mardi 24 avril 2018

LE TRAIN DE MA VIE- JEAN D'ORMESSON

Le train de ma vie
A la naissance, on monte dans le train et on rencontre nos Parents.
On croit qu'ils voyageront toujours avec nous.
Pourtant, à une station, nos Parents descendront du train, nous laissant seuls continuer le voyage.
Au fur et à mesure que le temps passe, d'autres personnes montent dans le train.
Et elles seront importantes : notre fratrie, nos amis, nos enfants, même l'amour de notre vie.
Beaucoup démissionneront (même éventuellement l'amour de notre vie), et laisseront un vide plus ou moins grand.
D'autres seront si discrets qu'on ne réalisera pas qu'ils ont quitté leurs sièges.
Ce voyage en train sera plein de joies, de peines, d'attentes, de bonjours, d'au-revoirs et d’adieux.
Le succès est d'avoir de bonnes relations avec tous les passagers pourvu qu'on donne le meilleur de nous-mêmes
On ne sait pas à quelle station nous descendrons, donc vivons heureux, aimons et pardonnons.
Il est important de le faire car lorsque nous descendrons du train, nous ne devrons laisser que de beaux souvenirs à ceux qui continueront leur voyage.
Soyons heureux avec ce que nous avons et remercions le ciel de ce voyage fantastique.
Aussi, merci d'être un des passagers de mon train.
Et si je dois descendre à la prochaine station, je suis content d'avoir fait un bout de chemin avec vous.
Je veux dire à chaque personne qui lira ce texte que je vous remercie d’être dans ma vie et de voyager dans mon train.

Texte Jean D'Ormesson

dimanche 22 avril 2018

L'ETRANGER DANS LA BIBLE


21 martyrs coptes
Dieu parle de l’étranger
Tu aimeras l’étranger
Dieu est pédagogue ! Il ne dit pas aux hébreux qu’il faut aimer l’étranger parce que l’étranger est aimable ! Il sait que souvent ce qui est différent est inquiétant et qu’on n’est jamais aussi bien que chez soi et entre soi.
Il va donc mettre le peuple hébreu devant son histoire et lui donner, dès le livre de l’Exode (22,20), au beau milieu du désert, une première consigne pour “ plus tard ” : « Tu ne maltraiteras pas l’étranger(gher), ni ne l’opprimeras, car étrangers (ghériym) vous fûtes dans le pays d’Égypte ! » Et il ajoute : « une veuve et un orphelin tu ne maltraiteras pas si tu le maltraites et qu’il crie vers moi, j’écouterai son cri ; ma colère s’enflammera et je vous ferai périr par l’épée : vos femmes seront veuves et vos fils orphelins » (Exode 22,21-23).
L’assimilation entre veuve, orphelin et étranger, (trois archétypes de la fragilité) est constante dans la Bible, même si l’épée de Dieu n’est pas prévue pour châtier celui qui maltraite l’étranger… Mais en Deutéronome 10,19, Dieu franchit un pas de plus : « Tu aimeras l’étranger car au pays d’Égypte vous étiez étrangers » pour atteindre la recommandation ultime, en Lévitique 19,34 : « L’étranger qui réside avec vous sera pour vous comme un compatriote et tu l’aimeras comme toi-même, car vous avez été étrangers au pays d’Égypte ».

Source : Garigues et Sentiers

JEAN VANIER- MESSAGE DE PAIX

Jean Vanier accompagne notre prière...
En ces jours de prière et de recueillement,
le fondateur des communautés de l’Arche
partage avec nous son message d’espoir et de foi pour affronter le mal
Face à l’incompréhensible, ma prière est celle d’un homme de 87 ans qui demande simplement à Jésus de lui permettre de vivre ce qu’il veut que je vive chaque jour. Comme tout le monde, je suis évidemment très choqué par les événements terribles survenus à Paris dans la soirée du 13 novembre.
Nous savons que nous traversons une situation d’extrême complexité où tout peut arriver. Nous avons l’habitude de vivre la plupart du temps dans un état d’euphorie, comme si tout allait bien. Mais tout ne va bien. Le mal, les séparations et les divisions se répandent dans notre monde.
Nous connaissions les drames au Proche Orient, à présent la violence est à notre porte. Nous devons faire face aux forces du mal comme jamais nous n’avions eu à le faire auparavant. Et ce que nous vivons est radicalement nouveau. Car cela dépasse tout ce que nous pensions savoir sur la notion même de conflit, de légalité, de justice. Cette fois-ci, la guerre est à l’intérieur. Et notre peur est légitime.
En ces heures difficiles, j’ai pourtant la conviction que Jésus est au milieu de nous. Il nous dit de ne pas avoir peur. Le mal nous entoure, c’est évident. Mais Jésus est vivant, Jésus est plus fort que le mal, et il sera toujours à nos côtés. Jésus est « le prince de la paix » annoncé par Isaïe.
Source : Garrigues et Sentiers

