me guide et me rassure.

5 Tu prépares la table pour moi devant mes ennemis;

tu répands le parfum sur ma tête, ma coupe est débordante.

6 Grâce et bonheur m’accompagnent tous les jours de ma vie;

j’habiterai la maison du Seigneur pour la durée de mes jours.

(Traduction liturgique)

REFLEXION FEMINISTE

Si les femmes ne faisaient pas de nous des idoles, si elles nous voyaient comme nous nous voyons les uns les autres, la vie serait-elle supportable, ou la société pourrait-elle continuer ? Ce devrait être le plus ardent désir de l'homme, que la femme ne pût jamais découvrir son peu de valeur.


(Histoire de Pendennis, t.1, trad. Édouard Scheffter, p.27, Hachette, 1858)

jeudi 27 septembre 2012

DES ETINCELLES DE JOIE

Tout ce qui existe renferme des saintes étincelles, dit la mystique juive.


Notre rôle consiste à faire jaillir ces étincelles, à les libérer, selon cette idée magnifique que le monde n’est pas achevé et que c’est à nous de l’accomplir.

Dès lors, chaque geste, même le plus ordinaire, s’il est réalisé avec une juste intention, a une portée secrète, recèle en lui une parcelle divine et peut sauver le monde. La rédemption vient des choses les plus banales, comme le fait de servir un verre d’eau à quelqu’un.

La présence n’est pas ailleurs que dans ce monde concret que nous avons à habiter.  
Fabrice Midal

PRIERE DES ANIMAUX

Socrate

Ô Dieu

accrois en nous le sens de la fraternité avec tous les vivants,
avec tous nos petits frères à qui Tu as donné cette terre
pour séjour en commun avec nous.
Puissions-nous comprendre
qu'ils ne vivent pas seulement pour nous
mais aussi pour eux-mêmes et pour Toi
qu'ils aiment tout comme nous la douceur de la vie
et qu'ils se sentent mieux à leur place
que nous dans la nôtre !

Prière de Basile de Césarée composée en 370
et qui devait être lue dans tous les sanctuaires chrétiens
cité par Jean Prieur ; ed. JMG
seraphim over-blog.com



dimanche 23 septembre 2012

ANTHONY DE MELLO

Quand le moineau construit son nid dans la forêt,

il n'occupe qu'une branche.
Quand le cerf étanche sa soif à la rivière,
il ne boit pas plus que son estomac ne peut contenir.
Nous accumulons les choses,
parce que nos coeurs sont vides.
Anthony de Mello
Histoires d'humour et de sagesse



CHRISTIAN DE CHERGE-L'ISLAM

"Cette unité de tous les peuples dans le Coeur du Christ semble plus évidente encore quand on se met loyalement à l’écoute d’un autre peuple en prière, et qu’on découvre, à travers lui, que les attitudes et les mots les plus simples de l’expression spirituelle ignorent les frontières de religion, qu’ils sont un langage universel : prière du corps gestuée, longue rumination d’une formule litanique..." (L’invincible espérance, 50)




samedi 22 septembre 2012

LES SOUFIS

Les soufis, dont le nom provient de la robe de laine blanche (souf ou çouf) que portaient les premiers mystiques, sont les membres mystiques de l'islam. Le soufisme constitue la doctrine ésotérique (tasawwouf) de l'islam, par opposition à sa partie exotérique, la chariya.!!
On parle beaucoup de la charia aujourd'hui ... L'Islam est
multiple...


THICH NHAT HANH

En nous dans notre profondeur, se lovent des graines d’amour, de compassion, de

compréhension tout comme celles de l’ignorance, de la colère, de la haine, de la
discrimination, du désir, de la fierté, et de l’attachement.
Notre expérience de la vie dépend de notre façon d’arroser toutes ces graines.
Trop de graines de la peur, de la colère, du désespoir ont été nourries sur
notre planète Terre.
Entraînons-nous à arroser d’une manière sélective nos belles graines de la solidarité
et du partage : opérons en nous le changement pour vivre une éthique globale sur la
Terre.

