dimanche 30 novembre 2014

LE LIVRE DE NOS PASSAGES_ PIERRE CLAVERIE


 « Plus qu’une science, une morale, une dogmatique ou
 un rituel, les Écritures portent en elles le pouvoir de 
faire passer de la loi écrite à la grâce qui transforme les
 cœurs de pierre en cœur de chair .» (Jr. 31.33)

Pierre Claverie. Le livre de nos passages. La Bible.Cerf,
 2014.

jeudi 27 novembre 2014

ETRE UN HOMME RESPONSABLE- SAINT EXUPERY


… C'est connaître la honte en face d'une misère qui ne semblait pas dépendre de soi.

C'est être fier d'une victoire que les camarades ont remportée.

C'est sentir, en posant sa pierre, que l'on contribue à bâtir le monde


Antoine de Saint-Exupéry - Terre des Hommes.

JODOROWSKY- LA DANSE DE LA REALITE


Je ne sais où je vais, mais je sais avec qui je vais...

Je ne sais où je suis, mais je sais que je suis en moi.


Je ne sais ce qu'est Dieu , mais Dieu sait ce que je suis.


Je ne sais ce qu'est le monde, mais je sais qu'il est mien.


Je ne sais ce que je vaux, mais je sais ne pas me comparer.


Je ne sais ce qu'est l'amour, mais je sais que je jouis de ton existence.


Je ne peux éviter les coups, mais je sais comment les supporter.


Je ne peux nier la violence, mais je peux nier la cruauté.


Je ne peux changer le monde, mais je peux me changer moi-même.


Je ne sais ce que je fais, mais je sais que ce que je fais me fait.


Je ne sais qui je suis, mais je sais que je ne suis pas celui qui ne sait pas.
.
Alexandro Jodorowsky


"La danse de la réalité"

.

L'AVENT-- SIGNIFICATION


" Savez-vous ce que c'est que d'avoir un ami,d'attendre qu'il vienne et de le voir tarder?
Savez-vous ce que c'est que de désirer que le temps passe
en attendant la venue de quelqu'un qui vous fait battre le coeur?
Savez-vous ce que c'est que d'avoir un ami au loin,d'attendre de ses nouvelles,de vous demander,jour après jour ce qu'il fait en ce moment et s'il se porte bien...
VEILLEZ DANS L'ATTENTE DU CHRIST EST UN SENTIMENT QUI RESSEMBLE
A CELUI-LA

J. H. NEWMAN - www.kerit.be

samedi 22 novembre 2014

INGRID BETANCOURT-OTAGE

INGRID BETANCOURT- OTAGE
Je sais ce qui nous manque : c’est une forme de spiritualité.
 
Quand tu subis la plus terrible des solitudes, tu as le choix :
 
ou bien tu t’abandonnes au désespoir et au cynisme,
 
ou bien tu vas chercher au plus profond de toi.
 
La foi te montre le chemin, fortifie ta quête de spiritualité.
 
Dans l’insatisfaction de ce que tu es, tu cherches à l’intérieur de toi.
 
C’est là que j’ai trouvé Dieu et ma dignité d’être humain.
 

Ingrid Betancourt

RUMI-PAROLES D'ISLAM


Dieu a caché la mer et montré l'écume
il a caché le vent et montré la poussière...
Comment la poussière pourrait-elle s'élever d'elle-même ?...
Tu vois pourtant la poussière, et pas le vent. 
Comment l'écume pourrait-elle sans la mer se mouvoir ?
Mais tu vois l'écume et pas la mer.

Djalal Al-Din Rumi (poète mystique du XIIème siècle)
Extrait de Paroles d'Islam chez Albin Michel

RUMI- LA MAISON D'ACCUEIL


MATTHIEU 25 _ LE JUGEMENT DERNIER- L'ESSENTIEL MESSAGE

GAZA
» Alors les justes lui répondront : « Seigneur, quand
est-ce que nous t'avons vu…? tu avais donc faim, et nous t'avons nourri ? tu avais soif, et nous t'avons donné à boire ? tu étais un étranger, et nous t'avons accueilli ? tu étais nu, et nous
t'avons habillé ? tu étais malade ou en prison… Quand sommes-nous venus jusqu'à toi ? » Et le
Maître leur répondra : « Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces petits
qui sont mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait. »

Extrait Matthieu chapitre 25

mardi 18 novembre 2014

POEME- CREPUSCULE- MARIE NOEL

Crépuscule

Marie Noël

L’heure viendra… l’heure vient… elle est venue
Où je serai l’étrangère en ma maison,
Où j’aurai sous le front une ombre inconnue
Qui cache ma raison aux autres raisons.

