Christian Bobin- La grande vie
mardi 30 décembre 2014
LES ANIMAUX
Christian Bobin- La grande vie
lundi 29 décembre 2014
POURQUOI TANT DE DIVERSITE? -SAINTE THERESE DE L'ENFANT JESUS
Longtemps, je me suis demandé pourquoi le Bon Dieu avait des préférences, pourquoi toutes les âmes ne recevaient pas un égal degré de grâces... Jésus a daigné m'instruire de ce mystère, il a mis devant mes yeux le livre de la nature et j'ai compris que toutes les fleurs qu'il a créées sont belles, que l'éclat de la rose et la blancheur du lys n'enlèvent pas le parfum de la petite violette ou la simplicité ravissante de la pâquerette. J'ai compris que si toutes les petites fleurs voulaient être des roses, la nature perdrait sa parure printanière, les champs ne seraient plus émaillés de fleurettes.
Ainsi en est-il dans le monde des âmes qui est le jardin de Jésus. Il a voulu créer les grands saints qui peuvent être comparés au lys et aux roses mais il en a créé aussi de plus petits et ceux-ci doivent se contenter d'être des pâquerettes ou des violettes destinées à réjouir les regards du Bon Dieu lorsqu'il les abaisse à ses pieds ; la perfection consiste à faire sa volonté, à être ce qu'il veut que nous soyons.
J'ai compris encore que l'amour de Notre Seigneur se révèle aussi bien dans l'âme la plus simple qui ne résiste en rien à sa grâce que dans l'âme la plus sublime ; en effet le propre de l'amour étant de s'abaisser, si toutes les âmes ressemblaient à celles des Saints docteurs qui ont illuminé l'Église par la clarté de leur doctrine, il semble que le Bon Dieu ne descendrait pas assez bas en venant jusqu'à leur coeur, mais il a créé l'enfant qui ne sait rien et ne fait entendre que de faibles cris, il a créé le pauvre sauvage n'ayant pour se conduire que la loi naturelle et c'est jusqu'à leur coeur qu'il daigne s'abaisser, ce sont là ses fleurs des champs dont la simplicité le ravit. En descendant ainsi le Bon Dieu montre sa grandeur infinie. De même que le soleil éclaire en même temps les cèdres et chaque petite fleur comme si elle était seule sur la terre, de même Notre Seigneur s'occupe aussi particulièrement de chaque âme comme si elle n'avait pas de semblables.
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (1873-1897), carmélite, docteur de l'Église
Manuscrit autobiographique A, 2r°- 3r°
Ainsi en est-il dans le monde des âmes qui est le jardin de Jésus. Il a voulu créer les grands saints qui peuvent être comparés au lys et aux roses mais il en a créé aussi de plus petits et ceux-ci doivent se contenter d'être des pâquerettes ou des violettes destinées à réjouir les regards du Bon Dieu lorsqu'il les abaisse à ses pieds ; la perfection consiste à faire sa volonté, à être ce qu'il veut que nous soyons.
J'ai compris encore que l'amour de Notre Seigneur se révèle aussi bien dans l'âme la plus simple qui ne résiste en rien à sa grâce que dans l'âme la plus sublime ; en effet le propre de l'amour étant de s'abaisser, si toutes les âmes ressemblaient à celles des Saints docteurs qui ont illuminé l'Église par la clarté de leur doctrine, il semble que le Bon Dieu ne descendrait pas assez bas en venant jusqu'à leur coeur, mais il a créé l'enfant qui ne sait rien et ne fait entendre que de faibles cris, il a créé le pauvre sauvage n'ayant pour se conduire que la loi naturelle et c'est jusqu'à leur coeur qu'il daigne s'abaisser, ce sont là ses fleurs des champs dont la simplicité le ravit. En descendant ainsi le Bon Dieu montre sa grandeur infinie. De même que le soleil éclaire en même temps les cèdres et chaque petite fleur comme si elle était seule sur la terre, de même Notre Seigneur s'occupe aussi particulièrement de chaque âme comme si elle n'avait pas de semblables.
