vendredi 25 avril 2014

UNE SOCIETE A DEUX VITESSES



« Il faut d’abord penser au peuple. Comment peut-on demander aux gens qui travaillent ou aux pauvres de faire preuve de responsabilité quand ils savent que les patrons des grosses entreprises ont augmenté leur paie quatre fois plus vite que celle de leurs employés et trois fois plus vite que les profits de leur société ? Et quand ils ont provoqué la faillite de leur entreprise et que leurs employés se sont retrouvés à la rue, qu’ont-ils fait, eux ? Grace à leur parachute doré, ils ont atterri dans une nouvelle vie bien douillette »
président  Clinton
 Chirac, chez nous, n’a-t-il pas fait de la « fracture sociale » le ticket gagnant de son élection, tout en annonçant les deux versants de sa formule magique : « C’est vrai, il y a deux France. De plus en plus de Français sont laissés sur le bord de la route et de plus en plus sont lourdement taxés pour venir en aide aux autres » . 
article dans Garigues et  Sentiers.

LA PRESENCE



Il me suffit, un court instant, d'être seulement plus attentif à cette présence, comme en un pas suspendu, pour entrer en contact avec une présence plus grande et plus troublante. Le monde visible, ce coin d'univers où nous respirons sans le savoir, où nous recueillons la lumière sans nous émouvoir, recèle comme un souffle, un battement, comme si Dieu lui-même ne cessait de lui être présent, comme si toute la vie qui l’anime n’aspirait qu’à communiquer cette présence.

Il vient, nous dit l’Apocalypse, parlant du Vivant, du Ressuscité, le Premier et le Dernier. Et en effet il ne cesse de venir, d’advenir, il est là, il vient, il s’approche, tout l’air est son haleine, la masse des arbres son épaisseur, l’océan son emprise, quand roule la vague, courant d’une main incertaine qui disparaît sous les sables.


Philippe Mac Leod- Phytospiritualité

lundi 21 avril 2014

Amitié - Jacqueline Kelen (+playlist)

ETRE FORT?

Il ne nous est pas demandé d'être forts aux moments de souffrance.
On ne demande pas au blé d'être fort quand on le broie
mais de laisser le moulin en faire de la farine.
Madeleine Delbrel

dimanche 20 avril 2014

PENSEES - SULIVAN

La foi est discrète
on ne passe pas ses jours à fixer le soleil.
Dieu n'est pas fait pour être regardé.
mais c'est Lui qui éclaire tout le reste.
Parlez moins de Dieu mais montrez-nous
le monde et la vie quotidienne dans sa lumère

Qui aime n'a pas sans cesse le mot amour à sa bouche. 
Qui croit, il est possible qu'il crie silencieusement en lui-même:
Dieu, Dieu....Mais il ne lance jamais Dieu à la tête des autres

La grâce: ce qui pousse la vie plus loin dès que l'on cesse
de se croire, de se crisper sur ce que l'on est, ce que l'on a

Un homme n'est vivant que lorsqu'il accède à la liberté spirituelle
....quand il n'a plus d'ordre à recevoir,
quand il devient un avec Dieu qui ne donne jamais d'ordre car il est amour.

Mais être pour ou contre le mariage: la belle absurdité.
le mariage est de la nature comme le soleil.
Difficile d'exister en dehors, diffcile dedans.
mais enfin un couple dans ou hors du mariage
est l'une des expériences humaines qui font craquer les limites.
Dans un couple s'apprend la nécessité,on fait partie
l'humilité de la chair vous est révélée autrement qu'avec des mots
la fidélité à travers la précarité.
Et malheur à qui ne se sent lié à aucun corps
il n'a pas de lieu pour mourir
A moins que par grâce,  il ne cherche son déclin
et que sa vie soit un don joyeux

Un homme vous dit: j'ai perdu ma femme.
Gardez ce langage pour la bourse,vos biens ,vos bêtes
Votre femme appartient à elle-même.
On ne perd jamais personne;

Morts ceux que l'on aime nous habitent davantage

Les pauvres selon l'évangile ne sont pas des smicards.
Les pauvres ce sont tous ceux qui mettent leur raison de vivre
ailleurs que dans l'argent, la réussite ou  la domination
et qui croient à la réalité de l'amour et du désintéressement
.Ils sont de tous les partis

