Je veux être ce chiot qui se nourrit de miettes qui tombent du ciel, de la table du roi. Car une miette de ta parole suffit à nourrir ma miette de foi. Une miette de ton regard suffit pour retrouver courage. Un rien de ta présence emplit ma vie entière, la dilate, l’ancre là où elle doit être, en son port, près de toi.
Rien qu’une miette. Rien de plus.
Je suis de cette meute de petits chiens qui jouent et sautent autour des convives, pour grignoter ici un os de poulet, là une croute de fromage. Animal docile, impur peut-être. Dédaigné sans doute, à tout le moins au temps de Jésus. Fidèle pourtant.
Commentaire de Soeur ANNE LECU- MATT 15,21-28-- SITE SIGNES DANS LA BIBLE
vendredi 29 août 2014
PENSEES- LE BIEN - LE MAL
Le bien, c’est de maintenir et de favoriser la vie ; le mal, c’est de détruire la vie et de l’entraver.
Albert Schweitzer
***Qu’est-ce qui reste quand il ne reste rien ? Ceci : que nous soyons humains envers les humains,
qu’entre nous demeure l’entre nous qui nous fait hommes.
Maurice Bellet
***
GAZA- ISAIE 53
chétive, enracinée dans une terre aride.
Il n'était ni beau ni brillant pour attirer nos regards, son
extérieur n'avait rien pour nous plaire.
Il était méprisé, abandonné de tous, homme de douleurs,
familier de la souffrance, semblable au lépreux dont on se
détourne ; et nous l'avons méprisé, compté pour rien.
Livre d'ISAÏE 53, 1...
mercredi 27 août 2014
MAURICE BELLET- LA DIVINE DOUCEUR
La divine douceur est paix, profonde paix, paix miséricordieuse, apaisement.
C’est une main douce et maternelle qui sait, qui conforte, qui répare sans heurt, qui remet dans sa juste place. C’est un regard comme celui de la mère sur l’enfant naissant. C’est une oreille attentive et discrète, que rien n’effraie, qui ne juge pas, qui prend toujours le parti du bon chemin d’homme, où l’on pourra vivre même l’invivable.
C’est une main douce et maternelle qui sait, qui conforte, qui répare sans heurt, qui remet dans sa juste place. C’est un regard comme celui de la mère sur l’enfant naissant. C’est une oreille attentive et discrète, que rien n’effraie, qui ne juge pas, qui prend toujours le parti du bon chemin d’homme, où l’on pourra vivre même l’invivable.
Elle est ferme comme la bonne terre sur qui tout repose. On peut s’appuyer sur elle, penser sans crainte. Elle est assez solide pour supporter la détresse, l’angoisse, l’agression, pour tout supporter sans faiblir ni dévier. Elle est constante comme la parole du père qui ne plie pas. Ainsi est-elle le lieu sûr, où je cesse d’être à moi-même frayeur.
Maurice Bellet-théologien
BEAU TEXTE DE MAURICE BELLET
Il n'y a pas d'homme condamné
Si quelqu'un se trouve alors sans Dieu
sans pensée, sans images, sans mots
reste du moins pour lui
ce lieu de vérité :
aimer son frère qu'il voit.
S'il ne parvient pas à aimer
parce qu'il est noué dans sa détresse,
seul, amer, affolé,
reste du moins ceci :
de désirer l'amour.
Et si ce même désir
lui est inaccessible,
à cause de la tristesse et de la cruauté
où il est comme englouti,
reste encore qu'il peut désirer
de désirer l'amour.
Et il se peut que ce désir humilié,
Et il se peut que ce désir humilié,
justement parce qu'il a perdu
toute prétention, touche le coeur
du coeur de la divine tendresse.