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (1873-1897), carmélite, docteur de l'Église
Manuscrit autobiographique A, 2r°- 3r°
dimanche 28 décembre 2014
DALAI LAMA- PENSEE
Essayez de voir pourquoi vous vous donnez perdant dès le départ.
Vous ne trouverez aucune raison valable. Le problème vient de votre façon de penser, non d'une incapacité réelle.
Dalai LAMA
L'EXPLOSION DE LA RELIGION- MAURICE BELLET
L'enjeu, c'est ce qui donne aux humains de quoi vivre, humainement vivre par ce qui leur permet d'assumer leur condition.
Alors, la religion explose au-delà du cercle où nous l'avons enfermée. Elle rouvre des chemins oubliés. Elle éveille. Elle offre voie et demeure.
C'est ce que nous abordons ici à propos de l’Évangile, et de ce qui l'a trop souvent défait.
BELLET, M., L'explosion de la religion, Bayard, Paris, 2014, 154 p.
samedi 27 décembre 2014
LE PAPE FRANCOIS I A LA CURIE ROMAINE- DISCOURS REVOLUTIONNAIRE
courageux....
www.gariguesetsentiers.org- lire la suite
LES 15 maladies spirituelles
1. La maladie de se sentir immortel
2. La maladie du marthalisme [de sainte Marthe] de l’excès d’activité
3. Lla maladie de la pétrification mentale et spirituelle
4. La maladie de l’excès de planification et de fonctionnarisme
5. La maladie de la mauvaise coordination
6. La maladie de l’Alzheimer spirituel
7. La maladie de la rivalité et de la vaine gloire
8. La maladie de la schizophrénie existentielle
9. La maladie des bavardages, des murmures, et des commérages
10. La maladie de diviniser les chefs
11. La maladie de l’indifférence envers les autres
12. La maladie du visage funèbre
13. La maladie d’accumuler
14. La maladie des cercles fermés
15. La maladie du profit mondain, des exhibitionnistes
2. La maladie du marthalisme [de sainte Marthe] de l’excès d’activité
3. Lla maladie de la pétrification mentale et spirituelle
4. La maladie de l’excès de planification et de fonctionnarisme
5. La maladie de la mauvaise coordination
6. La maladie de l’Alzheimer spirituel
7. La maladie de la rivalité et de la vaine gloire
8. La maladie de la schizophrénie existentielle
9. La maladie des bavardages, des murmures, et des commérages
10. La maladie de diviniser les chefs
11. La maladie de l’indifférence envers les autres
12. La maladie du visage funèbre
13. La maladie d’accumuler
14. La maladie des cercles fermés
15. La maladie du profit mondain, des exhibitionnistes
LA RECHERCHE PURE
Non, c'est la grandeur de l'homme de faire de la recherche pure, de dévoiler à ses frères humains les merveilles de la création en ne diminuant pas leur portée métaphysique :
" Religion et science mènent ensemble une bataille commune dans une incessante croisade, croisade qui ne s'arrête jamais, contre le scepticisme et contre le dogmatisme, contre l'ignorance et contre la superstition, et le cri de ralliement pour cette croisade a toujours été et sera toujours «jusqu'à Dieu»".
MAX PLANCK - Nobel 1919
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mardi 23 décembre 2014
NOËL- UNE LUMIERE DANS LA NUIT
Giotto- détail
Vous avez raison de fixer votre regard comme sur une lampe brillant dans un lieu obscurjusqu'à ce que luise le jour et que l'étoile du matin se lève dans vos coeurs
II Epître de Pierre 1,19
Ce n'est pas sur ce que tu as été ni sur ce que tu es que te juge la Miséricorde,
c'est sur ce que tu as désir d'être.
Il n'y a pas d'homme condamné.
Maurice Bellet
Je ne prendrai pas la tête d’un cortège. Je voudrais simplement te dire, là où tu es, d’habiter la solitude qu’il creuse en toi, et de gravir l’échelle qu’il donne à chacun, jusqu’à ce que nous nous retrouvions en haut, tous ensemble, quand nous découvrirons que notre labeur n’était pas si vain et que nos heures les plus silencieuses nous disaient déjà l’universel.
