samedi 18 juin 2016
mardi 14 juin 2016
LA PATIENCE...
Il nous faut grandir, croître encore, et nul ne saurait faire l'économie de la souffrance qu'implique tout changement. Elle aussi est notre seule façon d'entendre, vraiment, c'est-à-dire avec notre chair. Non pas comme une pédagogie du châtiment, mais de l'inscription vivante, avec la lenteur inhérente à toute croissance et à un enracinement durable.
Philippe Mac Leod est écrivain et a publié plusieurs livres et recueils de poésie. Son dernier ouvrage, Poèmes pour habiter la terre est paru chez Le Passeur.
LE SONGE DE JACOB....
Jésus reprend cette image du songe de Jacob. Il dit à ses contemporains : « Vous verrez le ciel ouvert et les anges monter et descendre sur le Fils de l’Homme. ».*
Une petite fille me demandait un jour si « le ciel était mou » ou s’il était « dur ». C’était par une nuit étoilée d’août. Elle voulait savoir si le ciel était ouvert ou s’il était hermétiquement fermé, s’il y avait une autre réalité que ce monde ci, quelque chose qui communique de l’un à l’autre, un passage…
Depuis, j’ai compris que notre songe à tous, c’est de savoir si le ciel est mou, s’il est ouvert, s’il est habité, s’il y a quelqu’un. Nous « rêvons », nous espérons que ce soit le cas… Avec Jésus, le rêve s’est fait réalité. Il est l’échelle de Jacob, celui qui établit la communication, le passage. Il relie Dieu et l’humanité.
Alors, attention aux rêves, ils peuvent se réaliser !
* Jn 1, 51
Méditation enregistrée dans les studios de Radio RCF Bruxelles.
Une petite fille me demandait un jour si « le ciel était mou » ou s’il était « dur ». C’était par une nuit étoilée d’août. Elle voulait savoir si le ciel était ouvert ou s’il était hermétiquement fermé, s’il y avait une autre réalité que ce monde ci, quelque chose qui communique de l’un à l’autre, un passage…
Depuis, j’ai compris que notre songe à tous, c’est de savoir si le ciel est mou, s’il est ouvert, s’il est habité, s’il y a quelqu’un. Nous « rêvons », nous espérons que ce soit le cas… Avec Jésus, le rêve s’est fait réalité. Il est l’échelle de Jacob, celui qui établit la communication, le passage. Il relie Dieu et l’humanité.
Alors, attention aux rêves, ils peuvent se réaliser !
* Jn 1, 51
Méditation enregistrée dans les studios de Radio RCF Bruxelles.
dimanche 12 juin 2016
jeudi 9 juin 2016
mardi 7 juin 2016
ALEXANDRE JOLLIEN-TEXTE
Vivre à fond ce qui nous trouble, sans nier quoi que ce soit, et avancer dans une extrême douceur, voilà le défi. J’ai longtemps eu en horreur la notion d’acceptation. Souvent, nous croyons qu’il s’agit de nous amputer de nos émotions, de leur tordre le cou.
Accepter, c’est avant tout les voir, accueillir, comme si elles étaient nos enfants, sans les juger. Ainsi, quand le chagrin me visite, au lieu de le fuir à tout prix, faire l’expérience complète de cette tristesse me permet de passer à autre chose, de tourner la page. Quand j’étais petit, je ne me laissais jamais aller totalement à la peine. Toujours, j’ai résisté jusqu’à l’épuisement.
Aujourd’hui, quand je suis abattu, j’essaie, au contraire, de couler un temps, de ne pas résister. Je constate que je peux flotter, même au cœur de l’agitation. Voir que les émotions ne tuent pas finit par donner une grande confiance. Je dirais presque qu’en un sens les tempêtes nous aident. Rien ne contrarie davantage le dire « oui » joyeux que le déni face à ce qui nous agite.
La deuxième pratique, celle qui me nourrit le plus, consiste à laisser passer. Mille fois par jour, laisser passer les angoisses, les peurs, les émotions, comme autant d’abeilles qui viendraient bourdonner autour de nous : plus nous les chassons, plus elles s’agitent. Laissons-les simplement déguerpir, sans réagir le moins du monde. »
Alexandre JOLLIEN
L'HOMME JOIE- CHRISTIAN BOBIN
Chaque instant, chaque mot, chaque expérience sont pour vous à la fois mort et renaissance. Tout est possible à chaque instant ? Je le ressens comme ça. Rien n'est jamais perdu. La suite des jours et des nuits est comme une partie de jeu de cartes. On peut toujours la rejouer. La mort est peut-être la carte la plus belle. Le drame d'aujourd'hui est que le temps du cœur, beaucoup plus lent que le temps mesurable, n'est pas respecté, compris.
jeudi 2 juin 2016
LES MERES- PENSEE CHRISTIAN BOBIN
"Les hommes tiennent le monde.
Les mères tiennent l’éternel qui tient le monde et les hommes.
Christian Bobin
CARDINAL NEWMAN- PRIERE
Seigneur Jésus,
inonde-moi de ton Esprit et de ta vie.
Prends possession de tout mon être,
pour que ma vie ne soit qu’un reflet de la tienne.
inonde-moi de ton Esprit et de ta vie.
Prends possession de tout mon être,
pour que ma vie ne soit qu’un reflet de la tienne.
Rayonne à travers moi, habite en moi,
et tous ceux et celles que je rencontrerai
pourront sentir ta présence auprès de moi.
En me regardant, ils ne verront que Toi seul,
Seigneur!
et tous ceux et celles que je rencontrerai
pourront sentir ta présence auprès de moi.
En me regardant, ils ne verront que Toi seul,
Seigneur!
Demeure en moi et alors je pourrai,
comme Toi, rayonner,
au point d’être à mon tour une lumière
pour les autres.
Lumière, Seigneur, qui émanera
complètement de Toi.
C’est Toi qui, à travers moi, illuminera les autres.
comme Toi, rayonner,
au point d’être à mon tour une lumière
pour les autres.
Lumière, Seigneur, qui émanera
complètement de Toi.
C’est Toi qui, à travers moi, illuminera les autres.
Ainsi ma vie deviendra une louange à ta gloire,
la louange que Tu préfères,
en te faisant rayonner
sur ceux et celles qui nous entourent.
Par la plénitude éclatante de l’amour
que te porte mon coeur.
la louange que Tu préfères,
en te faisant rayonner
sur ceux et celles qui nous entourent.
Par la plénitude éclatante de l’amour
que te porte mon coeur.
(Cardinal Newman: Revue « Prier », oct. 1996, p. 16)
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