Reste que, si le mal n'a pas de sens, la manière de l'affronter et de le traverser peut, elle, trouver un sens. Il fut un temps où les souffrances pouvaient être comprises comme une "épreuve" à subir, en vue d'une récompense, sur terre ou dans l'éternité. Mais Dieu n'a rien à faire de la souffrance. Dieu ne peut que "souffrir avec l'homme souffrant" et ouvrir des chemins de résistance au mal. La façon dont nous faisons face aux catastrophes, la capacité à lutter contre les maladies par la recherche, contre les famines par la solidarité, contre la solitude par l'attention aux autres participe à cette espérance divine. Dieu est un Dieu de vie qui veut nous donner son royaume, et le mal n'a pas le dernier mot.
Jésus a triomphé de la mort, ce mal suprême, par la résurrection qui est promise à tous. Il a aussi ouvert des chemins de fraternité par sa vie terrestre au cœur d'un peuple. Jésus a accueilli le lépreux, soigné les aveugles, guéri le paralytique. Oui, le mal existe. Mais Dieu est engagé dans cette lutte contre le mal qui est vaincu. Dans ce combat pour la vie, il nous invite à le suivre.
Sur RCF, l'émission Grand Angle du 4 février 2014 sur le mal :- EXTRAIT
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