Philippe Mac Leod-extrait
dimanche 21 décembre 2014
L'EAU VIVE
Oui, notre Dieu a cessé d’être UTILE. Il est DON gratuit (Jn 4-10). Pour qui a goûté au DON, il est pourtant plus qu’indispensable (D. Bonhoeffer). Il est Source d’eau vive que rien n’arrête ni ne retient. Il est manne. Il est celui qu’on ne peut même pas nommer et à qui l’auteur biblique si subtile d’Exode 3-14 fait dire l’énigmatique "Je suis qui je serai…" qui traverse toute la tradition biblique et l’histoire des hommes…
L’identité-même de Dieu n’est-elle pas là : le DON GRATUIT, hier, aujourd’hui, demain ? Identité qui devient nôtre à la mesure où nous devenons Don, à notre tour. Selon la splendide devise de Pierre Ceyrac : "Tout ce qui n’est pas donné, est perdu". Qu’ajouter à cela ?
Ne construisons plus de citernes. Ne devenons pas citerne nous-même : ça croupit et ça ne tient pas l’eau. Allons sans cesse à la Source vive et buvons-y avec tous les autres.
Alain Dupuis
http://web91se.blogspot.be/2012/12/boire-aux-citernes-ou-la-source.html
L'EN BAS - MAURICE BELLET
O toi, qui que tu sois, si profond soit l'en bas, si dure
la déréliction, si humiliant ton vice, si triste et sans but la vie
qui te reste à finir de vivre, si du moins tu gardes en l'espace le
plus secret de ton cœur, là-même où tu ne sais pas, un peu de
cette lumière, un peu de cet espoir qui te sépare de la grande
mort, un désir, un amour obscur, une foi sans mot sans visage,
si du moins commence en toi (sans même que tu le saches) la
lointaine aurore d'humanité, alors, frère, sœur, tu es des nôtres.
La Traversée de l'en-bas, pp.12-13 ; 153-156- MAURICE
BELLET
C'EST NOEL CHAQUE FOIS....CHANT
Martorana- Sicile- Mosaïques
C'est Noël chaque fois qu'on essuie une larme dans les yeux d'un enfantC'est Noël chaque fois qu'on dépose les armes chaque fois qu'on s'entend
C'est Noël sur la terre chaque fois qu'on arrête une guerre et qu'on ouvre ses mains
C'est Noël chaque fois qu'on force la misère à reculer plus loin
C'est Noël sur la terre chaque jour. Car Noël, ô mon frère, c'est l'Amour
C'est Noël quand nos coeurs oubliant les offenses sont vraiment fraternels
C'est Noël quand enfin se lève l'espérance d'un amour plus réel
C'est Noël quand soudain se taisent les mensonges faisant place au bonheur
Et qu'au fond de nos vies, la souffrance qui ronge trouve un peu de douceur
C'est Noël sur la terre chaque jour. Car Noël, ô mon frère, c'est l'Amour
C'est Noël dans les yeux de l'ami qu'on visite sur son lit d'hôpital
C'est Noël dans le coeur de tous ceux qu'on invite pour un bonheur normal
C'est Noël dans les mains de celui qui partage aujourd'hui notre pain
C'est Noël quand le gueux oublie tous les outrages et ne sent plus sa faim.
C'est Noël sur la terre chaque jour. Car Noël, ô mon frère, c'est l'Amour
samedi 20 décembre 2014
vendredi 19 décembre 2014
LA TENDRESSE- MAURICE BELLET- BEAU TEXTE
La tendresse est le labeur incessant pour que tout enfant d'humain, homme ou femme, ait sa mesure et sa grâce. A chacun selon ses besoins ! A chacun selon le don qui est en lui — qu'il déploie gaiement toute sa puissance ! La tendresse est grâce : elle ne force rien, elle ne se raidit pas par devoir et volonté, elle ne s'impose pas, elle n'envahit pas la vie des autres, elle ne larmoie pas, elle ne disserte pas, elle n'explique pas. Elle est simplement là, ferme et agissante, bon espace libre où respirer, nourriture première du cœur des vivants.
