Melozzo da Forli -XV siècle-Rome-L'annonciation:
AMEN: qu'il en soit ainsi!
La confrontation au sentiment de perte
sérieux ou futile, permanent ou temporaire
se décline en cinq phases psychologiques différentes.
Imaginez que vous avez perdu vos lunettes
Vous pourriez réagir de la manière suivante:
Le refus:" je n'arrive pas à croire que les ai perdues!"
La colère: "Bon sang de bon sang j'aurais dû faire plus attention.
Le marchandage:"Si je les retrouve , à l'avenir je ferai plus attention"
La dépression: Cela va me coûter de les remplacer et j'aurais préféré...
L'acceptation: je n'ai pas le choix car autrement je ne vois plus de loin...
Dans les pertes graves, ces cinq stades sont également présentes.
Le deuil est la leçon la plus difficile.
Nous nous efforçons de le rendre supportable mais il n'en reste pas
moins que la perte d'une personne ou d'un objet aimés est l'une
des expériences les plus douloureuses qui soient.
L'absence ne nous rend pas forcément plus tendres et indulgents:
parfois elle sucite en nous des sentiments de tristesse de solitude et de vide.
Malheureusement le processus de guérison n'est pas linéaire
Il ne suit pas la courbe ascendante d'un graphique.
Il ne faut pas s'attendre à ce qu'il soit rapide et paisible.
Ce processus ressemble davantage à des montagnes russes:
on passe du mieux-être au désespoir.
On croit régresser alors qu'en réalité on a franchi une étape importante
Vous ne retrouverez sans doute pas celui que vous avez perdu
mais vous retrouverez la sérénité.
Tôt ou tard vous réaliserez que celui que vous pleuriez est différent
de ce que vous imaginiez.
Et vous verrez qu'ils sont toujours présents, vos proches décédés
mais d'une autre manière.
Elisabeth Kübler Ross-Leçons de vie p83-85 -Pocket
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