lundi 19 mars 2012

LA RESURRECTION

http://eecho.fr/?p=8106

on peut essayer une traduction respectant le mieux possible les mots, les rythmes et les balancements de l’araméen (en commençant le passage au verset 4b) :

_______On peut entrevoir alors pourquoi Jean « crut », lui qui sut voir à travers les détails de la position des linges non seulement la « sublimation » du corps de Jésus, mais qu’il ne fallait pas le chercher aux environs du tombeau – ce que les autres Apôtres firent en vain avant de s’éloigner en emportant les linges (Marie-Madeleine, elle, resta sur place) –: celui qui avait été crucifié était entré dans la gloire. Quant à savoir exactement ce que Jean ou Pierre ou d’autres crurent respectivement à ce moment-là, c’est chose impossible. Et s’ils n’accordèrent pas foi immédiatement à Marie-Madeleine puis aux pèlerins d’Emmaüs qui vinrent leur dire qu’ils avaient vu le Christ (Mc 16,9-12), c’est parce qu’un tel fait leur était encore inimaginable et que, pour ce qui est du témoignage de Marie-Madeleine, eux-mêmes avaient pu constater que Jésus n’était pas dans les environs du tombeau. Du reste, le phénomène de la Résurrection est et restera toujours inimaginable en soi ; aucun des témoins ne dit exactement la même chose, mais ils parlent tous de la même réalité. Tel d’ailleurs est le principe même des témoignages fiables.

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