Thich Nhat Hanh
Maître Bouddhiste Zen





LE BUT DE LA VIE EST DE RAJEUNIR

On nous a mis dans la tête que le but de la vie, c’est de réussir en occupant des fonctions, en gagnant beaucoup d’argent, en acquérant du prestige.

Ce n’est pas vrai : le but de la vie, c’est de rajeunir.
Chaque homme naît vieux, emmaillotté dans des mots, des préjugés qu’on lui inculque. Devenir jeune, c’est se libérer des entraves de la peur, ne plus céder aux pesanteurs sociales, devenir joyeux, même avec ses cicatrices. La vie est faite pour être inaugurée ici.
Le plus grand service que nous puissions rendre à la société, ce n’est pas de réussir, d’acquérir la considération, c’est de devenir libres et joyeux. (..)
Toute la nature en qui vous êtes immergés vous rappelle que vous n’êtes qu’un passant sans demeure éternelle ici. Que rien donc ne doit être pris au tragique, que l’essentiel est de survivre, c’est-à-dire de faire exister ce qui est immortel en vous.

JEAN SULIVAN (1913-1980)

« BLOC-NOTES » (ÉD. SOS, P. 14-15)

Jean Sulivan, pseudonyme de Joseph Lemarchand. Ecrivain français, Joseph Lemarchand fut un prêtre original, journaliste, écrivain et poète, passionné de cinéma et de littérature.

vendredi 21 septembre 2012

JEAN YVES LELOUP- LE PECHE

Pierre lui dit : « Puisque Tu te fais l'interprète


Des éléments et des événements du monde, dis-nous :

Qu'est-ce que le péché du monde ? »

L'Enseigneur dit :

« Il n'y a pas de péché.

C'est vous qui faites exister le péché

Lorsque vous agissez conformément aux habitudes

De votre nature adultère ;

Là est le péché. »
Qu'est ce qu' »agir conformément aux habitudes d'une nature adultère » ? Il s'agit d'abord d'agir conformément à des habitudes, à des modes de pensée qui, selon l'expression populaire, sont devenues comme notre « seconde nature », une nature qui s'est superposée à notre nature véritable, innocente, un revêtement de projections, d'a priori, de jugements plus ou moins hérités de notre entourage et que nous utilisons sans le moindre soucis d'analyse ou de vérification pour savoir si ce prisme à travers lequel nous décryptons le réel nous renseigne bien sur le Réel ou au contraire nous le cache. Le mot adultère n'a ici évidemment aucune connotation sexuelle... »
Jean Yves Leloup, L'Evangile de Marie, Albin Michel, 2000

MERE TERESA

Je dis toujours que l'amour commence à la maison. Il y a d'abord la famille et ensuite votre ville. C'est facile de prétendre aimer les gens qui sont très loin, mais beaucoup moins facile d'aimer ceux qui vivent avec nous ou tout près de nous.

Je me méfie des grands projets impersonnels car seule chaque personne compte. Pour parvenir à aimer quelqu'un, il faut se rendre proche d'elle. Tout le monde a besoin d'amour. Chacun de nous a besoin de savoir qu'il compte pour les autres et qu'il a une valeur inestimable aux yeux de Dieu.
Le Christ a dit : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. »
Il a dit aussi : « Ce que vous faites au plus petit de mes frères humains, c'est à moi que vous le faites » (Mt 25,40). C'est lui que nous aimons dans chaque pauvre, et chaque être humain sur la terre est pauvre de quelque chose.
Il a dit : « J'avais faim et vous m'avez rassasié. J'étais nu et vous m'avez vêtu » (Mt 25,35).
Je rappelle toujours à mes soeurs et à nos frères que notre journée est faite de vingt-quatre heures avec Jésus.
Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité

A Simple Path (trad. Un Chemin tout simple, Plon
www.seraphim.over-blog.com


vendredi 14 septembre 2012

CHRISTIANE SINGER

Christiane  Singer
Car ce qui n'est pas, c'est toi et moi - séparés - et ce qui est, c'est tout ce qui nous relie, tout le champ fluctuant entre nos consciences, cette intensité, cette immensité que nous partageons, cette immensité tendue comme une vaste voilure entre Dieu, les choses et les êtres.

