dimanche 25 septembre 2016

RENCONTRE AVEC DIEU- ANDRE FROSSARD



Ce que vous révèle en premier lieu une rencontre avec Dieu, c'est votre propre néant. Face à cet éclat, cette douceur, cette pureté absolue, devant cet être total, vous voyez que vous n'êtes rien. Cela, jamais vous ne pourrez l'oublier, vous le savez une fois pour toutes. Comment pourriez-vous par conséquent tourner le regard vers vous-même puisque vous savez qu'il n'y a rien ? Circulez, y a rien à voir ! C'est très clair. L'introspection ne présente plus pour vous le moindre intérêt puisque vous savez n'être que néant, un néant dont Dieu a tiré quelque chose."

André Frossard

CITATIONS DE MERE TERESA


jeudi 22 septembre 2016

L'AUTOMNE- PRIERE


Fais-nous voir, Seigneur,
ton visage de lumière
dans la froidure du matin,
dans la chanson du ruisseau,
dans le cri de l’automne.
Fais resplendir, Seigneur,
ton visage de feu
sur la brume des lacs,
sur le corps des arbres,
sur la peau des rochers.
Fais lever, Seigneur,
ton visage de Pâques
sur le refrain des heures,
sur la marche des jours,
sur la danse des saisons.
Fais luire, Seigneur,
ton visage de bonté
sur la pluie du midi,
sur la rouille des feuilles,
sur la migration des oiseaux.
Fais briller, Seigneur,
ton visage de paix
par le murmure des choses,
par la musique des silences,
par le sourire des mots.
Fais-nous marcher, Seigneur,
à la lumière de ton visage
vers les parvis de Jérusalem,
vers les chemins d’éternité,
vers la maison de notre Père.
Jacques Gauthier, Prières de toutes les saisons, p. 161-162


mercredi 21 septembre 2016

TEXTE D'ANDRE MALRAUX- TRES ACTUEL



La nature d'une civilisation, c'est ce qui s'agrège autour d'une religion.
Notre civilisation est incapable de construire un temple ou un tombeau.
Elle sera contrainte de trouver sa valeur fondamentale, ou elle se décomposera.
C'est le grand phénomène de notre époque que la violence de la poussée islamique.
Sous-estimée par la plupart de nos contemporains, cette montée de l'islam est analogiquement comparable aux débuts du communisme du temps de Lénine.
Les conséquences de ce phénomène sont encore imprévisibles.
A l'origine de la révolution marxiste, on croyait pouvoir endiguer le courant par des solutions partielles.
Ni le christianisme, ni les organisations patronales ou ouvrières n'ont trouvé la réponse.
De même aujourd'hui, le monde occidental ne semble guère préparé à affronter le problème de l'islam.
En théorie, la solution paraît d'ailleurs extrêmement difficile.
Peut-être serait-elle possible en pratique si, pour nous borner à l'aspect français de la question, celle-ci était pensée et appliquée par un véritable homme d'Etat.
Les données actuelles du problème portent à croire que des formes variées de dictature musulmane vont s'établir successivement à travers le monde arabe.
Quand je dis "musulmane", je pense moins aux structures religieuses qu'aux structures temporelles découlant de la doctrine de Mahomet.
Dès maintenant, le sultan du Maroc est dépassé et Bourguiba ne conservera le pouvoir qu'en devenant une sorte de dictateur.
Peut-être des solutions partielles auraient-elles suffi à endiguer le courant de l'islam, si elles avaient été appliquées à temps.
Actuellement, il est trop tard !
Les "misérables" ont d'ailleurs peu à perdre.
Ils préféreront conserver leur misère à l'intérieur d'une communauté musulmane.
Leur sort sans doute restera inchangé.
Nous avons d'eux une conception trop occidentale.
Aux bienfaits que nous prétendons pouvoir leur apporter, ils préféreront l'avenir de leur race.
L'Afrique noire ne restera pas longtemps insensible à ce processus.
Tout ce que nous pouvons faire, c'est prendre conscience de la gravité du phénomène et tenter d'en retarder l'évolution. 