Ils diront que j’ai perdu ma lumière
Parce que je vois ce que nul œil n’atteint :
La lueur d’avant mon aube la première
Et d’après mon soir le dernier qui s’éteint.

Ils diront que j’ai perdu ma présence
Parce qu’attentive aux présages épars
Qui m’appellent de derrière ma naissance
J’entends s’ouvrir les demeures d’autre part.

Ils diront que ma bouche devient folle
Et que les mots n’y savent plus ce qu’ils font
Parce qu’au bord du jour pâle, mes paroles
Sortent d’un silence insolite et profond.

Ils diront que je retombe au bas âge
Qui n’a pas encore appris la vérité
Des ans clairs et leur sagesse de passage,
Parce que je retourne à l’Éternité.

(Marie Noël, Chants d’arrière-saison, 1961)

LES COULEURS DE L'AUTOMNE

lundi 17 novembre 2014

TAGORE- OCCUPER SA PLACE

Si j'avais eu la conscience suffisamment claire et les mots suffisamment nuancés pour l'exprimer, j'aurais aimé te dire que nous sommes là pour explorer, découvrir et partager ce qu'il y a de meilleur en nous. Chacun possède un trésor. Sois conscient et généreux de ton trésor et, en même temps, reste ouvert, attentif à recevoir le trésor des autres, disposé à apprendre et à te remettre en question. Cherche la beauté, la vérité, l'excellence en accueillant aussi ta fragilité, ta vulnérabilité et ton ombre, de sorte d'être à même d'accueillir celles des autres. Occupe joyeusement ta place: il y a de la place pour chacun, sinon ni toi ni moi ne serions là. Pense que ta place que tu n'occupes pas pour ne pas déranger reste vide à jamais et réjouis-toi que chacun occupe pleinement la sienne autour de toi .


  , Littérature

Source : le jardinier de l'amour 

NE PAS ETRE AIME ET L'ANGE

GIOTTO- DETAIL
Plutôt que de gratter sans cesse la "blessure de ne pas être aimé", selon l'expression de Peter SCHELLENBAUM, nous ferions souvent mieux de rechercher dans notre vie la marque des anges qui l'ont visitée. C'est-à-dire la trace de ces influences bénéfiques, curatives, à l'oeuvre dans toute vie. C'est elle que je découvre quand je me demande où je me suis senti bien dans mon enfance, où j'ai pu m'oublier moi-même, où je me suis tout entier absorbé dans mes jeux. Quels étaient mes lieux de prédilection? Qu'y ai-je fait? quel était mon jeu préféré? Où me sentais-je tout à fait dans mon élément? Si je remonte ces traces, je constate que je n'étais pas entièrement livré à des parents eux-mêmes malades et pathogènes, mais que dès mon enfance, un ange m'a accompagné…



Anselm GRUN

ANGELUS SILESIUS

Mon Dieu, si je n'existais pas,
vous non plus n'existeriez pas
puisque moi, c'est vous,
avec ce besoin que vous avez de moi

Citation n° 1336 :  , Breslau, Silésie [aujourd'hui Wroclaw, Pologne], 1624 — id., 1677, Théologien et poète allemand , Littérature
Source : L'errant chérubinique  

LE MEME BUT- GANDHI


Qu'importe que nous empruntions des itinéraires différents
pourvu que nous arrivions au même but.

                                                                                                                                        GANDHI

samedi 15 novembre 2014

BELLE PENSEE DE CHRISTIAN BOBIN

IL N'Y A PAS DE PASSE.
IL N'Y A QU'AUJOURD'HUI

ET DANS AUJOURD'HUI
SERRES ET BRÛLANTS
 COMME A L'INTERIEUR
D'UNE CLOCHETTE DE MUGUET, 
TOUS LES MORTS QUE NOUS AVONS AIMES.

CHRISTIAN BOBIN

L'ECHEC

Il faut avoir enduré un échec terrible, quel qu'il soit,ou bien avoir souffert d'une perte inestimable
pour se laisser attirer par la dimension spirituelle.
Il peut s'agir  au contraire de la réussite personnelle qui, une fois vidée de son sens, se révèle être au fond un échec

Ekhart Tolle

LA PAIX - UN PAPILLON


La paix est un papillon qui lorsque vous courez à sa poursuite, vous échappe toujours à l'instant de le saisir,mais qui,  si vous vous asseyez au calme, viendra se poser sur vous.