ABECEDAIRE - JEAN SULIVAN- GALLIMARD

samedi 19 avril 2014

LE TOMBEAU VIDE


DUCCIO- Sienne
Le Christ est ressuscité, et ce n’est pas pour que tu restes en adoration devant 

un sépulcre vide. Il t’entraîne à sa suite, de la mort à la vie, pour que tu sortes du

 tombeau de tes immobilismes, de tes tristesses, de tes culpabilités, et que tu te

 mettes en marche, pour aller plus loin. En toi-même, dans ta vie et même, tu le

 sais, au-delà. Vers le Père. Toujours plus loin. Parce que c’est ça, la vie avec

 Dieu.Tu es devant le tombeau vide et, s’il est vide, c’est aussi pour que tu aies le

 choix. Le tombeau vide c’est aussi le signe de la liberté que Dieu veut pour toi.


Carême dans la ville- dominicains de Lille-site:retraite dans la ville

DIEU EST MORT?


 

Dieu est mort mais, surprise, la vie continue, indifférente, et têtue. Ce que Dieu a

donné ne nous est pas repris. La lumière dorée du soir caresse les écorces, les

feuillages et les pierres. Tout redevient beau. Et même les soldats, postés là pour

garder le tombeau, quittent leurs masques de violence pour retrouver leur visage

de père, de mari ou d’amant. Tout est paisible maintenant. C’est le Sabbat qui

commence, le jour du repos. Où est Dieu désormais ? La terre où on l’a mis, le

tombeau qui l’accueille, c’est le cœur de chacun. C’est de ton cœur aussi qu’il doit

ressusciter et, si tu y consens, c’est de ton cœur encore qu’il se dira au monde.

lien: Carême dans la ville- dominicains de Lille- site retraite dans la ville


vendredi 18 avril 2014

LA SOUFFRANCE DU CHRIST

Françoise  Burtz

Le christianisme n'introduit pas la souffrance et la mort, mais il les prend en compte parce qu'elles existent. Le Christ nous précède et nous permet de les traverser par et avec Lui. Ce qui rachète et libère, ce n'est pas la souffrance du Christ en elle-même, c'est qu'au cœur d'une intense souffrance physique, morale, d'une tristesse insondable, de l'abandon, la trahison, l'échec, il demeure un homme pleinement vivant, espérant, aimant, toujours relié au Père, alors même qu'il traverse un désert intérieur.

jeudi 17 avril 2014

Jacqueline Kelen : Les béguines (France Culture, Les Racines du Ciel) (...

LE LAVEMENT DES PIEDS


pape François

C’est par en bas que tu dois commencer à servir. Non par la tête et les belles idées, non par le cœur et ses élans, mais par les pieds ! C’est-à-dire, ce qui, en l’autre, a besoin de tes soins. Servir c’est mettre ta tête, ton cœur, au niveau des pieds de l’autre. Même quand, parfois, ces pieds ne sentent pas très bon. Alors, bien qu’à genoux, tu es plus grand, puisque, à la suite du Christ, tu es les yeux, le sourire et les mains de Dieu.

lien : carême dans la ville

VENDREDI SAINT



Cimabue- Arezzo
« Le Maître n’avait pas institué un bureau de rédaction pour paroles exactes ni un ministère de la méticulosité des faits. Ce n’est pas son genre d’instituer. Son genre, c’est de nous envoyer vivre et faire vivre de sa vie de Fils, mais il semble penser qu’on ne sera guère pénétré de son Esprit filial sans avoir été comme labouré par ce langage que sont ses paroles et sa vie » .

Jean Grosjean

mardi 15 avril 2014

LE JEU DES MASQUES



Comme nous tous, tu es nu et vulnérable, mais ce n’est pas ce qui te blesse. Ce qui te blesse, c’est le refus de t’accueillir tel que tu es, et de jouer à être un autre. C’est le jeu des masques. Sans eux, crois-tu, tu n’es pas aimable. Or, est-ce bien vrai que tu n’es pas aimable ? Non. C’est le mensonge du Malin, qui depuis toujours défigure l’homme pour défigurer Dieu (**). Et ce mensonge ancien crevasse ta vie. Ce jeu des masques est un jeu mortel.
Sur la croix, Dieu dévoilera bientôt son visage et ce visage c’est justement cette humanité que tu caches. Nue, sans artifice. Fragile et sacrée. Comprends que cela signifie que tu es, tel que tu es, sans tous tes masques, toi aussi, un beau, un véritable reflet du Père. 