La tendresse n'agit pas comme agissent les pouvoirs. Elle se tient avec distance et réserve, elle laisse à qui a faim de vivre tout son espace de vie, à qui a faim d'être entendu tout son espace de parole, elle laisse être, enfin, sans réserve et sans mesure.
Elle est douceur, plaisir d'être ensemble, travail pour le bien, franchise et gaieté.
La tendresse est le réel, c'est les choses et les gens, c'est le visage du monde, la mémoire, le rêve et le poids des jours.
C'est la table servie, le vin versé, les convives, la parole entre eux, la paix.
C'est la lumière entre les arbres, au commencement du matin.
C'est le souffle profond, quand vient l'heure du soulagement et de la vérité.
C'est le corps aimant, c'est la marche au bord de la mer, c'est la veillée à la maison, c'est le premier jour et la cent millième fois.
C'est la foule et le solitaire, c'est le travail, c'est la douleur, c'est la détresse elle-même : car la tendresse sauve tout.
MAURICE BELLET- LA VOIE- SEUIL 1982- EXTRAIT
A BRUXELLES
Des sans-abris se sont installés sous le pont de la Gare du Midi. Malgré le froid et les conditions difficiles, ils ne souhaitent pas loger au Samu social de peur de perdre le peu qu'ils possèdent.
Depuis quelques semaines, le pont de la Gare du midi est devenu l'abri des sans-abri. Si vous faites partie de ceux qui prennent le tram à la Gare du Midi, vous les avez certainement vus. Matelas, couvertures et sacs à vêtements sont alignés sur le trottoir, et un petit nombre de personnes, une trentaine, couche sous le pont de la Gare du Midi.
Selon certains travailleurs de rue, ils ne sont que de passage et ne veulent pas aller loger au Samu social, de peur de perdre leurs maigres biens matériels, c'est-à-dire un matelas et quelques sacs.
Selon certains travailleurs de rue, ils ne sont que de passage et ne veulent pas aller loger au Samu social, de peur de perdre leurs maigres biens matériels, c'est-à-dire un matelas et quelques sacs.
Si les températures chutent en dessous du zéro, la gare est susceptible de leur ouvrir ses portes et mettre ainsi un espace à disposition de ces personnes.
Et chaque jour, des associations, mais aussi des particuliers apportent des boissons et de la nourriture à ces SDF.
Et chaque jour, des associations, mais aussi des particuliers apportent des boissons et de la nourriture à ces SDF.
PRIERE DE NOËL
FRANCOISE BURTZ
Jésus, là où Tu es né, au milieu de Joseph et de Marie, ta crèche n’était pas fermée.
Tout le monde pouvait entrer.
Jésus, quand Tu es né, Tu as voulu que tout le monde puisse venir Te voir
parce que Tu es venu pour tout le monde.
Tout le monde pouvait entrer.
Jésus, quand Tu es né, Tu as voulu que tout le monde puisse venir Te voir
parce que Tu es venu pour tout le monde.
Avant que Tu ne naisses, Jésus, Joseph et Marie n’avaient trouvé
que des maisons aux portes fermées : fermées au secret de Dieu.
Ils ont trouvé ouverte une étable, une pauvre étable.
Mon cœur, il peut aussi être ouvert ou fermé pour aimer.
Mes mains, elles peuvent aussi être ouvertes ou fermées pour donner.
Ma vie, elle peut aussi être ouverte ou fermée pour faire vivre.
que des maisons aux portes fermées : fermées au secret de Dieu.
Ils ont trouvé ouverte une étable, une pauvre étable.
Mon cœur, il peut aussi être ouvert ou fermé pour aimer.
Mes mains, elles peuvent aussi être ouvertes ou fermées pour donner.
Ma vie, elle peut aussi être ouverte ou fermée pour faire vivre.
Aujourd’hui, Jésus, Tu ne nais plus dans une étable ;
mais Tu veux naître, dire le secret de Dieu,
dans toutes les maisons, dans tous les cœurs.