Nathaniel Hawthorne

Il n'existe que deux façons de vivre votre vie.Soit vous considérez que rien ne tient du miracle, soit vous considérez que tout est miracle

Albert Einstein


jeudi 13 novembre 2014

LE DETACHEMENT-70 ans


Le détachement est l’état dans lequel nous entrons par notre méditation, un état dans lequel nous ne sommes pas possédés par nos possessions, dans lequel nous ne sommes pas subjugués par le désir de posséder, de contrôler – un état d’esprit, un mode d’être absolument nécessaire pour pouvoir aimer…
Nous ne cherchons pas à remodeler les autres à notre image et ressemblance, mais permettons aux autres d’être.
En leur permettant d’être, nous les connaissons tels qu’ils sont. Et, les connaissant, nous les aimons.
En méditant nous renonçons à notre désir de contrôler, de posséder, de dominer.
Nous cherchons à être qui nous sommes.
En étant qui nous sommes, nous nous ouvrons au Dieu qui est…
Accéder à cet état exige de notre part une grande générosité, la générosité de renoncer à nos projets, nos espoirs, nos peurs…
Suffisamment détachés pour voir au-delà de nous-mêmes, pour voir qui est Dieu.
Et, le voyant, d’en être amoureux.
John Main osb, En quête de sens et de profondeur, « Les fruits », Méditation chrétienne du Québec-Medio Media, 2013, p. 141.
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mardi 11 novembre 2014

CE QU'IL FAUT TRANSMETTRE- CHRISTIANE SINGER


Ce ne sont pas des contenus qu’il faut transmettre. 
Les Dieux se rient de nos théories. 
C’est une manière intense d’être. 
Ce qui manque le plus à notre vie d'aujourd’hui, 
c’est cette intensité surgie de l’intérieur. 
C’est dans la rencontre de personnes vivantes qu’on en donne le goût. 
Chacun est dans une telle richesse ! 
Mais il faut que cette richesse soit réveillée. 
La transmission, c’est cette attention portée à un autre 
qui fait qu’en lui surgit le meilleur de lui-même.

 Christiane Singer

CARL GUSTAV JUNG


Autant que je puisse en juger, le seul but de l’existence humaine est d’allumer une lumière dans l’obscurité de l’être. 
Carl Gustav Jung

