Ce que la méditation a de si suspect pour l'ordre social et économique, c'est qu'elle nous apprend à nous mouvoir ailleurs, dans un univers dont les richesses innombrables échappent aux circuits monétaires et marchands. Christiane Singer, Les âges de la vie, éditions Albin Michel, p. 25-27
Ame du monde, tu me sondes et me connais ; Que je me lève ou m’asseye, tu le sais, tu perces de loin mes pensées ; Que je marche ou me couche, tu le sens, mes chemins te sont tous familiers. La parole n’est pas encore sur ma langue, et voici, Yahvé, tu la sais tout entière ; Derrière et devant tu m’enserres, tu as mis sur moi ta main. C’est toi qui m’as formé les reins, qui m’as tissé au ventre de ma mère ; Je te rends grâce pour tant de prodiges merveille que je suis, merveille que tes œuvres. Mon âme, tu la connaissais bien, Mes os n’étaient point cachés de toi, quand je fus façonné dans le secret, brodé au profond de la terre. Mon embryon, tes yeux le voyaient ; Sur ton livre, ils sont tous inscrits les jours qui ont été fixés, et chacun d’eux y figure. Sonde-moi, ô Dieu, connais mon cœur, scrute-moi, connais mon souci…
Si quelqu'un se trouve alors sans Dieu, sans pensée, sans images, sans mots, reste du moins pour lui ce lieu de vérité : aimer son frère qu'il voit. S'il ne parvient pas à aimer parce qu'il est noué dans sa détresse, seul, amer, affolé, reste du moins ceci : de désirer l'amour. Et si ce même désir lui est inaccessible, à cause de la tristesse et de la cruauté où il est comme englouti, reste encore qu'il peut désirer de désirer l'amour. Et il se peut que ce désir humilié, justement parce qu'il a perdu toute prétention, touche le coeur du coeur de la divine tendresse.
« Ô vous, dont j’étais, dont je suis, les écartés, les allongés, les promis à la mort, les sans force et sans pouvoir – à tout être humain vivant, il est permis d’être le sel de la terre. Il lui suffit d’aimer, autant qu’il peut, la divine douceur. Il lui suffit, dans l’océan de trouble et de douleur, d’une goutte de cette eau pure. Alors, à la mesure même de son abîme, fût-ce le désespoir et la folie, sa vie humaine s’élève à la vie divine, qui est la vie humaine enfin libre de l’horreur et du démoniaque – libre en sa source et son principe. Alors, tout humain peut ouvrir la bouche, pour nourrir sa grande faim et donner sa parole au monde. Car tel est le mot de la divine douceur, le premier et le dernier, elle ne dit rien d’autre : il n’y a pas de bouche inutile. »
Maurice Bellet (septembre 1987) L’Épreuve ou Le tout petit livre de la divine douceur Éd. Desclée de Brouwer
Les hommes vont à Dieu, dans Leur détresse, Ils implorent de l’aide, le prient de leur donner bonheur et joie, Demandent d’être sauvés de la maladie, de la faute et de la mort, Chrétiens et païens, tous font de même, tous. Des hommes vont à Dieu, dans Sa détresse, Ils le trouvent pauvre et méprisé, sans asile et sans pain, Ils le voient consumé par le péché, la faiblesse et la mort, Les chrétiens sont auprès de Dieu dans Sa souffrance
On ne possède jamais réellement les choses. On ne fait que les tenir un instant. Si l'on est incapable de les laisser aller, ce sont elles qui nous possèdent. Quel que soit ce que l'on chérit, il faut le tenir dans le creux de sa main comme on retient l'eau. Dès qu'on la saisit, elle n'est plus là. Si on se l'approprie, on la souille. Si on la libère, elle est à soi pour toujours.
Les religions sont comme des routes différentes convergeant vers un même point. Qu'importe que nous empruntions des voies différentes, pourvu que nous arrivions au même but.