Tu veux déposer le baiser de Dieu sur tous les visages.
Tu veux des millions de crèches pour habiter le monde.
Tu veux des millions de cœurs pour donner ta paix sur la terre.
Tu veux de smillions de visages pour donner la paix de Dieu.
Tu veux des millions de Noëls pour donner ton Noël.
Ouvre les maisons fermées par la peur ou par la richesse.
Ouvre les cœurs fermés par le chagrin ou par l’égoïsme.
Ouvre les visages fermés par la colère ou par le manque d’amour.
mais Tu veux naître, dire le secret de Dieu,
dans toutes les maisons, dans tous les cœurs.
Tu veux déposer le baiser de Dieu sur tous les visages.
Tu veux des millions de crèches pour habiter le monde.
Tu veux des millions de cœurs pour donner ta paix sur la terre.
Tu veux de smillions de visages pour donner la paix de Dieu.
Tu veux des millions de Noëls pour donner ton Noël.
Ouvre les maisons fermées par la peur ou par la richesse.
Ouvre les cœurs fermés par le chagrin ou par l’égoïsme.
Ouvre les visages fermés par la colère ou par le manque d’amour.
Jésus, viens ouvrir nos sourires et nos lèvres,
viens ouvrir nos maisons et nos cœurs pour dire avec Toi :
Gloire à Dieu, notre Père !
viens ouvrir nos maisons et nos cœurs pour dire avec Toi :
Gloire à Dieu, notre Père !
Frère Élie Maréchal
site - Spiritualité 2000
UN CONTE DE NOËL
C'était quelques jours avant Noël, dans une famille pauvre. Une fillette avait son petit frère, Emmanuel, qu'elle adorait, qui se mourait d'une tumeur au cerveau. Ses parents avaient tout fait pour le sauver. Toutes leurs maigres économies y étaient passées ; rentrant un jour, épuisé, après un ultime échec, le papa s'affala sur une chaise et dit à sa femme qui avait les larmes aux yeux : « Tu sais, chérie, c'est fini. Seul un miracle pourrait le sauver. »
La petite fille, dans un coin de la pièce, avait suivi cette conversation murmurée. Elle alla dans sa chambre, prit sa tirelire cachée dans un coin, vida les pièces sur son lit et les compta soigneusement : un franc et onze centimes. Elle referma la petite boîte, la mit dans sa poche, sortit en secret et se rendit à la pharmacie. Lorsque son tour vint, elle s'approcha du comptoir, se hissa sur la pointe des pieds et elle aligna ses pièces devant le pharmacien étonné.
« Qu'est-ce que tu veux ma petite ? - C'est pour mon petit frère. Il est très malade et je viens acheter un miracle. - Que racontes-tu ? - Il a un gros bouton qui lui pousse dans la tête, et papa a dit qu'il fallait un miracle pour le sauver. Alors je suis venue pour acheter un miracle. »
« Qu'est-ce que tu veux ma petite ? - C'est pour mon petit frère. Il est très malade et je viens acheter un miracle. - Que racontes-tu ? - Il a un gros bouton qui lui pousse dans la tête, et papa a dit qu'il fallait un miracle pour le sauver. Alors je suis venue pour acheter un miracle. »
Le pharmacien répondit, avec un petit sourire attristé
« Désolé, ma petite, mais nous ne vendons pas de miracles ici... »
Il y avait, dans la pharmacie, un grand monsieur bien habillé, qui écoutait cette étrange conversation. Il s'approcha de la fillette, qui ramassait ses pièces, les yeux remplis de larmes.
« Désolé, ma petite, mais nous ne vendons pas de miracles ici... »
Il y avait, dans la pharmacie, un grand monsieur bien habillé, qui écoutait cette étrange conversation. Il s'approcha de la fillette, qui ramassait ses pièces, les yeux remplis de larmes.