«À quel rivage veux-tu atteindre, ô mon cœur ? Réveille-toi ! » (Kabir).
Ce qui n'est pas, c'est l'océan et la terre - séparés - mais ce qui est, c'est la grève où ils se rencontrent, les tapis de sable qui roulent et déroulent sans se lasser leurs vagues, l'espace de leurs jeux violents et doux.
Ce qui n'est pas, c'est le pêcheur et sa barque - séparés - mais ce qui est, c'est la partance et le désir et le vent qui ensemble les fait voguer.
Les entités, les choses, les êtres n'existent pas ; ce qui existe, c'est le souffle qui les mêle et les soulève.
La description du Réel dans notre société est exactement l'inverse. N'existent que les choses et les êtres séparés, empaquetés sous vide et cellophane. Bien sûr, puisqu'il s'agit de vendre le plus de choses possibles au plus d'êtres séparés et d'entretenir l'illusion de la séparation et du manque.

Du bon usage des crises
Christiane Singer    http://seraphim.over-blog.com





lundi 10 septembre 2012

DIEU EST PRESENCE

Dieu est, Dieu est présence. Nous passons toute une vie à côté de cette évidence criante, car nous avons perdu le contact avec notre propre présence. Aussi, prendre conscience de toute présence, plus profondément, plus intensément que de coutume, dans une attention toute pure, au-delà des intérêts, des besoins, du plaisir comme du déplaisir, dans une sorte d’immédiateté nue, qu’il s’agisse d’une présence humaine ou de ce sentiment de la nature qui parfois nous gagne, nous rattache nécessairement à cette présence universelle qui fait l’être en son fond. Prendre conscience de Dieu, ce n’est pas penser mentalement à Dieu, mais d’abord prendre conscience de soi, de l’autre, du monde qui nous entoure, dans une sorte de transparence qui nous mène tout droit à la source, à la racine, à l’origine, à cette lumière une qui ­sous-tend et traverse toute chose.


Source : La Vie

DURCKHEIM

Dürckheim écrit : « L’être humain qui a trouvé son centre possède un jugement serein : il pèse ses mots, il sait déterminer ce qui est important et ce qui ne l’est pas.

La réalité lui apparaît telle qu’elle est et il peut la considérer calmement dans toutes ses intrications. L’expression japonaise Hara no aru hito, désigne l’être humain centré en son juste milieu ; il est calme et exempt de passion, non pas parce qu’il est insensible, mais parce que telle est la constitution intérieure qu’il s’est forgée. Constitution souple qui lui permet de faire face à n’importe quelle situation avec le plus grand naturel. Par contre, l’expression Hara no naï hito, désigne l’homme privé du calme nécessaire à la maîtrise. C’est l’homme étroitement structuré, rigide, mû uniquement par sa tête ou par son psychisme ; il s’avère inconsistant et irrésolu, il réagit par des coups de tête sans aucune direction préétablie ».