lien: Carême dans la ville

dimanche 13 avril 2014

LES RAMEAUX- ENTREE DE JESUS A JERUSALEM


Il y a donc un intervalle d’environ deux à trois mois entre l’entrée de Jésus à Jérusalem (fête des Tenteset les épisodes relatifs à la souillure et à la purification du Temple (fête de Hannoukah)… ce qui confirme qu’environ six mois s’écoulent entre l’entrée à Jérusalem et la Passion.
Malheureusement, cette période a été ramenée à une semaine par la liturgie chrétienne : la semaine qui sépare la fête des Rameaux de Pâques.
Comme je l’ai déjà fait remarquer dans mon article Les tentes des Rameaux, ce raccourcissement important de la période où Jésus vécut à Jérusalem avant sa Passion – inventé par les autorités de l’Église – a malheureusement eu pour conséquence un jugement contre les juifs de la part de bien des prêtres et autres prédicateurs : « vous rendez-vous compte de l’ignominie des juifs qui ont acclamé Jésus le jour des Rameaux et ont exigé sa mort cinq jours plus tard, le Vendredi saint ?! »
VOIR L'ARTICLE EN ENTIER

http://www.garriguesetsentiers.org/2014/04/le-figuier-desseche.html--René Guyon

Psaume 21- MON DIEU POURQUOI M'AS-TU ABANDONNE-SEMAINE SAINTE

Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?
Le salut est loin de moi, loin des mots que je rugis.

Mon Dieu, j’appelle tout le jour, et tu ne réponds pas ;
même la nuit, je n’ai pas de repos.

Toi, pourtant, tu es saint,
toi qui habites les hymnes d’Israël !
C’est en toi que nos pères espéraient,
il espéraient et tu les délivrais.
Quand ils criaient vers toi, ils échappaient ;
en toi ils espéraient et n’étaient pas déçus.

Et moi, je suis un ver, pas un homme,
raillé par les gens, rejeté par le peuple.
Tous ceux qui me voient me bafouent,
ils ricanent et hochent la tête :
“ Il comptait sur le Seigneur : qu’il le délivre !
Qu’il le sauve, puisqu’il est son ami ! ”

C’est toi qui m’as tiré du ventre de ma mère,
qui m’as mis en sûreté entre ses bras.
A toi je fus confié dès ma naissance ;
dès le ventre de ma mère, tu es mon Dieu.

Ne sois pas loin, l’angoisse est proche,
je n’ai personne pour m’aider.
Des fauves nombreux me cernent,
des taureaux de Basan m’encerclent.
Des lions qui déchirent et rugissent
ouvrent leur gueule contre moi.

Je suis comme l’eau qui se répand,
tous mes membres se disloquent.
Mon coeur est comme la cire,
il fond au milieu de mes entrailles.
Ma vigueur a séché comme l’argile,
ma langue colle à mon palais.

Tu me mènes à la poussière de la mort.

Oui, des chiens me cernent,
une bande de vauriens m’entoure.
Ils me percent les mains et les pieds ;
je peux compter tous mes os.

Ces gens me voient, ils me regardent.
Ils partagent entre eux mes habits
et tirent au sort mon vêtement.

Mais toi, Seigneur, ne sois pas loin :
ô ma force, viens à mon aide !
Préserve ma vie de l’épée,
arrache-moi aux griffes du chien ;
sauve-moi de la gueule du lion
et de la corne des buffles.

Tu m’as répondu !
Et je proclame ton nom devant mes frères,
je te loue en pleine assemblée.

Vous qui le craignez, louez le Seigneur,
glorifiez-le, vous tous, descendants de Jacob,
vous tous, redoutez-le descendants d’Israël.

Car il n’a pas rejeté,
il n’a pas réprouvé le malheureux dans sa misère ;
il ne s’est pas voilé la face devant lui,
mais il entend sa plainte.