dimanche 1 avril 2018

ENTRE DANS LA JOIE DE TON SEIGNEUR- PÂQUES


Que tout homme pieux et ami de Dieu 
jouisse de cette belle et lumineuse solennité !
Que tout serviteur fidèle entre avec allégresse 
dans la joie de son Seigneur ! 
(Mt 25,21)
Celui qui a porté le poids du jeûne,
qu’il vienne maintenant toucher son denier.
Celui qui a travaillé depuis la première heure,
qu’il reçoive aujourd’hui le juste salaire.
Celui qui est venu après la troisième heure,
qu’il célèbre cette fête dans l’action de grâces.
Celui qui est arrivé après la sixième heure,
qu’il n’aie aucune doute, il ne sera pas lésé.
Si quelqu’un a tardé jusqu’à la neuvième heure,
qu’il approche sans hésiter.
S’il en est un qui a traîné jusqu’à la onzième heure,
qu’il n’ait pas honte de sa tiédeur,
car le Maître est généreux,
il reçoit le dernier comme le premier ;
il accorde le repos à l’ouvrier de la onzième heure
comme à celui de la première ;
il fait miséricorde à celui-là, et comble celui-ci.
Il donne à l’un, il fait grâce à l’autre. 
(Mt 20,1-16)
Il accueille les œuvres 
et reçoit avec tendresse la bonne volonté ;
il honore l’action et loue le bon propos.
Ainsi donc, entrez tous dans la joie du Seigneur !
Premiers et derniers, recevez la récompense.
Riches et pauvres, chantez en cœur tous ensemble.
Les vigilants comme les nonchalants, honorez ce jour.
Vous qui avez jeûné, et vous qui n’avez pas jeûné,
réjouissez-vous aujourd’hui.
La table est préparée, mangez-en tous ; (Mt 22,4)
le veau gras est servi, que nul ne s’en retourne à jeun. 

(Lc 15,23)

Jouissez tous du banquet de la foi, 
au trésor de la bonté.
Que nul ne déplore sa pauvreté,
car le Royaume est apparu pour tous.
Que nul se lamente de ses fautes,
car le pardon a jailli du tombeau.
Que nul ne craigne la mort,
car la mort du Sauveur nous en a libérés.
Il a détruit la mort, celui que la mort avait étreint ;
il a dépouillé l’enfer, celui qui est descendu aux enfers.
Il a rempli l’enfer d’amertume, 
pour avoir goûté de sa chair.
Isaïe l’avait prédit en disant :
« L’enfer fut rempli d’amertume
lorsqu’il t’a rencontré » 
(Is 14,9).L’enfer est rempli d’amertume, car il a été joué ;
bouleversé, car il a été enchaîné ;
bouleversé, car il a été mis à mort ;
bouleversé, car il a été anéanti.
Consterné, car il a saisit un corps 
et s’est trouvé devant Dieu.
Il a prit la terre et a rencontré le ciel ;
il a saisit ce qu’il voyait, 
et il est tombé sur celui qu’il ne voyait pas.
Ô mort, où est ton aiguillon ?
Enfer, où est ta victoire ? 
(1 Co 15,55)
Christ est ressuscité et tu as été terrassé ;
Christ est ressuscité et les démons sont tombés ;
Christ est ressuscité et les anges sont dans la joie ;
Christ est ressuscité et voici que règne la vie.
Christ est ressuscité 
et il n’est plus de morts dans les tombeaux ;
car le Christ est ressuscité des morts,
prémices de ceux qui se sont endormis 
(1 Co 15,20).
À lui gloire et puissance 
dans les siècles des siècles ! Amen.
 SAINT JEAN CHRYSOSTOME -PÂQUES

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