Durckheim

SILOUANE

TIENS TON ÂME EN ENFER ET NE DESESPERE PAS

 Silouane

lundi 3 septembre 2012

AMMA- LA FEMME

Et quel est l'ABC d'une femme? Quelle est la fibre intime de l'être d'une femme? Qu'est-ce qui constitue son existence? Ce sont ses qualités innées, les principes essentiels de l'amour maternel. Quel que soit le domaine dans lequel une femme choisit de travailler, elle ne devrait pas oublier les vertus que Dieu, que la nature lui ont gracieusement accordées. Une femme devrait accomplir chacun de ses actes en demeurant toujours fermement ancrée dans ces qualités. De même qu' A B C constitue le fondement de l'alphabet, la qualité de mère est la nature fondamentale d'une femme. Elle ne doit pas omettre cette part cruciale d'elle-même avant de s'engager dans une quelconque activité. L'énergie masculine peut être comparée à de l'eau stagnante. Il est difficile à l'homme de quitter un rôle pour se concentrer pleinement sur un autre.
C'est pour cette raison que la vie professionnelle est la vie familiale de bien des hommes finissent par s'entremêler. La plupart des hommes ne peuvent pas séparer les deux et leur relation avec leur femme et avec leurs enfants en pâtit. La plupart des femmes, en revanche, savent le faire. L'énergie féminine est fluide comme une rivière. C'est pourquoi il est facile à une femme d'être à la fois mère, épouse et une amie fidèle qui insuffle de la confiance à son mari. Elle possède un don spécial qui lui permet d'être le guide et le conseiller de toute la famille. Les femmes qui travaillent sont pleinement capables de réussir également leur vie professionnelle. La femme est la créatrice du genre humain. Elle est le premier gourou, le premier guide et mentor de l'humanité. Elle tient les rênes de l'intégrité et de l'unité de la famille, et de la société. I
l ne faut pas sous-estimer la responsabilité d'une mère quand il s'agit de l'influence qu'elle exerce sur ses enfants et de l'inspiration qu'elle leur apporte. Partout où vous voyez des êtres dotés d'une force immense, heureux, généreux, bienveillants et compréhensifs, vous trouverez généralement une mère admirable qui les a inspirés faisant d'eux ce qu'ils sont. Ce sont les mères qui sont le plus aptes à semer dans le mental des êtres humains les graines d'amour, de fraternité universelle et de patience. Même le lait maternel transmet à l'enfant les qualités intérieures de la mère. La mère comprend le coeur de son enfant, elle le nourrit de son amour et lui donne une approche positive de la vie...
La mère qui berce son bébé est aussi celle qui apporte au monde la lumière. Une femme qui a éveillé en elle l'amour maternel apporte le paradis sur terre où qu'elle soit.. Seule la femme peut créer un monde de paix et de joie. Une femme doit penser à ce qu'elle peut donner à la société plutôt qu'à ce qu'elle peut prendre. Cette attitude l'aidera certainement à progresser...

Donc plutôt que de rouiller en passant leur vie entière entre les quatre coins de leur cuisine, il serait bon que les femmes sortent pour partager avec les autres ce qu'elles ont à donner et atteindre les buts qu'elles ont dans la vie...
Cependant que vous soyez un homme ou une femme, votre véritable humanité ne se révèlera que quand les vertus féminines et masculines en vous seront en équilibre...
Si les femmes elles-mêmes se détournent du principe féminin, il en résultera l'échec absolu des femmes et de la société...
Le besoin réel du monde actuel, c'est que les femmes apportent tout ce qu'elles peuvent à la société, en développant aussi bien leur qualité de mère universelle que leur qualité masculine. Plus une femme s'identifie à sa nature intérieure de mère, plus elle s'éveille à cette Shakti ou pure énergie. Lorsque les femmes développeront cette puissance en elles, le monde commencera à écouter leurs voix avec une attention toujours plus soutenue....

Extrait Le futur de cette planète dépend des femmes (Allocution d'Amma aux NationsUnies)

Sites officiels concernant Amma :

http://www.amma.org/



DALAI LAMA

JE SUIS ARRIVE A LA CONCLUSION QUE LE PLUS IMPORTANTN N'EST PAS DE CROIRE OU NON DANS UNE RELIGION. L'ESSENTIEL EST D'ETRE BON.
POUR MOI LE BOUDDHISME DEMEURE LA VOIE SUPRËME CELLE QUI CORRESPOND LE MIEUX A MA PERSONNALITE.
CE QUI NE SIGNIFIE PAS QUE JE LA CONSIDERE COMME LA MEILLEURE RELIGION POUR TOUS, NI QUE JE JUGE NECESSAIRE QUE CHACUN CROIE

DALAI LAMA

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