Maurice Bellet, Incipit (DDB)
Maurice Bellet, Incipit (DDB)
ABD AL MALIK
"Il y eut temps où je faisais reproche à mon prochain
Si sa vie n’était pas proche de la mienne
Mais à présent mon cœur accueille toute forme
Il est une prairie pour les gazelles
Un cloître pour les moines
Un temple pour les idoles
Une Kaaba pour le pèlerin
Les tables de la Thora et le livre du Coran
Je professe la religion de l’amour et quelle que soit
La direction que prenne sa monture, cette religion est ma religion et ma foi "
Si sa vie n’était pas proche de la mienne
Mais à présent mon cœur accueille toute forme
Il est une prairie pour les gazelles
Un cloître pour les moines
Un temple pour les idoles
Une Kaaba pour le pèlerin
Les tables de la Thora et le livre du Coran
Je professe la religion de l’amour et quelle que soit
La direction que prenne sa monture, cette religion est ma religion et ma foi "
Abd Al Malik, de son vrai nom Régis, est né le 14 mars 1975 à Paris. D'origine congolaise, il retournera avec sa famille à Brazzaville de 1977 à 1981. Il reviendra s'installer définitivement à Strasbourg. Suite au divorce de ses parents, et au fait qu'il vit dans un quartier difficile, Abd Al Malik, tombera peu à peu dans la délinquance. Avec l’Islam, il a trouvé « le vêtement qui correspond à son être». Il choisit le prénom de Abd al-Malik, que l'on peut traduire par serviteur de Dieu. Il a alors 15 ans...
dimanche 24 août 2014
LA SOUFFRANCE
Que faire alors de cette douleur ? Bien sûr, être accompagné, pouvoir dire sa peine dans une oreille attentive, pouvoir se tenir à une main amie aide, sinon à ne plus se sentir seul dans cette souffrance, mais à s’appuyer, à reprendre pied, à reprendre souffle.
Toutefois cela reste parfois insuffisant pour ne plus être blessé par la seconde flèche. Là, je dois agir, reconnaître la douleur, accepter qu’il y ait cette souffrance dans ma vie. Un ami chrétien me disait : « Je dirais de déposer sa douleur au pied de la Croix. Car Jésus s’est offert pour porter ce qui nous est insupportable. » Pour un bouddhiste, entrer dans le face-à-face silencieux avec le Bouddha au cours de la méditation apporte calme et apaisement.
Et alors, peut-être, après avoir été consumé par cette traversée de la douleur, après que l’acceptation a rafraîchi nos brûlures, lorsque nous avons reconnu la nouvelle force que cette traversée nous a apportée, alors peut-être pourrons-nous tourner la tête et prendre conscience de l’universalité de cette douleur, voir tous les autres qui sont eux aussi emportés dans ce courant de la souffrance – peut-être, après avoir traversé la douleur, pourrons-nous retourner dans la douleur pour tendre la main à celui qui s’y perd... Le début de la compassion ?
Joshin Luce Bachoux, nonne bouddhiste, anime la Demeure sans limites, temple zen et lieu de retraite à Saint-Agrève, en Ardèche.
SAINT PAUL -EPÎTRE AUX PHILIPPIENS 4
Enfin, mes frères, tout ce qui est vrai et noble, tout ce qui est juste et pur, tout ce qui est digne d’être aimé et honoré, tout ce qui s’appelle vertu et qui mérite des éloges, tout cela, prenez-le en compte.
09 Ce que vous avez appris et reçu, ce que vous avez vu et entendu de moi, mettez-le en pratique. Et le Dieu de la paix sera avec vous.
10 J’ai éprouvé une grande joie dans le Seigneur à voir maintenant refleurir vos bonnes dispositions pour moi : elles étaient bien vivantes, mais vous n’aviez pas occasion de les montrer.
11 Ce ne sont pas les privations qui me font parler ainsi, car j’ai appris à me contenter de ce que j’ai.
12 Je sais vivre de peu, je sais aussi être dans l’abondance. J’ai été formé à tout et pour tout : à être rassasié et à souffrir la faim, à être dans l’abondance et dans les privations.
13 Je peux tout en celui qui me donne la force.
jeudi 21 août 2014
BALZAC- LES LOIS
passent les grosses mouches et où restent les petites.
HONORE DE BALZAC
mardi 19 août 2014
BERNARD TIRTIAUX-PENSEE
laissant de côté l'envahissant territoire de nos rancoeurs.
