Les hommes ne laissent pas la souffrance séjouner en eux.
A peine l'ont-ils devinée qu'ils l'expulsent en violence,
en colère, en travaux .
Les femmes,elles, la reçoivent comme un chat affamé
qui a besoin pour reprendre vie de les détruire.
Elles ne bougent pas.
Elles laissent faire et pour occuper ce temps mort
des souffrances, elles ouvrent un livre, un roman.(p63)
Je lis pour voir, pour bien voir-mieux que dans la vie
l'étincelante douleur de vivre(p62)
Une petite robe de fête p63 -Folio--Christian Bobin
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