ANDRÉ MALRAUX, LE 3 JUIN 1956

mercredi 14 septembre 2016

SAINT PAUL- EXTRAIT DE L'EPÎTRE AUX ROMAINS

ARCABAS
Soyez de ceux qui détestent le mal, qui s'attachent au bien, vous aimant fraternellement les uns les autres et rivalisant d'estime entre vous, ne négligeant rien pour le zèle, ardents d'esprit au service du Seigneur, joyeux dans l'espérance, patients dans l'affliction, assidus à la prière, prenant part aux besoins des saints* et exerçant l'hospitalité.
Bénissez ceux qui vous persécutent, bénissez, ne maudissez pas !
Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent, pleurez avec ceux qui pleurent !
Ayez les mêmes sentiments les uns pour les autres, ne faites pas les fiers, mais laissez-vous attirer par ce qui est humble.
Ne soyez pas sages à vos propres yeux.
Ne rendez à personne le mal pour le mal, ne songez qu'au bien en face de tous les hommes ; autant que vous le pouvez soyez en paix avec tous les hommes.
Ne vous faites pas justice vous-mêmes, mes bien-aimés, mais laissez agir la colère de Dieu, car il est écrit "A moi la vengeance, c'est moi qui rétribue, dit le Seigneur.'"
Mais au contraire : si ton ennemi a faim, nourris-le, s'il a soif, abreuve-le, ainsi tu amasseras des charbons ardents sur sa tête.
Ne vous laissez pas vaincre par le mal, mais soyez vainqueurs du mal par le bien.
Epître aux Romains 12.9
Les "saints" sont les chrétiens

samedi 10 septembre 2016

LE PERE SERAPHIM DE SAROV- RENCONTRE

Le Père Séraphim me serra fortement les épaules et dit :
- Vois! Nous sommes, en cet instant même, tous les deux dans la plénitude de l’Esprit-Saint! Pourquoi ne me regardes-tu pas?
Petit père, lui dis-je, je n’y arrive pas! Des éclairs jaillissent de vos yeux! Votre visage est plus resplendissant que le soleil! Les yeux me brûlent comme une fournaise!
- N’ayez pas peur, dit le Père Séraphim. Vous êtes devenu aussi lumineux que moi. Vous aussi, vous êtes à présent dans la plénitude de l’Esprit Saint. S’il en était autrement, vous n’auriez pas pu me voir ainsi.
Il inclina la tête vers moi et me murmura doucement à l’oreille :
- Remerciez le Seigneur de nous avoir donné cette grâce ineffable. Avez-vous remarqué? Je n’ai pas eu à faire un seul signe de croix. Simplement, dans mon cœur, dans ma pensée, j’ai prié le Seigneur : « Mon Dieu, rends-le digne de voir avec ses yeux de chair la venue de ton Esprit Saint, comme Tu l’as fait voir à tes serviteurs élus lorsque Tu daignas leur apparaître dans la magnificence de ta gloire! »
- Que sentez-vous à présent? me demanda le Père Séraphim.
Je me sens extraordinairement bien!
- Mais comment cela : bien? En quoi consiste ce bien?
Je ressens dans mon âme un tel silence, une telle paix… Je ne peux les décrire par des mots.
Mais, me demanda le Père Séraphim, que ressentez-vous d’autre que cette paix?
Une douceur extraordinaire
Et que sentez-vous encore?
Tout mon cœur déborde d’une joie indicible.
- Oui, c’est cela, continua le Père SéraphimLorsque le Saint Esprit descend vers l’homme et le couvre de la plénitude de ses dons, l’âme se remplit d’une inexprimable joie. Car tout ce qu’il touche, le Saint Esprit le recrée en joie!…
Vous m’avez dit tout à l’heure qu’il faisait chaud comme aux bains. Eh bien, pourtant, regardez autour de nous! Vous voyez : la neige qui couvre nos épaules ne fond pas, pas plus que celle qui est sous nos pieds. Ce n’est donc pas dans l’air que se trouve cette chaleur, mais à l’intérieur de nous. C’est la chaleur que l’Esprit Saint nous pousse à demander quand nous adressons à Dieu cette prière : « Que ton Saint Esprit me réchauffe! »
L'entretien avec Motovilov, Orbey, éditions Arfuyen, 2002.
Source :Blog de Jacques Gauthier

vendredi 9 septembre 2016

FRANCOIS CHENG- TEXTE SUR ST FRANCOIS

Je crus entendre François tout proche me murmurer à l'oreille : "Sois plein d'étonnement et de gratitude, car quelque chose est arrivé.
Quoi donc ?
Cet univers même, et au sein de cet univers, la vie, et au sein de cette vie, nous les humains.
Nous sommes parce que Dieu est.
Qu'Il soit béni, que nous le soyons aussi.
Que devient-Il si nous échouons ?"
Puis : "Tout est appel, tout est signe. Apprenons à le capter, à y répondre.
Car répondre à l'appel qui vient du plus loin, au signe qui vient du plus profond, c'est le sûr moyen de nous extraire de notre vain orgueil et, ce faisant, de donner plein sens à notre existence d'ici."