L'enfance Qu'ils étaient doux ces jours de mon enfance Où toujours gai, sans soucis, sans chagrin, je coulai ma douce existence, Sans songer au lendemain. Que me servait que tant de connaissances A mon esprit vinssent donner l'essor, On n'a pas besoin des sciences, Lorsque l'on vit dans l'âge d'or ! Mon coeur encore tendre et novice, Ne connaissait pas la noirceur, De la vie en cueillant les fleurs, Je n'en sentais pas les épines, Et mes caresses enfantines Étaient pures et sans aigreurs. Croyais-je, exempt de toute peine Que, dans notre vaste univers, Tous les maux sortis des enfers, Avaient établi leur domaine ? Appolinaire
1. Arrêtez le cinéma catastrophe 2. n'ayez pas d'états d'âme au travail. meilleure manière de faire un burn-out) 3. prenez du recul et mettez-vous à l'abri! 4. Apprenez à dire "non"! 5.Fixez vos limites 6. Apprenez à négocier! 7. Apprenez à communiquer vos émotions 8. Fragmentez les tâches en sous-objectifs "clôturables 9. Pratiquez la respiration abdominale. 10.Accordez-vous tous les jours e petite bulle " rien que pour vous faire plaisir
Maman J’ai de toi une image Qui ne vit qu’en mon cœur. Là, tes traits sont si purs Que tu n’as aucun âge. Là, tu peux me parler Sans remuer les lèvres, Tu peux me regarder Sans ouvrir les paupières.
Et lorsque le malheur M’attend sur le chemin, Je le sais par ton cœur Qui bat contre le mien.
Le matin compte ses oiseaux Et ne retrouve pas son compte. Il manque aujourd'hui trois moineaux, Un pinson et quatre colombes. Ils ont volé si haut, la nuit, Volé si haut, les étourdis,
Qu'à l'aube ils n'ont plus trouvé trace De notre terre dans l'espace. Pourvu qu'une étoile filante Les prenne sur sa queue brillante Et les ramène ! Il fait si doux Quand les oiseaux chantent pour nous.
Toute notre vie n'est faite que d'échecs et ces échecs sont des carreaux cassés par où l'air entre. (Les ruines du Ciel, p.26, Gallimard, 2009) ...................................
L'art de vivre consiste à garder intact le sentiment de la vie et à ne jamais déserter le point d'émerveillement et de sidération qui seul permet à l'âme de voir. ..................................
Chaque jour a son poison et, pour qui sait voir, son antidote.
Si tes enfants ne veulent pas aller à la messe de Noël, ne dis pas : « Ils n'ont plus la foi ! », dis seulement : « Ils ne vont pas à la messe. » Car qui t'a chargé de déterminer la mesure et le degré de la foi des uns et des autres ? N'oublie jamais l'Évangile ! C'est devant cette païenne de Cananéenne ou cet idolâtre de centurion romain que Jésus ne peut s'empêcher de s'exclamer de joie : « Jamais je n'ai vu une pareille foi en Israël ! » Si ta fille vit avec un copain sans être mariée, ne dis pas : « Elle vit dans le péché ! », dis : « Ma fille vit avec un ami. » Car est-ce toi que Dieu a désigné pour organiser le jugement dernier ? Si tes petits-enfants ne sont pas baptisés ou ne vont pas au catéchisme, ne clame pas à qui veut l'entendre : « Ils ont rejeté l'Église et les sacrements... » Que sais-tu des rendez-vous secrets que Dieu peut avoir avec tes petits-enfants ? De ces surprises bouleversantes dont nul ne connaît ni le jour ni l'heure ? Sais-tu qu'il n'y a jamais eu autant de baptêmes d'adultes qu'en ces temps-ci ? Accepte que la foi de tes petits-enfants ne soit pas qu'en tes seules mains, et ne dépende pas que de toi. Mais c'est parce que je sais que tu souffres de tout cela et que tu risques bien d'en avoir encore plus mal au cour des réunions de famille qui s'annoncent que je voudrais pouvoir éclairer ton regard d'une étoile. Devenir capable de regarder l'autre comme un enfant de Dieu et non plus comme un non-pratiquant, le voir avec la tendresse même de Dieu, écouter l'autre comme quelqu'un à aimer et non comme un présumé coupable, c'est le signe le plus concret que Noël est bien arrivé et que c'est bien vrai que Dieu s'est fait homme. Jean Debruynne www.garriguesetsentiers.org
Pour vulgariser, certains physiciens décrivent les bosons de Higgs comme une sorte de "ciment", une colle pour toutes les "briques" de l’univers : "c’est la masse primordiale, détaille le physicien Michel Davier sur CanalAcademie.com, la masse des particules qui constituent toutes les autres particules que nous connaissons". Concrètement, les plus petits éléments qui composent l’univers, les quarks, n’ont pas de masse à l’origine. Quand ils se déplacent, on suppose qu’ils traversent un "champ de Higgs", omniprésent, qu’on peut assimiler à un champ de neige dont les bosons seraient les flocons. Les quarks se couvrent de bosons comme on se couvrirait de neige. Ils acquièrent ainsi une masse et peuvent se lier pour former de nouvelles particules. Celles-ci, à terme, donneront de la matière.
