Le pape a poursuivi en soulignant la duplicité du « potin
» : « On commence par une expression de personne bien
éduquée : « Je ne veux dire de mal de personne mais il
me semble que… » et ça se termine en « écorchant » le
prochain ».
Le commérage en effet, « c’est s’écorcher, se faire du
mal l’un à l’autre », comme pour « diminuer l’autre afin
de se faire grand ». « Ça semble de bon ton de
commérer... je ne sais pas pourquoi, ça a l’air bien », a
fait observer le pape François, illustrant avec l’image du
« caramel » : on commence par « en prendre un : Ah que
c’est bon ! et puis un autre, un autre, un autre », et ce
jusqu’au « mal de ventre ».
Le commérage de même « est doux au début et puis il
abîme l’âme. Les ragots sont destructeurs dans l’Eglise
. C’est un peu l’esprit de Caïn : tuer son frère, par la
langue ».
Le pape a mis en garde : si le « potin » peut se faire «
avec de bonnes manières », cependant sur cette route
les chrétiens deviennent « chrétiens de bonnes manièr
es et de mauvaises habitudes. Chrétiens éduqués, mais
méchants »
« Donner une gifle à Jésus »
Le pape François a évoqué trois autres discours négatifs
qui sont des « péchés » : désinformation, diffamation et
calomnie sont comme « donner une gifle à Jésus » à
travers ses frères, a-t-il estimé
.
La désinformation revient à « dire seulement la moitié
qui convient et non l’autre moitié moins avantageuse
pour soi ». La diffamation, c’est « faire le journaliste »
lorsqu’ « une personne a fait une grosse faute », et «
détruire sa renommée ». Et la calomnie, « dire des
choses qui ne sont pas vraies », c’est finalement « tuer
le frère »
En outre, a-t-il ajouté, aucun discours portant atteinte à
une personne n’est nécessaire : « le Seigneur le sait, car
il connaît [chaque homme] comme [il est] »
Extrait d'une homélie du pape François 18 mai 2013.
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