François CHENG, Assise, Une rencontre inattendue, Paris, Albin Michel, 2014, pp. 23-24. 

jeudi 8 septembre 2016

BELLE PRIERE

Leonard da Vinci
Tu es mon seul rempart, tu es mon seul repère,
Mon unique recours ;
Et je compte sur Toi, sur l’Esprit, sur le Père
Pour me prêter secours.
Tu n’es pas un jugeur ; tu es un juste juge ;
Aussi, mon défenseur,
Mon roc, mon protecteur, mon irradiant refuge
Contre mes agresseurs.
Tu es et tu n’es pas : tu es le Bien, la Joie,
Tu es surtout l’Amour ;
Et tu n’es pas le Mal, joug sous lequel on ploie
Lorsque l’on fuit ton Jour.
Tu n’es pas l’Oppresseur qui s’associe au monde,
Mais le Consolateur ;
Non plus l’Asservisseur qui sévit à la ronde,
Mais notre Serviteur.
Tu n’es pas le néant, mais tu es l’Espérance
Qui ravive l’espoir,
Et qui guide les pas, dispersés par l’errance,
Vers un radieux revoir.
Tu n’es pas qu’un remède, un sachet dans un verre,
Mais le seul Élixir
Par ton sang répandu tout au long du Calvaire,
Qui nous a fait fleurir.
Tu n’es pas un corps mort, mais le Corps de la Vie
Par la Résurrection,
Corps qui s’offre d’abord à tout pécheur sans vie
Sur simple contrition.
Tu n’es pas qu’un ami, qu’un cœur d’or qui enflamme,
Mais tu es mon Sauveur,
Mon Ciel, mon Rédempteur, et l’Époux de mon âme
Pour l’éternel Meilleur.
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mercredi 7 septembre 2016

PRIERE- ST FRANCOIS



L' Amour est tout qui est Dieu-même ;
Qui en mon âme efface toute haine,
Efface toute mort, efface toute peur,
Efface toute ombre et toute noirceur.
L'Amour est tout qui est Dieu-même.

De ceci fera ta règle de vie :
Amour et pauvreté sont Vie et Esprit.
Ces derniers mots, comprends si tu peux.
C'est là mon secret, secret même de Dieu.

Aime toute chose sans t'y attacher.
Aime tous les êtres sans les entraver ;
Mais, au-dessus de tout, Dieu faut-il aimer,
Car en Lui seul est Liberté.

Du pauvre François ceci est testament
Et pour ses nouveaux fils il sera père aimant.
L'Amour est tout qui est Dieu-même.

Amen.
Prière que Saint François a mystérieusement transmis à Mgr Maël, primat de l'Eglise Orthodoxe Celtique

dimanche 4 septembre 2016

BEAU TEXTE- MERE TERESA

La vie est une chance,saisis-la. 
La vie est beauté, admire-la. 
La vie est béatitude, savoure-la. 
La vie est un rêve, fais-en une réalité. 
La vie est un défi, fais-lui face. 
La vie est un devoir, accomplis-le. 
La vie est un jeu, joue-le. 
La vie est précieuse, prends-en soin.
La vie est une richesse,conserve-la.
La vie est amour, jouis-en. 
La vie est un mystère, perce-le. 
La vie est promesse, remplis-la. 
La vie est tristesse,surmonte-la. 
La vie est un hymne, chante-le. 
La vie est un combat, accepte-le. 
La vie est une tragédie, prends-la à bras-le-corps. 
La vie est une aventure, ose-la. 
La vie est bonheur, mérite-le. 
La vie est la vie, défends-la. 
Mère Teresa