Tu seras ma louange dans la grande assemblée ;
devant ceux qui te craignent, je tiendrai mes promesses.
Les pauvres mangeront : il seront rassasiés ;
ils loueront le Seigneur, ceux qui le cherchent :
“ A vous, toujours, la vie et la joie ! ”

La terre entière se souviendra et reviendra vers le Seigneur,
chaque famille de nations se prosternera devant lui :
“ Oui, au Seigneur la royauté,
le pouvoir sur les nations ! ”

Tous ceux qui festoyaient s’inclinent ;
promis à la mort, ils plient en sa présence.

Et moi, je vis pour lui : ma descendance le servira ;
on annoncera le Seigneur aux générations à venir.
On proclamera sa justice au peuple qui va naître :
Voilà son oeuvre !




samedi 12 avril 2014

CONTE-LE CHATON


Le chaton est ce qu'il croit être:impressionnant quand il se sent en danger.
Il n'est pas plus grand mais il devient soudainement terriblement fort.
il se hérisse et présente pour faire face à l'ennemi toute la longueur de son corps gonflé jusqu'au bout de la queue.
Ainsi dans sa plus grande dimension, il vous fixe,vous provoque
vibrisses frémissantes,crache comme un capitaine au long cour et gronde.
Tendu dedans,toutes griffes,tous poils,toutes voiles dehors, le voilà imbattable.
"Tu es terrible chaton"
Il nous fait rire. Pourtant personne ne s'avise de le toucher.
L'HOMME POURRAIT EN FAIRE AUTANT

Contes des sages qui s'ignorent -Marie Faucher -Seuil

JESUS-UN HEROS NON VIOLENT

ARCABAS
Un héros, une divinité non violente, ne peut signaler son existence aux hommes qu’en se faisant chasser par la violence, en démontrant aux hommes qu’elle ne peut pas demeurer dans le royaume de la violence ; mais cette démonstration a du mal à convaincre, parce qu’elle fait figure d’impuissance aux yeux de ceux qui vivent selon les normes de la violence. La sagesse de Dieu parait folie pour les hommes.
Si la passion du Christ est fréquemment présentée comme relevant de la logique sacrificielle absurde, c’est qu’on ne comprend pas ce paradoxe que la mort de Jésus s’impose comme renoncement à une violence de riposte ; celui qui veut sauver sa vie en prenant le risque de ranimer la violence est dans une logique de mort. IL EST MORT ; celui qui accepte de perdre sa vie pour couper court au cercle de la violence, celui-ci fait œuvre d’amour et même s’il meurt, il VIT.
Voilà donc l’essentiel des thèses de René Girard.
Article dans Garrigues et sentiers

SAINTE THERESE DE LISIEUX


Chacun trace sa route vers la vérité. Pour moi, cette vérité s'incarne en Jésus. J'aime sa douceur. Thérèse lui ressemble; elle choisit la joie, la compassion, plutôt que l'autoflagellation et le jugement... C'est une femme très libre! 
Natasha Saint Pier
(Psychologies magazine 2013)

jeudi 10 avril 2014

SI J'ETAIS...

Mort de Lazare-Van Gogh
Nous interprétons souvent notre existence avec des « si ». « Si » j’étais né dans une autre famille je ne serais pas là où je me trouve maintenant. « Si » j’avais été 

davantage soutenu dans mon travail j’aurais réussi au lieu de sombrer dans 

l’échec. « Si » j’avais eu un autre curé j’aurais fait des progrès spirituels. Si, si, si…


Avec cette mentalité, nous risquons fort de ressasser des pensées négatives et 

paralysantes au point de nous considérer comme des victimes qui attendent 

passivement leur revanche. 

Nos « si » conditionnels nous rappellent des « si » de l’Évangile. Dans l’Évangile 

de la résurrection de Lazare, Marthe et Marie s’adressent à leur ami avec des 

« si » : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. » Jésus y 

répond non pas avec un « si » géographique mais avec le « si » de la foi : « Ne t’ai-

je pas dit que si tu crois tu verras la gloire de Dieu ? »

En réalité, les grandes œuvres s’accomplissent dans la contradiction. Saint 

François d’Assise a composé son Cantique des créatures alors qu’il était devenu 


aveugle. Beethoven, devenu sourd, a créé sa Neuvième Symphonie. Saint Jean 


de la Croix, enfermé dans la prison d’un carmel, a laissé jaillir de son âme de 


sublimes enseignements sur l’union mystique avec Dieu.