LE SATAN EN NOUS- ANNICK DE SOUZENELLE

lundi 10 novembre 2014

CHRISTIANE SINGER- LA SOUFFRANCE- BEAU TEXTE

Michel Ange
« Réponds-moi, réponds-moi ! » Et quand l’ami Elihu lui a dit : « Mais non, tu vas voir, Dieu ne répond pas ». A ce moment-là, Dieu répond, contre toute attente Dieu répond. Mais Dieu répond à côté de la question. Dieu n’évoque pas un seul instant toute la vie de Job détruite, tous ses espoirs anéantis, sa famille, tous ceux qu’il a aimés, Dieu parle du ciel et de la terre, des oiseaux et des arbres, Dieu parle de la mer, de l’océan et des plages. Dieu répond à côté. Et voilà que se passe l’inattendu. Job, loin d’être scandalisé par cette réponse, qui n’en est pas une dans l’ordre de la logique, voit subitement tout d’un autre lieu. L’entière création, d’un autre lieu, d’un lieu où tout le drame d’une être ne fait même pas un remous à la surface du créé. Un lieu de l’univers agrandi, et job dit : « Mon Dieu je ne te connaissais que par ouï-dire, mais maintenant je t’ai vu ». Et Job est un autre homme. Et à partir de ce moment-là par une ironie divine, tout lui est rendu puisqu’il n’a plus besoin de rien. C’est au niveau de cette histoire de Job, que j’ai pour ma part rencontré le travail de Dürckheim. Dans une crise vraiment très profonde. Après avoir traversé une existence très préservée, très occupée à éviter les naufrages, toute cette adresse à passer entre les catastrophes, entre les blessures, et subitement, après quinze ans de mariage, l’arrivée d’une autre femme, l’arrivée dans une existence préservée d’un autre être, qui du jour au lendemain détruit l’univers que vous vous étiez construit. Et la traversée, pendant deux ans, trois ans, de la solitude de l’abandon, dans un pays étranger, dans un village au bout du monde, et la rencontre du travail de Dürckheim et d’une remarquable femme, son élève, qui travaillait avec la voix. Alors que j’attendais d’elle qu’elle me donne la force de faire mes bagages, et de partir avec mes fils, elle m’a dit : « Tu restes là, assise au milieu du désastre, là. Tout le travail que j’ai fait par la suite avec le corps, avec la présence au monde, aux choses, cette leçon, non seulement d’accepter l’inacceptable, mais d’y entrer, d’y établir ses pénates, entrer dans le désastre, à l’intérieur, et y rester, y rester ! Non pas fuir, mais oser rester, à l’endroit où je suis interpellée, à cet endroit où tombent tous les masques, où tout ce que je n’aurais jamais pu croire s’avère être en moi, tous les démons, toute l’ombre. 
Les paroles éclatent et tous les démons déferlent dans la vie, la jalousie, l’envie de meurtre, l’autodestruction. Et je reste là et je regarde. Cette troisième voie est probablement le salut pour notre époque si torturée. Je m’explique : nous connaissons dans notre Occident deux voies quand nous sommes dans un état d’étouffement, d’étranglement ; l’une c’est le défoulement, c’est crier, c’est exprimer ce qui était jusqu’alors rentré. Il y a de nombreuses formes de thérapies sur ce modèle et c’est probablement, en son lieu et place, quelque chose de très précieux, pour faire déborder le trop plein. Mais au fond, toute l’industrie audiovisuelle, cinématographique, est fondée sur ce défoulement, cette espèce d’éclatement de toute l’horreur, de tout le désespoir rentré, qui en fait le prolonge et le multiplie à l’infini. L’autre réponse, c’est le refoulement : avaler des couleuvres, et devenir lentement ce nid de serpents sur deux pattes, avec tout ce que ces vipères et couleuvres avalées ont d’effet destructif sur le corps et l’âme. Et le troisième modèle qui nous vient d’Extrême-Orient et qu’incarnait Dürckheim : s’asseoir au milieu du désastre, et devenir témoin, réveiller en soi cet allié qui n’est autre que le noyau divin en nous. J’ai rencontré voilà quatre jours, en faisant une conférence à Vienne, une femme ; et c’est une belle histoire qu’elle m’a racontée qui exprime cela à la perfection. Elle me disait à la perte de son unique enfant, avoir été ravagée de larmes et de désespoir, et un jour, elle s’est placée devant un miroir et a regardé ce visage brûlé de larmes, et elle a dit : « Voilà le visage ravagé d’une femme qui a perdu son enfant unique », et à cet instant, dans cette fissure, cette seconde de non identification, où un être sort d’un millimètre de son désastre et le regarde, s’est engouffrée la grâce. Dans un instant, dans une espèce de joie indescriptible, elle a su : « Mais nous ne sommes pas séparés », et avec cette certitude, le déferlement d’une joie indescriptible qu’exprimait encore son visage. C’était une femme rayonnante de cette plénitude et de cette présence qu’engendre la traversée du désastre. Il existe, paraît-il, dans un maelström, un point où rien ne bouge. Se tenir là ! Ou encore, pour prendre une autre image : dans la roue d’un chariot emballé, il y a un point du moyeu qui ne bouge pas. Ce point, trouver ce point. Et si un seul instant, j’ai trouvé ce point, ma vie bascule, parce que la perspective est subitement autre.
Christiane Singer

DIEU NE NOUS ABANDONNE JAMAIS - BOBIN

Dieu ne nous abandonne jamais,
la lumière est venue à la rescousse dans la cuisine,
la lumière périssable a traversé le rideau sale de mon âme
et m'a parlé de la lumière éternelle
afin qu'à mon tour je vous  en parle à vous

Christian Bobin- La grande vie

Certains jours le printemps bégayait,  il faisait froid.
Je me posais ces questions qu'on se pose quand on 
vient d'abandonner quelqu'un sous la terre au cimetière:
Est-ce que la pluie les décourage?
Est- ce que le froid les empêche de dormir?
Je crois que tout souffre dans cette vie.
Ne soyez pas trop effrayé par cette phrase,
je pourrais aussi bien dire et ce serait aussi vrai:
tout se  réjouit dans cette vie

Christian  Bobin-La grande vie-

dimanche 9 novembre 2014

DIEU- PERE ET MERE

Dieu maternellement paternel, paternellement maternel
                Saint François de Sales

mardi 4 novembre 2014

PENSEE POSITIVE


On entend 

Le bruit de l'arbre qu'on abat

Pas celui de la forêt qui pousse



Proverbe africain

ETTY HILLESUM


IL faut oublier des mots comme Dieu,

la Mort, la Souffrance, l'Eternité.

Il faut devenir aussi simple

et aussi muet

que le blé qui pousse

ou que la pluie qui tombe

Il faut se contenter d'être.


Etty Hillesum-camp d'Auswitch

samedi 1 novembre 2014

ILS SONT NOMBREUX LES BIENHEUREUX- BEAU CHANT


GOZZOLI

Refrain: Eternellement heureux! Eternellement heureux! Dans son Royaume!

