lundi 23 juillet 2018

Consoler la Souffrance...ce que dit Marie sur la souffrance

ALEXANDRE JOLLIEN


L’émission les Racines du ciel avec Marion Muller-Colard me rapproche illico de la transcendance. Et je comprends que pour me tourner vers l’Autre Dieu, Celui au-delà de mes représentations étriquées, il me faut quitter les caricatures, les calculs, les projections, autant de frusques jetées sur un Dieu qui heureusement nous échappe. Et d’abord je dois abandonner ce marchandage qui fait de Dieu un concessionnaire du bonheur et le transforme en une sorte d’expert-comptable qui juge, punit et récompense à tour de bras. De là à juger le réel à l’aune de notre conception du juste il n’y a qu’un pas et il est ma foi vite franchi.

Non, la justice n’est peut-être pas de ce monde. Et c’est délivrés de cette attente que nous pouvons progresser et oser un peu plus de solidarité. La théologienne me rapproche de Job pour tenter un véritable compagnonnage avec ce maître de sagesse qui nous apprend précisément à aimer Dieu pour rien, gratuitement.

Mais d’abord, il nous faut décaper notre image de Dieu et pour ce faire nous risquer à un autre usage de la plainte. Car un cœur plein de ressentiment ne saurait s’élever dans la joie. Oser reconnaître que nous n’en pouvons plus, que notre condition est tragique représente une étape décisive vers la paix du cœur. La franchir, c’est sans doute passer de la résignation à l’acceptation libre et joyeuse de l’existence.

BELLE PRIERE

I
l y a de ces matins de tendresse où tout,
les gens et les choses vous disent : "je t'aime..."
Il y a de ces midis de lumière
où la nature tout entière vous répète :
"c'est bon la vie..."
Il y a de ces soirées de beauté
où les étoiles elles-même vous murmurent :
"Tu n'en finiras jamais de t'émerveiller..."
On a l'impression de marcher
sur des tapis de velours,
de naviguer sur des eaux moirées
et de voler dans des ciels d'azur.
On se sent capable
de tenir l'univers dans ses bras,
d'abattre des forêts entières, de vivre mille vies.
C'est merveilleux !
Mais il y a aussi de ces nuits de grande noirceur
où l'on se répète sans cesse :
"Quand cela vat-til finir ?"
Il y a des hivers de tristesse où l'on si dit, comme Job :
"Périsse le jour où je suis né !"
Il y a de ces nuits de douleur
où l'on crie à s'époumonner :
"Je n'en peux plus !"
On a des nœuds dans l'estomac,
des questions sans réponses plein la tête,
des problèmes plein les bras.
On est sans espoir, sans élan, sans souffle.
On voudrait mourir.
On est las de traîner sa vie.
C'est terrible !
Aux jours de doux temps
comme aux jours de tempête,
"Reste avec nous !"
Pour la lumière, merci !
Que je ne t'oublie pas quand il fait beau
et que je ne t'accuse pas quand il fait mauvais.
Abbé Jules Beaulac (1933-2010), Prêtre du Diocèse de Saint-Hyacinthe au Québec qui a exercé son ministère de la Pastorale de la Miséricorde dans le milieu carcéral pendant quinze ans de 1980 à 1995.

vendredi 20 juillet 2018

2 Corinthiens 12, 9b-10- ST PAUL


LEONARD Da VINCI
Parole de Dieu2 Corinthiens 12, 9b-10
C’est très volontiers que je mettrai plutôt ma fierté dans mes faiblesses, afin que la puissance du Christ fasse en moi sa demeure. C’est pourquoi j’accepte de grand cœur pour le Christ les faiblesses, les insultes, les contraintes, les persécutions et les situations angoissantes. Car, lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort.