ETRE ENSEIGNANT

Débordée, fatiguée, désenchantée
Je récitais mes litanies...
"Si mes élèves ne savent rien... c'est à cause de la télé.
Si je n'ai pas le temps de respirer...  c'est à cause des programmes surchargés.
Si le p'tit Stéphane est si tannant... c'est à cause de ses parents.
Si les enfants sont si agités... c'est à cause de la récré.
Si Patrick s'endort sur le plancher... c'est à cause de son dîner.
Si Chantale m'envoie promener... c'est à cause de la société."
Ô paradoxale profession
La plus grande, la plus dure
La plus noble, la pire, la meilleure
Sans discussion.
Profession de compassion, de déraison
Plus que profession
Mission et à la fois passion
Instruction, éducation, application
Frustration, co-opération, tradition
Rigodon !
Pardon ! je connaissais alors tant de confusion.
Comme un violoniste en herbe
Qui maudit son violon...
Je songeais à l'abdication
À faire école buissonnière
À déchirer mon diplôme d'hier
Ou à écrire un gros bouquin farceur
Intitulé : "Les tribulations d'une ex-professeur".
Et puis... les années ont passé.
Le calme s'est installé, dans ma maison.
Il faut croire
Que les tenaces violonistes
Arrivent à capter le silence entre les sons
La mélodie qui efface les tensions.
Aujourd'hui, je connais le secret de l'enseignement.
Un secret qui se résume en un seul et puissant mot :
APPRENDRE.
Alors, maintenant,
Avec la jeune Marlène
Ou le sage Simon
J'avance en cadence
Vers de nouveaux horizons.

CANONISATION DE MERE TERESA

« Va, pour être cause de joie dans ta communauté. Va chez les pauvres avec zèle et amour. Va servir en hâte, comme la Vierge. Choisis les choses les plus dures. Va avec un cœur humble, avec un cœur généreux. Ne va pas avec des idées inadaptées à ton genre de vie, avec de grandes idées sur la théologie ou sur ce que tu aimerais enseigner ; va plutôt pour apprendre et servir. Partage avec un cœur humble ce que tu as reçu. Va chez les pauvres avec une grande tendresse. Sers-les avec un amour tendre et compatissant. Va te donner sans réserve. »
Mère Teresa

vendredi 2 septembre 2016

MARCHE DANS LA BIBLE- BON SITE

La prière, j’en étais convaincu, ne concerne qu’une élite.

J’ai été croyant et j’ai cherché Dieu avec insistance.
Mais je l’ai perdu avec la foi de mon enfance.
L’enfant qui savait simplement se mettre à genoux
Ne pouvait convaincre l’adulte qui croit vivre debout.

La vie me donna deux leçons contradictoires.
La première d’entre elles fut une magnifique histoire :
Une naissance, un enfant, qui élargissait mon cœur.
Comment aurais-je pu être seul et sans Dieu dans ce bonheur ?

La seconde est celle de la mort, l’ordinaire drame
Qui déchire nos cœurs par de grandes larmes.
À genoux comme autrefois, les mains jointes
comme on se rend.
Je n’étais plus adulte ou enfant, athée ou ignorant.


Dieu, par la prière, préparait maintenant mon cœur
Pour les grandes peines et les humbles bonheurs :
« Avec moi, tu traverseras les épreuves de la croix
Et tes joies ne te conduiront plus jamais loin de moi.

J’ai fait de toi un guetteur pour la maison d’Israël.
Tandis que l’aube soulève son aile,
Ou que le soir se couvre d’un velours sombre,
Tiens-toi sur les remparts du monde et avec nous fais nombre.

Car ta prière porte le monde et chacun de ses habitants.
Si tu manques à ton poste, qui sera ton remplaçant ?
Si tu ne m’écoutes pas, comment pourras-tu leur parler ?
Offre-toi à moi, comme mon Fils, et je t’exaucerai. »

Méditation enregistrée dans les studios de Radio RCF Tours S. Martin
Texte Biblique
Lu par
Miglé Berekaité
Ézéchiel 33, 7-9

La parole du Seigneur fut adressée à moi, Ézéchiel :
« Toi aussi, fils d'homme, je t'ai fait guetteur pour la maison d'Israël. Lorsque tu entendras une parole de ma bouche, tu les avertiras de ma part.
Si je dis au méchant : "Méchant, tu vas mourir", et que tu ne parles pas pour avertir le méchant d'abandonner sa conduite, lui, le méchant, mourra de sa faute, mais c'est à toi que je demanderai compte de son sang.

Si au contraire tu as averti le méchant d'abandonner sa conduite pour se convertir et qu'il ne s'est pas converti, il mourra, lui, à cause de son péché, mais toi, tu auras sauvé ta vie. »
Marche dans la Bible est une proposition de
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