Je couve l'espoir qu'un temps viendra où les hommes se
lasseront de remettre jour après jour le couvert de la
haine
Pitié pour le mal- Bernard Tirtiaux
lundi 18 août 2014
dimanche 17 août 2014
NOS DEFUNTS- TEXTE D'ALBERT CAMUS
Il n'y a plus de ligne droite ni de route éclairée avec un être qui nous a quittés. Où s'étourdit notre affection ? Cerne après cerne, s'il approche c'est pour aussitôt s'enfouir. Son visage parfois vient s'appliquer contre le nôtre, ne produisant qu'un éclair glacé. Le jour qui allongeait le bonheur entre lui et nous n'est nulle part. Toutes les parties - presque excessives - d'une présence se sont d'un coup disloquées. Routine de notre vigilance... Pourtant cet être supprimé se tient dans quelque chose de rigide, de désert, d'essentiel en nous, où nos millénaires ensemble font juste l'épaisseur d'une paupière tirée.
Avec celui que nous aimons, nous avons cessé de parler, et ce n'est pas le silence. Qu'en est-il alors ? Nous savons, ou croyons savoir. Mais seulement quand le passé qui signifie s'ouvre pour lui livrer passage. Le voici à notre hauteur, puis loin, devant.
A l'heure de nouveau contenue où nous questionnons tout le poids d'énigme, soudain commence la douleur, celle de compagnon à compagnon, que l'archer, cette fois, ne transperce pas.
Albert Camus- L'éternité à lourmarin
Avec celui que nous aimons, nous avons cessé de parler, et ce n'est pas le silence. Qu'en est-il alors ? Nous savons, ou croyons savoir. Mais seulement quand le passé qui signifie s'ouvre pour lui livrer passage. Le voici à notre hauteur, puis loin, devant.
A l'heure de nouveau contenue où nous questionnons tout le poids d'énigme, soudain commence la douleur, celle de compagnon à compagnon, que l'archer, cette fois, ne transperce pas.
Albert Camus- L'éternité à lourmarin
RENE CHAR- CITATION
cette lampe inconnue de nous, inaccessible à nous qui
tient éveillés le courage et le silence.
René Char
PHILIPPE MAC LEOD- BEAU TEXTE
Il vient, nous dit l’Apocalypse, parlant du Vivant, du Ressuscité, le Premier et le Dernier. Et en effet il ne cesse de venir, d’advenir, il est là, il vient, il s’approche, tout l’air est son haleine, la masse des arbres son épaisseur, l’océan son emprise, quand roule la vague, courant d’une main incertaine qui disparaît sous les sables.
Chaque heure est la sienne, gorgée de l’éternité qui fait le temps, chaque jour est son imminence, chaque instant, chaque seconde porte une plénitude dont le cœur seul connaît la portée. L’espace même, dès que nous en prenons la mesure, dès que notre conscience comme une aile le recouvre, le devient pour ainsi dire, semble s'animer. L’air, qui n'est pas un vide, se fait conducteur, la distance, rayonnement, lien, murmure. Ma présence au monde rejoint la présence de Dieu à chaque vivant, à travers cette existence, cette miraculeuse instance d’un équilibre toujours périlleux, de présence à présence, de cœur à cœur, de cet envers des apparences à cet envers que je suis en mon esprit.
Philippe MAC LEOD
samedi 16 août 2014
IMITATION DE JESUS CHRIST
Gozzoli
N'ouvrez pas votre coeur à tous indistinctement; mais confiez ce qui vous touche à l'homme sage et craignant Dieu.Ayez peu de commerce avec les jeunes gens et les personnes du monde.
Ne flattez point les riches, et ne désirez point de paraître devant les grands.
Recherchez les humbles, les simples, les personnes de piété et de bonnes moeurs, et ne vous entretenez que de choses édifiantes.
N'ayez de familiarité avec aucune femme, mais recommandez à Dieu toutes celles qui sont vertueuses.
Ne souhaitez d'être familier qu'avec Dieu et les anges.
Imitation de Jésus Christ
vendredi 15 août 2014
mardi 12 août 2014
JEAN GROSJEAN-POETE
Souris, du moins par politesse, à la seule minute au monde qui te regarde.
Trahis-toi sans dire mot en contrebande. N'éteins pas l'amour mais sa parole.
Ne me donne rien de peur de t'intéresser. Offre-moi seulement ce que je prends.
À te pencher tu retarderais ta marche.
Ne me demande rien. Me voici qui ne suis que ce que je te restitue.