Depuis les années 60, cette théorie n’était pas confirmée par l’expérience. La semaine dernière, les physiciens du Cern ont annoncé avoir observé une particule qui se comporte comme ils l’attendraient du boson de Higgs et qui a plus de 99 % de chances d’en être un. Néanmoins, cette découverte "pose autant de questions qu’elle apporte de réponses, précise le bulletin du Cern. Par exemple, qu’est-ce qui détermine la masse du boson du Higgs" ? On serait tenté de reformuler : quelle est l’origine de l’origine ? Tant que les scientifiques ne seront pas remontés au big-bang lui-même voire à ce qui l’aurait précédé, il est à parier que les religions se satisferont de leurs propres explications sur la création de l’univers. http://www.lemondedesreligions.fr/
L'OEIL DE DIEU- Photo de la Nasa-événement qui se produit tous les 3000 ans
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Observe bien les humains
> > Le marié veut divorcer > > Le célibataire veut se marier > > Le chômeur veut travailler > > Le travailleur en a marre de son travail > > Le pauvre veut devenir riche > > Le riche est prisonnier de sa richesse > > Le célèbre se cache > > Le frustré veut être vu > > Le gros veut maigrir > > Le maigre veut grossir > > Le noir veut devenir blanc > > Le blanc cherche à se bronzer. > > Et patati patata… > > Personne ne remercie Dieu pour ce qu’il est. > > Accepte ce que tu es et contente-toi de ce que tu as > > Dieu saura combler à la hauteur de tes besoins.
Toute vie achevée est une vie accomplie : de même qu'une goutte d'eau contient déjà l'océan, les vies minuscules, avec leur début si bref, leur infime zénith, leur fin rapide, n'ont pas moins de sens que les longs parcours. Il faut seulement se pencher un peu pour les voir, et les agrandir pour les raconter.
Quel sentiment ne porte pas sur sa peau son contraire, tel le tissu sa doublure? Quel amour est libre de haine? La main qui caresse saisira tout à l'heure le poignard. Quelle passion exclusive ignore la fureur? N'est-on pas capable de tuer avec l'impulsion qui unit, celle par laquelle on transmet la vie? Nos sentiments ne sont pas changeants mais ambigus, noirs ou blancs selon l'impact, tendus entre leurs contradictions, ondulants, serpentins, capables du pire comme du meilleur....
L'amour s'était égaré dans les couloirs du temps. Lui et Catherine s'étaient d'abord aimés, puis ratés, s'appréciant ensuite en différé.... Le souvenir permettait de corriger les erreurs, De supprimer les quiproquos, de reconstruire. Désormais pour Henri aussi, l'amour l'emportait. sincèrement.
Eric Emmanuel Schmitt- p 193-dernière nouvelle du livre. Lecture de vacances !!!
Nous sommes tous des êtres de compétition. Nous voulons marque la vie de notre empreinte, nous distinguer. De façon très subtile, sans le vouloir et même sans en avoir conscience, nous sommes toujours en compétition avec les autres. Nous nous comparons sans cesse. Ce que les autres pensent de nous nous tracasse. Avons-nous bien agi à leurs yeux ? Même quand nous nous dévouons dans un service quelconque, nous nous demandons si ce service surpasse celui des autres. Si nous aidons quelqu’un, le faisons-nous mieux qu’un autre ? Si nous nous efforçons d’obéir, notre obéissance est-elle supérieure à celle des autres ? Nous n‘arrivons jamais à nous débarrasser tout à fait de cet esprit de compétition.
Nous passons notre temps à nous demander qui nous sommes par rapport aux autres, si bien que nous n’admettons jamais tout que nous sommes semblables, et qu’il faut renoncer à cette différence pour aller là où nous sommes faibles avec les autres. La compassion n’est pas un des fondements de notre vie. On peut même se demander si elle est humainement possible, si elle ne va pas à l’encontre du sens même de notre existence, bas.e sur la compétition. Nous découvrons que nous sommes incapables d’être compatissants ou de fonder notre vie sur le désir de nous identifier à ceux qui souffrent. La compassion, dans son sens plénier, ne peut être attribuée qu’à Dieu