Jean Grosjean-poète
mercredi 26 février 2014
LYDIE DATTAS- A DECOUVRIR
Lydie Basset
davantage, je détournerai sur moi les ténèbres, afin,
mon âme ayant bu toute l’ombre, que la beauté en
soit lavée et qu’elle resplendisse davantage : je sais
que ses marbres seront plus éclatants, ses jardins
plus parfumés si je demeure loin d’elle […].
Lydie Dattas- La nuit spirituelle (Gallimard)
"Dieu c'est la part qui nous permet d'être vivant"
mardi 25 février 2014
dimanche 23 février 2014
ETRE RELIES A NOS DEFUNTS- OLIVIER CLEMENT
Comment pouvons-nous être "reliés" aux personnes défuntes qui ont compté pour nous ?
Mais dans l'Eucharistie ! Car le corps du Christ englobe les vivants et les morts. Plus nous entrons dans l'Eucharistie, plus nous entrons dans le corps du Christ et moins nous sommes coupés les uns des autres, vivants ou défunts. Nous rencontrons nos morts dans un contact eucharistique qui se manifeste, par exemple, à travers les songes.
En faites-vous personnellement l'expérience ?
Oui. J'ai souvent un contact à travers des rêves avec mes parents, mon père surtout. C'est comme si les morts nous tendaient la main pour nous aider à passer de l'autre côté des choses. Cela devient plus fréquent avec le grand âge.
De celui-ci, ne faut-il pas dire qu'il est d'abord l'occasion de faire retour sur soi, de se détacher des choses ?
Certainement. Le grand âge est donné à l'homme pour qu'il se pacifie et essaye de dépasser toutes les détestations et acrimonies qu'il a pu accumuler dans sa vie. Et pour qu'il redevienne -positivement- comme un enfant. C'est-à-dire comme quelqu'un qui vit dans l'instant. Qui ne se projette pas dans l'avenir, mais vit dans l'attente confiante de l'ultime.
Vous-même, comment vivez-vous l'approche de la mort ?
Très fortement, me semble-t-il. Pour moi, ce n'est ni décourageant ni accablant, bien au contraire. Je crois profondément que nous serons tous accueillis par le Christ ressuscité. Je sais qu'Il m'attend, qu'Il sera là. J'ai une grande confiance. Mais je ne me cache pas que mes derniers instants seront peut-être difficiles. Dans la liturgie orientale, nous demandons la grâce d'une mort paisible, si possible entouré des siens. Je me réjouis à ce sujet qu'après avoir longtemps refoulé la mort, nos contemporains se soucient davantage de l'entourer de la présence, des paroles et des gestes requis.
Les personnes qui sont "revenues" de la mort, parce que les médecins les en ont arrachées in extremis, évoquent une lumière incomparable et une grande félicité...
Il faudrait nuancer ces propos, mais cela ne contredit pas ce qu'enseigne la tradition chrétienne. A ce sujet, laissez-moi évoquer une belle légende moyen-orientale. Elle dit que lorsque quelqu'un va mourir, Dieu lui envoie l'ange de la mort pour qu'il prenne son âme. Cet ange a des ailes couvertes de paires d'yeux. Parfois Dieu change d'avis. Il rappelle l'ange, qui, en partant, détache une paire d'yeux et les donne à celui ou celle qui, revenu du trépas, désormais voit toute chose avec ces yeux-là. Ce regard transparent : n'est-ce pas ce que nous devons rechercher dès maintenant ? ∎
Propos recueillis par Jean-Claude Noyé
Revue Prier N°256
dimanche 16 février 2014
LES COMPLEXES D'INFERIORITE
Folon
L'humilité ne consiste pas à se considérer comme inférieur,
mais à être affranchi de l'importance de soi.
