vendredi 4 mars 2016

LE PECHE...



Chagall
«  Si nous disons que nous sommes sans péché, nous nous abusons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous.  »
Première lettre de saint Jean, chapitre 1, verset 8

Il est très facile de voir le péché chez les autres, les terroristes en premier. Mais moi, suis-je sans péché ?
Désarme-les, désarme-nous, priait le frère Christian de Chergé à Tibhirine, en Algérie.
Se reconnaître pécheur, c’est accepter de se laisser désarmer. Saint Jean n'agit pas autrement.
Tout en étant disciple du Christ, prédicateur de la Bonne Nouvelle, il prend soin de préciser qu’il est lui-même pécheur.
Désarme-moi, Seigneur, de toutes ces pensées qui me font croire que je suis toujours juste, toujours mieux que l’autre.
Moi qui suis croyant et peut-être baptisé, est-ce parce que je prie que je suis bon ?
Est-ce que je me trouve parfait parce que je suis pratiquant et que je vais à l'Église ?
En fait, c’est l’inverse : la Sainte Église rassemble en elle les croyants, les pratiquants qui sont tous d’abord des pécheurs, du pape au simple fidèle.
Car nul n’est bon sinon Dieu seul.
Sommes-nous capables, en ces premiers jours de carême, de reconnaître nos péchés contre nos proches, contre ceux à qui nous avons fait du mal en actes ou en paroles ? 
Mais, pour suivre Jésus, il y a mieux encore : ses vrais fidèles sont ceux qui, en même temps, reconnaissent et leurs péchés et la miséricorde de Dieu.
Nous confessons que ses bras nous sont ouverts quand nous retournons à lui.
Sa miséricorde nous éloigne des chemins du péché et nous fait cheminer vers la sainteté.
Revenons : Il nous attend.
Frère Sarmad Najeeb
Frère Sarmad Najeeb est irakien. Devenu dominicain en 2004, il étudie à Lille et à Strasbourg avant de partir en Irak. En 2015, il revient à Lille où il est investi auprès des scouts, des étudiants du foyer Saint-Dominique et de la communauté irakienne.

Source  SERAPHIM

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