« Un petit âne s’en retournait à sa maison tout joyeux et raconta à sa mère :– Je suis allé dans une ville et quand je suis arrivé, la foule applaudissait à tout rompre, poussait des cris de joie, chacun étendait son manteau sur mon chemin… Tout le monde se réjouissait de ma présence. Sa mère lui demanda alors s’il était seul et le petit âne répondit :– Non, je portais un homme du nom de Jésus.Alors sa mère lui dit :– Mon enfant, retourne à cette ville, mais cette fois, vas-y tout seul.Et le petit âne d’acquiescer :– À la prochaine occasion, j’y retournerai…Mais lorsqu’il s’en retourna tout seul dans cette ville, tous ceux qui passaient le moquaient, le maltraitaient, l’insultaient et allaient même jusqu’à le battre.De retour à sa maison, il raconta à sa mère :– Je suis tout triste, car rien ne s’est bien passé là-bas. Ni applaudissements, ni manteaux, ni honneurs… seulement des coups, des insultes, de mauvais traitements. Ils ne m’ont pas reconnu, Maman…Encore indigné, le petit âne demanda à sa mère :– Pourquoi cela m’est-t-il donc arrivé ?Sa mère lui répondit alors :– Mon cher fils, sans Jésus tu n’es juste qu’un pauvre petit ânon… Souviens-toi toujours de cela. »
Seuls, nous ne sommes qu’un petit âne ; un être humain sans la grâce de Dieu et sans sa Force surnaturelle. Nous sommes pauvres, faibles, impuissants…
Jésus a dit qu’Il est la vraie Vigne et que nous sommes les sarments ; et que si le sarment ne demeure pas sur la vigne, il se dessèche et meurt. Car, a-t-Il ajouté : « En dehors de moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15, 5).
Et c’est parce que nous avons oublié cette parole de Jésus que, si souvent, nous échouons dans nos luttes, projets et entreprises, dans l’évangélisation, l’éducation de nos enfants, le travail professionnel et religieux, etc. Nous oublions que si Jésus n’est pas avec nous, par la foi et par la prière, nous sommes un peu comme le petit âne de Jérusalem.
Porter Jésus
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