Matthieu Ricard
LE PECHE AUJOURD'HUI
Ce que j'ai appelé liste serait pour moi : repérer dans ma vie les détails dans lesquels je m'emberlificote, quelles sont les bricoles dans lesquelles je me laisse submerger, les contrariétés qui m’attristent ; sont elles suffisamment importantes pour que je me laisse attristée par elles ?... etc… etc…
Tout ce qui m'attire vers la désolation (fruit du Malin) et non la consolation, fruit de l'Esprit
Je pense…
aux détails qui emberlificotent,
aux bricoles qui submergent,
aux contrariétés qui attristent,
à nos dysfonctionnements qui affolent
à nos enfermements qui bouchent l’avenir
à nos appétits de pouvoir qui ravagent la vie des autres et la nôtre
à nos amertumes qui gâchent les meilleurs moments
à nos rancœurs qui nous aveuglent
à nos entêtements qui frôlent l’absurde
à nos point d’honneur qui nous tournent la tête
à nos jalousies qui tricotent de l’injustice
à nos envies démesurées qui nient le réel
à nos peurs d’entreprendre les renouvellement de nous-mêmes et des institutions"
aux bricoles qui submergent,
aux contrariétés qui attristent,
à nos dysfonctionnements qui affolent
à nos enfermements qui bouchent l’avenir
à nos appétits de pouvoir qui ravagent la vie des autres et la nôtre
à nos amertumes qui gâchent les meilleurs moments
à nos rancœurs qui nous aveuglent
à nos entêtements qui frôlent l’absurde
à nos point d’honneur qui nous tournent la tête
à nos jalousies qui tricotent de l’injustice
à nos envies démesurées qui nient le réel
à nos peurs d’entreprendre les renouvellement de nous-mêmes et des institutions"
ou encore
à nos réticences à admettre comme important le point de vue des autres,
à nos lenteurs à discuter en paix pour chercher la meilleure position, et le compromis qui permet un progrès
à nos habitudes terreuses qui émoussent notre inventivité,
à nos lenteurs à discuter en paix pour chercher la meilleure position, et le compromis qui permet un progrès
à nos habitudes terreuses qui émoussent notre inventivité,
et j'opposais cette "liste" à celle des confessions d'antan : la gourmandise, le mensonge etc. etc.
Je ne la connais même plus... cette liste de péchés possibles que l'on était invité à cocher…
Nathalie Gadea - Site Garrigues et Sentiers
LA VRAIE SAGESSE- ST PAUL
Saint Paul- fresque Assise
Frères,
C’est bien une sagesse que nous proclamons devant ceux qui sont adultes dans la foi, mais ce n'est pas la sagesse de ce monde, la sagesse de ceux qui dominent le monde et qui déjà se détruisent. Au contraire, nous proclamons la sagesse du mystère de Dieu, sagesse tenue cachée, prévue par lui dès avant les siècles, pour nous donner la gloire. Aucun de ceux qui dominent ce monde ne l'a connue, car, s'ils l'avaient connue, ils n'auraient jamais crucifié le Seigneur de gloire. Mais ce que nous proclamons, c'est, comme dit l'Écriture : ce que personne n'avait vu de ses yeux ni entendu de ses oreilles, ce que le cœur de l'homme n'avait pas imaginé, ce qui avait été préparé pour ceux qui aiment Dieu.
Et c'est à nous que Dieu, par l'Esprit, a révélé cette sagesse. Car l'Esprit voit le fond de toutes choses, et même les profondeurs de Dieu.
C’est bien une sagesse que nous proclamons devant ceux qui sont adultes dans la foi, mais ce n'est pas la sagesse de ce monde, la sagesse de ceux qui dominent le monde et qui déjà se détruisent. Au contraire, nous proclamons la sagesse du mystère de Dieu, sagesse tenue cachée, prévue par lui dès avant les siècles, pour nous donner la gloire. Aucun de ceux qui dominent ce monde ne l'a connue, car, s'ils l'avaient connue, ils n'auraient jamais crucifié le Seigneur de gloire. Mais ce que nous proclamons, c'est, comme dit l'Écriture : ce que personne n'avait vu de ses yeux ni entendu de ses oreilles, ce que le cœur de l'homme n'avait pas imaginé, ce qui avait été préparé pour ceux qui aiment Dieu.
Et c'est à nous que Dieu, par l'Esprit, a révélé cette sagesse. Car l'Esprit voit le fond de toutes choses, et même les profondeurs de Dieu.