Car si je projette ma silhouette devant moi c'est que je te tourne le dos, Soleil.
Ne dialogue pas avec ton miroir. Sois tel que rien ne soit.
Que ta présence consume ta figure.
L'horloge patiente va et vient.
Je ne peux rabattre la couverture des paupières sur mon visage puisque je n'ai plus de visage.
Ne me regarde pas. Tu n'auras en moi nul repos.
Je suis une voix encore peut-être mais sourde et incessante qui n'est autre déjà qu'à tes tempes le battement plus fort de ton cœur.
Jean Grosjean,
Terre du temps
Trahis-toi sans dire mot en contrebande. N'éteins pas l'amour mais sa parole.
Ne me donne rien de peur de t'intéresser. Offre-moi seulement ce que je prends.
À te pencher tu retarderais ta marche.
Ne me demande rien. Me voici qui ne suis que ce que je te restitue.
Car si je projette ma silhouette devant moi c'est que je te tourne le dos, Soleil.
Ne dialogue pas avec ton miroir. Sois tel que rien ne soit.
Que ta présence consume ta figure.
L'horloge patiente va et vient.
Je ne peux rabattre la couverture des paupières sur mon visage puisque je n'ai plus de visage.
Ne me regarde pas. Tu n'auras en moi nul repos.
Je suis une voix encore peut-être mais sourde et incessante qui n'est autre déjà qu'à tes tempes le battement plus fort de ton cœur.
Jean Grosjean,
Terre du temps
dimanche 10 août 2014
Is there a life after life ? Anita Moorjani is a living proof!!!! Check ...
Sur You Tube- en-dessous il y a un sigle rectangle plus blanc
qui permet d'avoir des sous-titres en
en français.
samedi 9 août 2014
TAGORE
C'est à l'artiste de proclamer sa foi dans le Oui éternel, de dire:
Je crois en un idéal qui plane sur toute la terre, qui la pénètre toute entière... en un idéal de Paradis qui n'est pas le produit de l'imagination, mais l'ultime réalité où toutes choses résident et se meuvent.
Je crois que cette vision du paradis s'aperçoit dans la lumière du soleil, dans la verdure de la terre, dans la beauté de la figure humaine, dans l'illumination de la vie humaine, et même dans des objets en apparence insignifiants et sans attraits.
Partout sur cette terre, l'esprit du Paradis veille et fait entendre sa voix.
Il atteint notre oreille intérieure sans que nous le sachions, il donne le ton à notre harpe de vie, dont la musique envoie notre aspiration au-delà du fini, non seulement en prières et en espérances, mais en temples qui sont des flammes de pierre, en peintures qui sont des rêves immortalisés, en danse qui est méditation extatique au centre immobile du mouvement.
(Extrait de "Le sens de l'art" )
Rabindrah Tagore
Rabindrah Tagore
vendredi 8 août 2014
MATTHIEU RICARD
En l'absence de paix intérieure et de sagesse, on n'a rien pour être heureux. Vivant dans l'alternance de l'espoir et du doute, de l'excitation et de l'ennui, du désir et de la lassitude, il est facile de dilapider sa vie, bribe par bribe, sans même s'en apercevoir, courant en tous sens pour n'arriver nulle part. Le bonheur est un état de réalisation intérieure, non l'exaucement de désirs illimités tournés vers l'extérieur.ux."
"Le vrai bonheur procède d'une bonté essentielle qui souhaite du fond du cœur que chacun trouve un sens à son existence. C'est un amour toujours disponible, sans ostentation ni calcul. La simplicité immuable d'un cœur bon."
MATTHIEU RICARD
GAZA
temps, l'endormissement de la douleur. Cette classe est
celle des pauvres. Elle est du treizième et elle est du
vingtième, elle est de tous les siècles. Elle est aussi
vieille que Dieu, aussi muette que Dieu, aussi perdue que
lui dans sa vieillesse, dans son silence.
Le très- bas- Christian Bobin
SAGESSE D'UN PAUVRE- ELOI LECLERC
Seul aux prises avec ses démons qui ne l'ont pas déserté.A certaines heures de lucidité,l'homme comprend que rien,absolument rien ne pourra lui rendre une joyeuse et profonde confiance dans la vie,à moins d' un recours à une source qui soit en meme temps un retour à l'esprit d'enfance.