lien : CARÊME DANS LA VILLE 2014

dimanche 6 avril 2014

AIMER ET MOURIR


Odilon  REDON
Pour Dieu, dans la bible la mort n’est pas bonne. Le Père a envoyé son Fils vaincre la mort. Cet évangile nous enseigne qu’apprendre à aimer veut dire aussi apprendre à mourir. L’art d’aimer et de mourir ne font qu’un. Aimer ne consiste-t-il pas à mourir à son ego, à sa volonté de domination et de puissance pour faire de la place à l'autre dans son cœur et l'aimer pour lui-même ? Dans la lumière de la foi, la mort représente l’acte absolu d’amour et de confiance en Dieu. Dans cet instant de déchirure entre le corps et l’âme, le disciple de Jésus communie aux sentiments de son Maître en offrant sa vie au Père. La mort devient alors sommet d’une vie, perfection dans le don de soi-même, accomplissement de la volonté aimante de Dieu au cœur de la tragédie humaine. Avec Jésus, le croyant « remet son esprit entre les mains du Père. » (*)
Au cours de la messe, seul le prêtre prononce les paroles de la consécration. Comme Jésus à l’approche de la mort, le baptisé peut faire siennes ces paroles : « Voici mon corps livré pour vous. Voici mon sang versé pour vous. » 
L’Eucharistie est le sacrement de l’amour qui célèbre la mort de Jésus pour passer des ténèbres à la lumière de la Résurrection.
Seigneur Jésus, apprends-moi à aimer, apprends-moi à mourir. Comme toi, par ta grâce.


* Évangile selon saint Luc, chapitre 23, verset 46-  lien :Carême dans la ville

LA RESURECTION DE LAZARE-JEAN 11

Notre "visage est couvert d'un suaire." Ce suaire peut être le masque de mort que nous nous sommes fait pour nous protéger des autres ou pour nous montrer autre que ce que nous sommes. Peut-être est-ce le masque de nos ambitions, de nos peurs ou de nos mensonges qui sont autant de formes de mort.
Lazare, le pécheur aimé de Jésus comme chacun de nous, du plus profond du royaume de la mort, entend son cri: "viens dehors!" Il revient des enfers, comme le baptisé remonte de la piscine baptismale.
Avec Thomas, "allons-y, nous aussi pour mourir avec lui" et, dans l’Esprit, recevoir "la vie à nos corps mortels." Avec Marthe, passons de la mort à la vie, en confessant la foi pascale de notre baptême: "tu es le Fils de Dieu, celui qui vient dans le monde." Avec Marie, tournons les yeux vers le Seigneur.
Extrait d'une homélie sur Cathobel

jeudi 3 avril 2014

COSMOLOGIE avec Trinh Xuan Thuan

Phytospiritualité: Cosmologie avec Trinh Xuan Thuan: Une partie de l’interview avec Trinh Xuan Thuan de l'émission "Grand Entretien" Un regard sur notre univers (21 min.) ...

UNE BELLE INTERVIEUW A ECOUTER

BERTRAND VERGELY- LES EPREUVES


Dans l’une de ses interventions récentes, le philosophe Bertrand Vergely, questionnant ce besoin irrépressible de donner du sens à l’inacceptable, se demandait s’il n’y aurait pas une troisième voie entre la recherche du sens et la révolte. Accepter de ne pas comprendre, et constater simplement qu’au cœur des pires épreuves, la vie est toujours là, imprévisible, plus forte que tout. En l’écoutant, je pensais aux fleurs du désert qui se fraient mystérieusement un passage au milieu des pierres et du sable du Sahara.

Citations pour une bonne année 2014 par supervielle

PSAUME 33- CARÊME DANS LA VILLE


Goûtez et voyez : le Seigneur est bon ! Heureux qui trouve en lui son refuge !

Saints du Seigneur, adorez-le : rien ne manque à ceux qui le craignent.

Des riches ont tout perdu, ils ont faim . Qui cherche le Seigneur ne manquera

 d'aucun bien.


Venez, mes fils, écoutez-moi, que je vous enseigne la crainte du Seigneur.

Qui donc aime la vie et désire les jours où il verra le bonheur ?
 
Garde ta langue du mal et tes lèvres des paroles

 perfides.

Évite le mal, fais ce qui est bien, poursuis la paix,

 recherche-la. 
 Psaume 33, versets 9-15

lien: Carême dans la ville

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