EPÎTRE DE SAINT PAUL 1CO2,6-10
samedi 15 février 2014
TAHAR BEN JELLOUN-ISLAM
Qui connaît aujourd’hui la poésie d’al-Hallaj, d’Ibn Arabi, de Jalal al-Din Rumi, d’Abu Yazid al-Bistami ? Cet islam n’est pas enseigné. Le wahhabisme, système dogmatique et fanatique de l’islam suivi par l’Arabie saoudite et d’autres pays du Golfe, se méfie du soufisme et des saints des autres religions. Pourtant, il est écrit dans le Coran, sourate II :
“Dis :
Nous croyons en Dieu ;
A ce qui nous a été révélé ;
A ce qui a été révélé à Abraham, à Ismaël, à Jacob et aux tribus ;
A ce qui a été donné à Moïse, à Jésus, aux prophètes, de la part de leur Seigneur.
Nous n’avons pas de préférence pour l’un d’entre eux ; nous sommes soumis à Dieu.” »
Par Tahar Ben Jelloun Membre de l’académie Goncourt, il vient de publier« Le Bonheur conjugal » (Gallimard, 2012).
MAURICE BELLET-EXTRAIT D'UNE CONFERENCE SUR LES JEUNES
Le chaotique, c'est par exemple, des jeunes qui, comme on dit, n’ont pas de repères, qui n’ont pas de
fixation. Il n’y a pas d'« en-amont », il n’y a pas quelque chose en amont d’eux et autour d’eux qui les
soutient, qui les maintient dans un chemin où il y a des progrès possibles, où ils savent séparer ce qui est
nuisible de ce qui est utile, ce qui est juste de ce qui est injuste, ce qui est censé de ce qui est fou. Ils ne
savent plus. Est-ce qu’on ne va pas trouver des gens commeça?
Ou alors, l’ordre monstrueux. Et l’ordre monstrueux, à l’heure actuelle, il peut prendre deux formes. Et nous baignons là-dedans ! Ça peut être cet ordre mondial baptisé joyeusement « économie » et qui bien entendu n’est pas seulement les fonctionnements économiques. C’est beaucoup plus que ça ! C’est la conjonction étonnante entre un individualisme forcené et une discipline également forcenée. Vous
savez, si on regarde de près la vie des gens telle qu’elle est vécue pour beaucoup, y compris pour des gens qui sont du bon côté de la fameuse ligne, on peut avoir l’impression qu’ils sont dans une discipline extrême.Mais avec quelque chose de menteur parce que ce qui constamment les occupe, les tire, les pousse, les contraint, c’est tellement souvent présenté sous le mode de « vous allez vous faire plaisir ».
Jean-Claude GUILLEBAUD a écrit un livre sur cela qui s’appelle « La tyrannie du plaisir ».
Ça peut donner cet ordre monstrueux qui est à la fois, par exemple, dominé par une technologie qui a sa
rationalité propre et qui est implacable et puis qui, en même temps, est dans une confusion humaine complète
Maurice Bellet-université d'été -extrait
fixation. Il n’y a pas d'« en-amont », il n’y a pas quelque chose en amont d’eux et autour d’eux qui les
soutient, qui les maintient dans un chemin où il y a des progrès possibles, où ils savent séparer ce qui est
nuisible de ce qui est utile, ce qui est juste de ce qui est injuste, ce qui est censé de ce qui est fou. Ils ne
savent plus. Est-ce qu’on ne va pas trouver des gens commeça?
Ou alors, l’ordre monstrueux. Et l’ordre monstrueux, à l’heure actuelle, il peut prendre deux formes. Et nous baignons là-dedans ! Ça peut être cet ordre mondial baptisé joyeusement « économie » et qui bien entendu n’est pas seulement les fonctionnements économiques. C’est beaucoup plus que ça ! C’est la conjonction étonnante entre un individualisme forcené et une discipline également forcenée. Vous
savez, si on regarde de près la vie des gens telle qu’elle est vécue pour beaucoup, y compris pour des gens qui sont du bon côté de la fameuse ligne, on peut avoir l’impression qu’ils sont dans une discipline extrême.Mais avec quelque chose de menteur parce que ce qui constamment les occupe, les tire, les pousse, les contraint, c’est tellement souvent présenté sous le mode de « vous allez vous faire plaisir ».
Jean-Claude GUILLEBAUD a écrit un livre sur cela qui s’appelle « La tyrannie du plaisir ».