« Pourquoi pleures-tu petite ? - Monsieur le pharmacien ne veut pas me vendre un miracle... C'est pour sauver mon petit frère Emmanuel, qui est très malade. - Combien as-tu ? - Un franc et onze centimes... mais vous savez je peux trouver plus. - Ce n'est pas nécessaire ; c'est exactement le prix d'un miracle ! Amène-moi chez toi, je voudrais voir ton frère, ton papa et ta maman. »
Le monsieur bien habillé n'était autre qu'un des plus grands chirurgiens du cerveau. Il opéra l'enfant et Emmanuel rentra à la maison quelques semaines plus tard complètement guéri. Le miracle avait coûté... un franc et onze centimes... plus, bien sûr, l'amour et la foi d'une enfant.
Ce conte est tiré d'une histoire qui s'est vraiment déroulée en Inde, et a été rapportée par le Père Ceyrac dans Mes racines sont dans le Ciel (Presses de la Renaissance, 135 p.,9,50 €).
Si vous souhaitez recevoir chaque jour un texte spirituel choisi par le diacre Marc abonnez-vous à son blogue
Ce conte est tiré d'une histoire qui s'est vraiment déroulée en Inde, et a été rapportée par le Père Ceyrac dans Mes racines sont dans le Ciel (Presses de la Renaissance, 135 p.,9,50 €).
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www.seraphim-marc-elie.fr
mercredi 17 décembre 2014
PERE NOËl OU JESUS
Duccio- Sienne
La naissance dont-il est question est celle d'un certain Jésus de Nazareth né il y a un peu plus de 2000 ans.
Je dis ça parce qu'étant donné que vous n'avez pas interdit les illuminations de Noël, je suppose que vous ignoriez ce détail. Voyez-vous, Noël n'est pas l'anniversaire de la naissance du Père Noel ( je suis désolé si je casse ici une croyance ancrée en vous ) mais bien celle de ce Jesus.
Interdire une crèche sans interdire toute manifestation publique de cette fête est aussi stupide que si vous autorisiez la fête de l'andouillette tout en interdisant la consommation d'andouillette le jour de la fête de l'andouillette.
La crèche c'est ce qu'on appelle une tradition. Et ne me faites pas croire, Monsieur le Tribunal, que le principe de la tradition vous est étranger. Sinon comment expliquer que les magistrats exercent leur métier dans un costume aussi ridicule si ce n'est parce qu'il est le fruit d'une tradition ?
Vous êtes un briseur de rêves Monsieur, vous êtes un étouffeur de sens.
La crèche c'est Noël et Noël c'est la crèche. La crèche c'est aussi l'histoire d'une famille qui faute de droit opposable au logement est venue se réfugier dans une étable. C'est un signe d'espoir pour tous
les sans logis.
les sans logis.
www.seraphim-marc-elie.fr (extrait)
samedi 13 décembre 2014
CHANGER DE REGARD
Alexandre Jollien
LA CRECHE ET LA CROIX
vendredi 12 décembre 2014
II EPÎTRE DE SAINT PAUL 9,7
SANS CHAGRIN NI CONTRAINTE
CAR DIEU AIME CELUI QUI DONNE AVEC JOIE
II Epître de Saint Paul aux Corinthiens 9,7
jeudi 11 décembre 2014
LA JOIE- CHRISTIAN BOBIN
Il n’y a guère que les enfants pour la voir. Les enfants, les saints, les chiens errants.
Et toi. Tu l’attrapes au vol, tu la redonnes aussitôt, il n’y a rien d’autre à en faire.
Et tu ris, tu ne sais que rire devant tant de richesse donnée, reçue.
Tu as pourtant affaire, comme chacun, à cette chose terrible dans ta vie, à cette ombre terriblement lourde, dure, âpre.
Tu lui fais place comme au reste. Tu ouvres la porte à la tristesse si aimablement qu’elle en est perdue, qu’elle en perd ses manières sombres et qu’on ne la reconnaît plus.
La grâce se paie toujours au prix fort. Une joie infinie ne va pas sans un courage également infini.