Sur ce chemin qui conduit à l'esprit d'enfance,un homme aussi simple et aussi pacifié que Saint François d'Assise a quelque chose à nous dire.Ce saint du Moyen-Age nous est étonnamment proche.
Ah!nous ne le sentons que trop,il ne peut y avoir de sagesse pour nous qui sommes si riches de science sans un retour à la pure simplicité.
Mais qui donc,mieux que le Pauvre d'Assise,peut nous apprendre ce qu'est la pure simplicité?
Eloi LECLERC
lundi 4 août 2014
samedi 2 août 2014
CHRISTIAN BOBIN- L'ANGOISSE
De temps en temps je tire la valise, je la mets sur le lit, je l'ouvre: elle ne contient rien
ou bien un lumineux petit arbre fruitier.
----------------------------------
Personne n'a jamais pu mettre le visage de mon père dans la terre.
IL EST MONTE AU CIEL COMME UN SOLEIL
Christian Bobin- Un assassin blanc comme neige p84
vendredi 1 août 2014
LA TERRE- PIERRE RABHI
« Il nous faudra bien répondre à notre véritable vocation qui n’est pas de produire et de consommer jusqu’à la fin de nos vies, mais d’aimer, d’admirer et de prendre soin de la vie sous toutes ses formes. »
Pierre Rabhi
Pierre Rabhi
CHRISTIAN BOBIN
Christian Bobin
Les fous, les lépreux, les hystériques, les aveugles, le muets, les paralytiques : le Christ vient à bout de tous. Il n’y a que deux catégories devant lesquelles il échoue et s’impatiente : les imbéciles et les doctes. Ceux-là ont en commun leur suffisance. Personne, jamais, ne leur fera entendre une chose aussi simple : que l’amour est source de la plus grande intelligence possible. La bêtise et l’esprit de système sont deux endurcissements, deux manières d’éprouver sa puissance sur le monde. Personne, jamais, ne lâche de son plein gré la puissance qu’il a, fut-elle imaginaire.
BOBIN, Christian, Autoportrait au radiateur, Paris, Ed. Gallimard, 1997.
FRANCOIS CHENG - POESIE
Puisque tout ce qui est de vie
Se relie,
Nous nous soumettrons
À, la marée qui emporte la lune,
A la lune qui ramène la marée,
Aux disparus sans qui nous ne serions pas
Aux survivants sans qui nous ne serions pas,
Aux sourds appels qui diminuent,
Aux cris muets qui continuent,
Aux regards pétrifiés par les frayeurs
Au bout desquelles un chant d'enfant revient}
A ce qui revient et ne s'en va plus,
A ce qui revient et se fond dans le noir,
A chaque étoile perdue dans la nuit,
A chaque larme séchée dans la nuit,
A chaque nuit d'une vie,
À chaque minute
D'une unique nuit
Où se réunit
Tout ce qui se relie'
A la vie privée d'oubli
A la mort abolie
François CHeng
FRANCOIS CHENG
Remonter à la source. Serait-ce le commencement d'une
nouvelle vie? Ou la fin d'une autre? Que le temps soit
cyclique et que tout nouveau cycle entraîne un
changement à la fois pressenti et inattendu, c'était un
vieux thème parfaitement intégré dans ma vision, dont je
ne mettais plus en doute la validité.
FRANCOIS CHENG
PETITE POUCETTE- MICHEL SERRES
heureux, sans avoir vécu la rusticité, les bêtes
domestiques, la moisson d’été, dix conflits, cimetières,
blessés, affamés, patrie, drapeau sanglant, monuments
aux morts…, sans avoir expérimenté, dans la souffrance
l’urgence vitale d’une morale ?
Michel Serres- Petite Poucette
Petite Poucette cherche du travail. Et quand elle en
trouve, elle en cherche toujours, tant elle sait qu'elle peut,
du jour au lendemain, perdre celui qu'elle vient de
dénicher. De plus, au travail, elle répond à celui qui lui
parle, non selon la question posée, mais de manière à ne
pas perdre son emploi.
Désormais ce courant, ce mensonge nuit à tous.
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