vendredi 6 mars 2015

UN ISLAM MODERE

Le Coran
Si les hommes respectaient l’ordre naturel de l’univers, ils bénéficieraient de cette profusion. Mais pour cela, ils doivent cultiver la sagesse qui leur enseigne que la richesse n’est pas dans une possession qui outrepasse toute mesure, mais dans le partage.
Si le cycle de la vie est rompu par l’homme, cela est dû à son avidité qui renverse le cours naturel des choses.
Tout effort, tout investissement rapportent un bénéfice : celui qui par exemple bâtit une maison qu’il met en location en retire des avantages pendant des années. Le commerçant honnête réalise un gain entre l’achat et la vente de son produit.
Le monde va mal parce que des hommes ont bâti leur empire sur l’usure. Certains deviennent ainsi de plus en plus riches par la magie de l’argent qui se multiplie, et d’autres de plus en plus pauvres par l’intérêt de leurs dettes qui n’en finissent pas de gonfler. Et tout cela engendre un climat de crise néfaste.
C’est la cupidité des hommes qui les conduit au vol et à l’exploitation. Elle corrompt l’univers.
Si tels les arbres et les plantes, les êtres humains étaient capables de se montrer généreux, ils prospéreraient et leurs œuvres seraient bénies. Mais ils courent au contraire à la déchéance quand ils adorent le Veau d’or.
Ce principe est clairement énoncé dans le Coran :
« Ceux qui dépensent leur biens dans la voie de Dieu ressemblent à un grain d'où naissent sept épis, à cent grains l'épi. Dieu multiplie la récompense à qui Il veut et la grâce de Dieu est immense, et Il est Omniscient. » (Coran, 2, 261)

« Dieu anéantit l'intérêt usuraire et fait fructifier les aumônes. » (Coran, 2, 276)


Hani Ramadan

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