Ça peut donner cet ordre monstrueux qui est à la fois, par exemple, dominé par une technologie qui a sa
rationalité propre et qui est implacable et puis qui, en même temps, est dans une confusion humaine complète
Maurice Bellet-université d'été -extrait
TEXTE DU PAPE FRANCOIS -CARÊME 2014- EXTRAIT- TROIS SORTES DE PAUVRETES
Misère matérielle, morale et spirituelle
Concrètement, les chrétiens sont invités à soulager tous ceux qui souffrent, en prenant en compte trois types de misères, qui parfois se recoupent : « la misère matérielle, la misère morale et la misère spirituelle ».
La misère matérielle, explique ainsi François, est « celle qui est appelée communément pauvreté et qui frappe tous ceux qui vivent dans une situation contraire à la dignité de la personne humaine ». Les chrétiens sont donc appelés à la soulager concrètement et à« soigner ces plaies qui enlaidissent le visage de l’humanité ».
Seconde forme de pauvreté, la misère morale « consiste à se rendre esclave du vice et du péché ». Le pape inclut dans cette catégorie à la fois ceux qui sont « dépendants de l’alcool, de la drogue, du jeu, de la pornographie », mais aussi ceux qui « perdu toute espérance », souvent« à cause de conditions sociales injustes ». « Dans ces cas, ajoute François, la misère morale peut bien s’appeler début de suicide. »
Enfin, la misère spirituelle, qui frappe « lorsque nous nous éloignons de Dieu et refusons son amour (...) car nous pensons nous suffire à nous-mêmes ». Cette pauvreté-là, celle du refus de Dieu, non moins grave pour le pape, devient alors « la voie de l’échec », dont « l'antidote véritable » est l'Evangile.
POURQUOI LES RICHES ONT GAGNE
La manière dont les banquiers et les financiers ont réduit à une peau de chagrin les mesures de régulation que les États voulaient prendre après la crise de 2008 l’illustre de façon éclatante. Les bonus les plus insolents sont repartis de plus belle dès 2009 » 4.
S’appuyant sur les travaux de Thomas Piketty 5, J.L. Servan-Schreiber montre comment la tendance lourde dans les pays occidentaux se manifeste par la juxtaposition d’une croissance autour de 1,5% pendant que les rendements des capitaux tournent autour de 5%. Et c’est le patron de la banque Goldman Sachs, dont on sait le rôle cynique qu’elle a jouée dans la crise grecque, qui célèbre ce triomphe de la rente jusqu’au délire : « Je ne suis qu’un banquier faisant le travail de Dieu. Cette phrase révélatrice et grotesque n’a pas été prononcée par un esprit dérangé, mais par le Primus inter pares des financiers de Wall Street, Lloyd Blankfein, patron de Goldman Sachs, la banque emblématique de la sécession des riches » 6.
Que le triomphe de l’argent et de l’individualisme apparaisse à un grand banquier de la planète comme « le travail de Dieu » donne la mesure de la perte des valeurs constitutives de nos sociétés.
Loin de se réfugier dans la complainte ou l’amertume critique, J.L. Servan-Schreiber voit dans l’interconnexion de tous les citoyens par les réseaux sociaux et l’essor puissant des ONG l’émergence d’une valeur montante dans les aspirations collectives. « Elle a, écrit-il, un joli nom, presque désuet, un peu oublié depuis la Révolution française. (…) Peut-être aura-t-elle dû attendre le XXIe siècle pour que son temps arrive : la fraternité » 7.
Bernard Ginisty- site Garrigues et sentiers
vendredi 14 février 2014
LES RELIGIONS
Les religions sont comme des routes différentes
convergeant vers un même point.
Qu'importe que nous empruntions des voies différentes,
pourvu que nous arrivions au même but.
Gandhi
dimanche 9 février 2014
NAITRE A NOUVEAU-NICODEME
Tous les Hérode de la terre tueront les innocents par peur d’une naissance qui « renverserait leurs trônes ».