Ô croix, sagesse suprême ! Ô croix de Jésus Christ !

dimanche 15 juillet 2018

JACQUES GAUTHIER- PRIERE

Père, tu m’as séduit dès ma jeunesse,
tu m’as entraîné jusqu’au désert,
tu m’as parlé cœur à cœur,
dans le silence de la prière.
Tu m'as guidé par des liens de tendresse,
présence d’amour infini en l'âme,
trésor enfoui que je porte en secret
dans le vase fragile de la foi obscure.
Tu m’appelles toujours par mon nom,
élan de vie, relation d’amour.
Ta paix grandit en moi chaque jour,
et je me vois dans ta beauté.
Apprends-moi à oublier le chemin balisé
pour que je retrouve la source d'eau vive,
toi qui te caches au fond de l'être,
comme une perle précieuse.
Ouvre mon coeur à ta parole
quand je chemine avec le Christ,
que mon désir de le rencontrer
accorde ma vie au souffle de l’Esprit.
Tu m’as créé unique et libre,
je m’abandonne à ta miséricorde.
Renouvelle ton alliance dans mon corps,
je demeure ton enfant pour l'éternité
.

mercredi 11 juillet 2018

RAMANA- SUR LE BONHEUR ET LES SOUFFRANCES DANS LE MONDE


Râmana : La création n’est ni bonne ni mauvaise : elle est comme elle est. C’est le mental qui vient surimposer toutes sortes de constructions sur elle, comme il voit les choses sous son angle propre et selon ses propres intérêts. Une femme est seulement une femme, mais elle est appelée « mère » par l’un, « sœur » par l’autre, et « tante » encore par un autre, et ainsi de suite. Les hommes aiment les femmes, n’aiment pas les serpents, et sont indifférents aux herbes et pierres qui bordent le chemin. Ces rapports sont les causes de toute la misère du monde. La création est comme un grand arbre-banian : les oiseaux viennent y manger ses fruits, ou prendre refuge sous ses branches, les humains viennent se rafraîchir sous son feuillage, et certains viennent aussi pour s’y pendre. Malgré cela, l’arbre continue de mener sa propre vie, tranquille, non concerné et non conscient de tous les usages que l’on fait de lui.

C’est l’esprit humain qui crée ses propres difficultés, puis pleure pour être secouru. Dieu est-il si injuste en donnant la paix à une personne et l’affliction à une autre ? Dans le monde, il y a une place pour toute chose, mais l’homme refuse de voir le bien, le pur et le beau, et poursuit son chemin en gémissant, tel l'affamé qui reste assis devant un plat copieux, et continue de se lamenter, au lieu de tendre la main pour le manger ! À qui revient la faute, à Dieu ou à l’homme ? Mais, heureusement pour l’homme, Dieu, dans Son infinie bonté, ne l’oublie jamais. Il lui donne toujours de nouvelles chances par l’intermédiaire de gurus et d’Ecritures afin de l’aider à trouver ses propres erreurs, et ultimement à obtenir le bonheur éternel.


Visiteur : Nous savons que les joies de ce monde sont impermanentes et même douloureuses, malgré cela nous aspirons après elles. Comment pouvons-nous mettre un terme à ce désir ?

R. : Pensez au Divin et les attachements vous quitteront peu à peu. Si vous attendez que tous les désirs disparaissent pour commencer votre dévotion et prière, vous aurez certainement à attendre très, très longtemps.