1.Ils sont nombreux les bienheureux qui n'ont jamais fait parler d'eux
   Et qui n'ont pas laissé d'image...
   Tous ceux qui ont depuis des âges,aimé sans cesse de leur   mieux
   Autant leurs frères que leur Dieu.

2. Ceux dont on ne dit pas un mot,ces bienheureux de l'humble classe,
     ceux qui n'ont pas fait de miracle...
    Ceux qui n'ont jamais eu d'extase et qui n'ont laissé d'autre trace
    Qu'un coin de terre ou un berceau.

3. Ils ont leurs noms sur tant de pierres et quelquefois dans nos prières...
    mais ils sont dans le coeur de Dieu
    Et quand l'un d'eux quitte la terre pour gagner la maison du Père
    Une étoile naît dans les cieux...

LA COMMUNION DES SAINTS ?


 La « communion des saints ». De quoi s’agit-il ? C’est la conviction, d’abord, que chaque être humain est appelé à entrer en communion, en union intime avec Dieu, à entrer en sa Présence et dans sa Lumière, de manière voilée pendant cette vie, et de façon pleinement accomplie après notre mort. Et cette « destinée » se réalise par une participation, dans la foi, à la mort et à la résurrection de Jésus-Christ.
C’est la conviction, ensuite, que dès avant la résurrection de tous les défunts à la fin des temps, toute personne ayant vécu concrètement en communion avec Dieu entre dans la plénitude de la Vie de Dieu après sa mort. Non seulement celles et ceux qui ont été proclamés saints par l’Église, mais la multitude des femmes et des hommes qui ont vécu dans l’Esprit de l’Évangile, et que nous avons parfois pu côtoyer au cours de notre vie.
C’est la conviction, enfin, que le lien que nous entretenons avec nos proches, nos parents, nos amis, au cours de notre vie, n’est pas rompu. Le lien, l’amour, la relation persistent, quoique sous une autre forme, après leur mort, et nous pouvons entrer en communion avec eux, leur demander de prier pour nous.
Cathobel - Toussaint 2014

HEUREUX CEUX QUI PLEURENT


Giotto
L’espérance
Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés.
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés.
Il ne s’agit pas des pleurnichards ni de ceux qui souffrent du deuil mais de ceux qui ne supportent pas l’état actuel des choses avec tant de haines, de désastres, d’affamés, d’injustices et qui ont faim d’une autre société régie par le droit où toute personne sera respectée, où éclatera la Louange à Dieu


Le cœur compatissant
Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde.
Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu.
Le cœur simple est unifié par le double amour qui n’en fait qu’un : Tu aimeras Dieu de tout toi-même et tu aimeras ton prochain qui souffre, comme toi- même. 


Cathobel du 1novembre 2014

COMPAGNONS DE VOYAGE- TOUS APPELES A ETRE SAINT



Nous sommes tous très différents et, en même temps, nous sommes tous faits de la même pâte humaine, nous connaissons tous la gamme des émotions qu’un cœur humain peut éprouver : espérances, peurs, attentes, désirs … Nous découvrons à quel point nous sommes semblables, le plus souvent grâce aux épreuves qui nous amènent à sortir d’une certaine arrogance, d’un élitisme. L’épreuve nous rassemble, nous fait comprendre que nous partageons une même humanité et que nous sommes tous des compagnons de voyage. 

DENISE DESJARDINS- extrait

HALLOWEEN ET TOUSSAINT


Toussaint et Halloween : quel est le rapport ?
La fête d'Halloween pourrait, elle-aussi, être directement liée à la Toussaint. Selon certains historiens, cette période consacrée au souvenir des morts et à la spiritualité (et le choix de l'Eglise d'y consacrer le début du mois de novembre) serait un héritage de Samain, une ancienne fête religieuse celte marquant le début de la saison "sombre". En Irlande, certains moines auraient transformé le culte ancien en rituel catholique au moment de la conversion de l'île, au Moyen-Âge. Déguisements et feux servaient à retrouver la paix avec les esprits. La pratique aurait traversé l'Atlantique avec les immigrants britanniques et irlandais, avant de faire florès aux Etats-Unis sous le nom d'Halloween (contraction de "Hallowed evening", c'est à dire "le soir saint, sacré"). Sur le continent, la veille de la Toussaint avait également un aspect marquant : en France, on veillait dans les cimetières, tandis que dans l'Espagne médiévale, on sonnait les cloches à toute volée le soir du 31 octobre.

TOUSSAINT-2 NOVEMBRE


« Ainsi, vous aussi, à présent, vous êtes affligés, mais je vais vous revoir, et, alors, votre coeur connaîtra la joie et personne ne vous la dérobera » (Jean 16,22).

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