Il paraît que ce n’est pas sérieux de naître quand on est vieux. Or il s’agit de la seule chose vraiment importante. C’est ce que Jésus explique à un maître en Israël, le fameux Nicodème, intellectuel de l’époque qui, courageux mais pas téméraire, vint le trouver de nuit. À cet homme de savoir et de pouvoir qui s’attendait à une discussion entre « maîtres », le Christ suggère de naître. Or, pour naître, il est invité à être attentif au souffle de l’Esprit dont, lui dit Jésus : « tu ne sais ni d’où il vient ni ou il va » 2. Quelle déprise ! A quoi bon nos sagesses, nos constructions, nos certitudes, nos économies, nos carrières si le souffle de l’Esprit peut nous faire appareiller pour de nouvelles aventures ?
source Garrigues et Sentiers
PAPE FRANCOIS
|
PAPE FRANÇOIS
vendredi 7 février 2014
mercredi 5 février 2014
LE BOUDDHISME
Le bouddhisme est une religion où Dieu est en toute chose. Tous les êtres humains peuvent devenir bouddha, leur bouddhéité existe en eux — mais pas seulement les êtres humains : dans toute la nature existe une possibilité de bouddhéité ; l'eau, les plantes, la terre sont égales en vie. Il n'y a pas de différence. Un jardin japonais est une prière. »
En Orient, le temps tourne en cycles, sans origine ni fin.
dimanche 2 février 2014
CHRISTIANE SINGER-PENSEE
Tu connaîtras la justesse de ton chemin à ce qu’il t’aura rendu heureux » (Aristote).
Fragments d'un long voyage- Christiane Singer.
Fragments d'un long voyage- Christiane Singer.
CONSOLATION POUR LES STRESSES DE LA VIE
DIEU EST AMOUR.CELUI QUI DEMEURE DANS L'AMOUR DEMEURE EN DIEU
ET DIEU DEMEURE EN LUI
........................................................................
IL N'Y A PAS DE CRAINTE DANS L'AMOUR;
AU CONTRAIRE LE PARFAIT AMOUR BANNIT LA CRAINTE
Epître de saint Jean 4
ET DIEU DEMEURE EN LUI
........................................................................
IL N'Y A PAS DE CRAINTE DANS L'AMOUR;
AU CONTRAIRE LE PARFAIT AMOUR BANNIT LA CRAINTE
Epître de saint Jean 4
FEMMES-MERES
Berthe Morisot
A vous, femmes que j'ai croisées et qui m'avezmarquées, voici le message que je viens de recevoir et que je voudrais vous
faire suivre ......
La dernière conférence, du cours du soir à Stanford,
traitait du rapport entre le corps et l’esprit, de la relation du
stress et de la maladie.
L’orateur (patron du département Psychiatrie à Stanford) a, entre
autre, affirmé que l’une des meilleures choses que l’homme puisse
faire pour sa santé est d’avoir une épouse alors que pour la femme, la
meilleure des choses à faire pour être en bonne santé est d’entretenir
ses relations avec ses amies.
Tout l’auditoire a éclaté de rire, mais il était sérieux.
Les femmes ont des relations différentes entre elles qui engendrent
des systèmes de soutien grâce auxquels elles gèrent les différents
stress et les difficultés de la vie.
Du point de vue physique, ces bons moments “entre filles” nous aident
à produire plus de sérotonine – un neurotransmetteur qui aide à
combattre la dépression et qui engendre une sensation de bien-être.
Les femmes partagent leurs sentiments alors que les rapports amicaux
entre hommes tournent souvent autour de leurs activités.
Il est très rare que ceux-ci passent un bon moment ensemble pour
parler de ce qu’ils ressentent ou du déroulement de leur vie
personnelle.
Parler du boulot ? Oui. De sport ? Oui. De voitures ? Oui. De pêche,
de chasse, de golf ? Oui. Mais de ce qu’ils ressentent ? Rarement.
Les femmes font cela depuis toujours. Nous partageons – du fond de
notre âme – avec nos sœurs/mères, et apparemment ceci est bon pour la
santé.
L’orateur explique aussi que de passer du temps avec une amie est tout
aussi important pour notre état général que de faire du jogging ou de
faire de la gym.
Il y a une tendance à penser que lorsque nous faisons de l’exercice
nous soignons notre santé, notre corps, alors que lorsque nous passons
du temps avec nos amies nous perdons du temps et que nous devrions
nous acquitter de choses plus productives – ceci est faux.
Ce professeur affirme que le fait de ne pas créer et maintenir des
relations personnelles de qualité est aussi dangereux pour notre santé
que de fumer !Donc, chaque fois que vous passez du temps avec vos amies, pensez que
vous faites bien, félicitez-vous de faire quelque chose de positif
pour votre santé.
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