LA MORT - PRIERE INDIENNE

"Quand je ne serai plus là, lâchez-moi 
Laissez-moi partir
Car j'ai tellement de choses à faire et à voir 
Ne pleurez pas en pensant à moi 
Soyez reconnaissants pour les belles années
Pendant lesquelles je vous ai donné mon amour
Vous ne pouvez que deviner
Le bonheur que vous m'avez apporté
Je vous remercie pour l'amour que chacun m'a démontré
Maintenant, il est temps pour moi de voyager seul.
Pendant un court moment vous pouvez avoir de la peine.
La confiance vous apportera réconfort et consolation.
Nous ne serons séparés que pour quelques temps
Laissez les souvenirs apaiser votre douleur
Je ne suis pas loin et la vie continue
Si vous en avez besoin, appelez-moi et je viendrai
Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher, je serai là,
Et si vous écoutez votre cœur, vous sentirez clairement
La douceur de l'amour que j'apporterai
Quand il sera temps pour vous de partir,
Je serai là pour vous accueillir,
Absent de mon corps, présent avec Dieu
N'allez pas sur ma tombe pour pleurer
Je ne suis pas là, je ne dors pas
Je suis les mille vents qui soufflent,
Je suis le scintillement des cristaux de neige,
Je suis la lumière qui traverse les champs de blé,
Je suis la douce pluie d'automne,
Je suis l'éveil des oiseaux dans le calme du matin,
Je suis l'étoile qui brille dans la nuit !
N'allez pas sur ma tombe pour pleurer
Je ne suis pas là, je ne suis pas mort."

Prière indienne

samedi 7 juillet 2018

CHRISTIAN BOBIN- - NOIRECLAIRE -FOLIO


LE SOURIRE EST LA SEULE PREUVE DE NOTRE PASSAGE SUR TERRE

LA VIE C 'EST L OUVERTURE DES BRAS EN CROIX, LA CHUTE FLEURIE DANS LES ABÎMES

Il FAUT FAIRE SON TRAVAIL AU MIEUX PUIS S'EN DETACHER BRUTALEMENT.
LA POUSSIERE COUVRIRA TOUT.
IL FAUT ALLER D'UN PAS PLUS LEGER QUE LA POUSSIERE


Il FAUT QUE LA VIE NOUS ARRACHE LE COEUR SINON CE N EST PAS LA VIE

LA JEUNE MORTE SAUTE A PIEDS JOINTS DANS UNE FLAQUE DE LUMIERE

J'AI LE SECRET. JE TIENS LE SECRET AU BOUT DES DOIGTS COMME ON TIENT UN 
PAPILLON FRAGILE ENTRE DEUX DOIGTS PINCES.
IL NE FAUT SURTOUT PAS SERRER , PAS APPUYER, PAS EN DIRE DE TROP. 

LE SECRET C'EST QUE LE COEUR DE CEUX QUI MEURENT EXPLOSE DE JOIE

BOBIN

mardi 3 juillet 2018

SOUFFLE


Entre la foi et l’incrédulité, un souffle,
entre la certitude et le doute, un souffle.
Sois joyeux dans ce souffle présent où tu vis,
car la vie elle-même est dans le souffle qui passe !
Omar Khayyam / poète soufi du XIIe sièc

PRIERE DU CARDINAL MERCIER

Cimabue- St François
O Esprit-Saint, Ame de mon âme, je Vous adore !
Eclairez-moi, guidez-moi, fortifiez-moi, consolez-moi.
Dites-moi ce que je dois faire, donnez-moi Vos ordres.
Je Vous promets de me soumettre à tout ce que Vous désirez de moi et d’accepter tout ce que Vous permettrez qu’il m’arrive. Faites-moi seulement connaître Votre volonté.
Amen
Cardinal Mercier (1851-1926)

dimanche 1 juillet 2018

CHRISTIAN BOBIN-La MORT


La vie nous fait asseoir pour une pose qui dure des années. À la mort nous nous levons et sortons de l'atelier. Notre visage reste gravé dans quelques cœurs - tirage limité. Toute écriture, même la plus désespérée, est un acte de foi dans la vie. Les yeux griffés de ronces, monter. Cœur arraché, monter encore. Résumé des derniers chapitres : je suis vivant, tu l'es aussi comme les rois et les reines qui dorment dans les palais que nous allons machinalement fleurir à la Toussaint. Il n'y a pas de mort, il n'y a que le passage au chapitre suivant, mais nos yeux ne savent pas le lire. 
Christian Bobin  
(source : Le monde des religions)

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Taizé - Laudate Omnes Gentes ( Album completo 1 hora y 13 minutos )

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