Dans tes rires c’est ton courage que j’entendais: un amour de la vie si puissant que même la vie ne pouvait plus l’assombrir.
extrait de "La plus que vive "
Christian Bobin
mardi 9 décembre 2014
LE MAL COSMIQUE
Le champ de bataille contre le mal, le mal cosmique, se trouve dans notre propre coeur et que l’ultime racine du péché réside dans l’orgueil... cette véritable semence de mort qui fait peser sur toute l’humanité les ténèbres du désespoir. Archimandrite Sophrony (1896-1994) |
Citation n° 1786: Archimandrite Sophrony (1896 -1994), Moine, ermite et père spirituel |
LES MUSULMANS- LES TERRORISTES
Je crois sincèrement que l'on ne peut pas dire que tous les musulmans sont des terroristes. On ne peut pas le dire. De même que l'on ne peut pas dire que tous les chrétiens sont tous des fondamentalistes. Nous en avons aussi. Toutes les religions ont ce genre de groupes. J'ai dit au président qu'il serait beau que tous les leaders musulmans, leaders politiques, leaders religieux, leaders académiques, disent clairement, condamnent clairement ces actes. Cette parole des leaders, de tous ces leaders, aiderait la majorité des peuples musulmans, vraiment. Nous avons tous besoin d'une condamnation mondiale de la part de tous les musulmans. Que ceux qui ont l'identité musulmane disent l'islam ce ne sont pas les terroristes ! le Coran ce n'est pas cela ! »
« Nous devons toujours distinguer la proposition d'une religion, de l'usage concret ....
Extrait Garrigues et Sentiers- Jean Marie Guénoi Après le voyage du pape François I en Turquie
CASTERMANE- L'AMOUR UNE PRESENCE- TEMPS DE L'AVENT
Avec l’Avent commence le cycle liturgique par lequel l’Église éduque le chrétien à habiter le temps. Alors que les rythmes sociétaux ne cessent de nous conduire à remplir consciencieusement les cases de nos agendas qui nous rassurent sur notre productivité (« time is money ») et le nombre de nos relations, la spiritualité de l’Avent nous libère de cette frénésie de consommer le temps pour retrouver le sens de l’attente.
La liturgie n’est pas une pièce de théâtre où l’on jouerait un scénario écrit d’avance. Tout le paradoxe chrétien consiste à la fois à attendre et à savoir que le royaume est déjà là, parmi nous 1. L’Évangile se situe toujours dans le présent. Il est fait de récits courts, de guérisons et de vocations personnelles où la réponse doit être immédiate : « Va, ta foi t’a sauvé », « Viens et suis moi ». Il n’y a pas de longues maturations intellectuelles ou ascétiques, mais la découverte fulgurante d’un « déjà là » à la fois « déjà là » mais « au-delà » de notre perpétuel débat intérieur.
Extrait site Garrigues et sentiers.
LIVRE DES CANTIQUES- AVENT-TEMPS D'ATTENTE
GIOTTO- Padoue-chapelle Scrovegni-détail
* Livre du Cantique des cantiques, chapitre 5, verset 9
vendredi 5 décembre 2014
SI QUELQU'UN VEUT VENIR A MA SUITE, QU'IL SE RENIE LUI-MÊME ET PRENNE SA CROIX.... MARC 8,34
L’être qui a eu à vivre la mort à soi-même a été dépouillé des illusions, des prétentions, des simagrées du moi et a atteint une certaine impersonnalité.
Il est simple, modeste, il aime le silence, le retrait, se tient au contact de ses ressources et à l’écoute de sa nécessité.
Après s’être éprouvé, il ne craint plus de s’abandonner au non-vouloir, de s’immerger dans la tiédeur de la source.
Se lover au plus intime de soi est même ce qui est recherché…
Être un – soit n’être plus divisé, ne plus souffrir de la dualité – est une jouissance extrême.
Qui a connu cette jouissance ne cesse plus de vouloir la connaître à nouveau.
Toutes limites abolies, reployé en son centre mais ouvert au monde, l’être se trouve projeté hors du temps, et la vie qui soudain surabonde le submerge d’un amour sans raison.
Charles Juliet, Entretien avec Fabienne Verdier, Albin Michel, 2007, p. 16.
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