Heureux ceux qui respectent mes mains décharnées et mes pieds déformés.
Heureux ceux qui conversent avec moi bien que j'aie désormais quelque peine
à bien entendre leurs paroles.
Heureux ceux qui comprennent que mes yeux commencent à s'embrumer
et mes idées à s'embrouiller.
Heureux ceux qui perdant du temps à bavarder avec moi, gardent le sourire.
Heureux ceux qui ne me font jamais observer:
c'est la troisième fois que vous me racontez cette histoire!
Heureux ceux qui m'assurent qu'ils m'aiment
et que je suis encore bonne ou bon à quelque chose.
Heureux ceux qui m'aident à vivre l'automne de ma vie...
Saint Vincent de Paul.
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