dimanche 30 juin 2013

PSAUME 144 (143)

Béni soit Yahvé mon rocher,

qui instruit mes mains au combat

et mes doigts pour la bataille.

Mon amour et ma forteresse,

ma citadelle et mon libérateur,

mon bouclier, en lui je m’abrite,

il range les peuples sous moi.

Yahvé (maître de toute vie), qu’est donc l’homme, que tu
 le connaisses,

l’être humain, que tu penses à lui ? 


Psaume 144 -extrait

mardi 25 juin 2013

ETRE UN COMPAGNON AVEC CELUI QUI SOUFFRE

Il y a une manière d’être avec un mourant qui évite le piège [de se sentir maladroit et inutile].

C’est d’être simplement un compagnon. D’être en contact avec sa propre mortalité. Se faire rappeler que nous aussi nous mourons. Apprendre de ceux que nous servons. Aussi repliés sur eux-mêmes qu’ils puissent être, ils apprécieront toujours la compagnie. Rester un compagnon vrai et fidèle, qui ne se retire pas quand il sent que l’autre se retire, c’est l’essence de la compassion. C’est le fruit d’avoir trouvé en soi sa demeure. Être un compagnon c’est vivre la vérité que la solitude n’est pas l’isolement que l’on croit qu’elle est au premier abord, mais le fait d’être la personne que Dieu nous appelle à être, une personne qui, dans sa nature la plus profonde, est aimée et capable de rendre cet amour

.Laurence Freeman osb, extrait du Bulletin trimestriel de la Communauté mondiale pour la méditation chrétienne, juin 1999.


dimanche 23 juin 2013

JEAN GROSJEAN

«Joie de ne se croire cause
de rien, de voir s'évanouir le donné, de se savoir méconnu du monde et de soi-même et de laisser les basses nuées passer en lambeaux sur le zinc mouillé des toitures» 

Jean Grosjean

Au bord du chemin


Si je m’assois sur le bord du chemin
et que je regarde en arrière
je vois combien j’ai fait peu de chemin
bien qu’il m’en reste peu à faire.

Mais si vivre est déjà d’entrer chez vous
sans bruit, sur la pointe des pieds,
c’est avec joie qu’on fléchit le genou
devant votre gloire obstinée.



samedi 22 juin 2013

DIEU N'EST JAMAIS DU COTE DU PLUS FORT-VIDEO


Christian Bobin (2) par supervielle
Être : une exigence. Adhérer plus fortement, plus étroitement à ce principe de croissance inscrit en nos cœurs et qui consiste à accéder à une présence toujours plus vraie, plus vivante et plus réelle. L’être ignore la stagnation. C’est une tension vers la présence, un élan inachevé vers la plénitude du réel. J’entends toujours les mêmes objections : la responsabilité, l’engagement, le service du prochain... Comme si le souci de l’être pouvait entraîner une sorte d’indifférence au monde et aux autres. Il creuse un certain détachement, une distance qui inspire la suspicion, mais qui très vite s’affirme comme un espace de clarté et de vérité où chaque chose reprend sa place et sa taille.

Philippe Mac Leod

CHRISTIAN BOBIN


Je me demande comment on ne peut devenir fou dans les rares instants
 où la splendeur de l'univers enflamme notre cerveau.
Quelque chose nous protège de cette explosion qui comme tout ce qui nous protège,nous nuit

Christian Bobin

OMRAAM MIKHAËL AIVANHOV

"Maintenant qu’à toutes les heures du jour et de la nuit des nouvelles catastrophiques parviennent du monde entier, c’est vrai qu’on peut avoir continuellement des raisons d’être triste. Mais à quoi sert cette tristesse ? Elle n’aidera personne. Il vaut mieux l’utiliser comme un stimulant pour trouver les moyens de se rendre utile. Et pour trouver les moyens de se rendre utile, chacun devrait déjà commencer par se débarrasser de ses soucis personnels dans lesquels il s’enferme comme dans une prison. L’état naturel de l’être humain doit être la joie, une joie dans laquelle il est en réalité plus sérieux, plus profond que ceux qui portent continuellement sur leur visage la trace de leurs préoccupations les plus légitimes soient-elles. Car pour arriver à cette joie il faut avoir appris, compris, que loin des désordres et des tribulations de la terre, il existe en nous une région où règnent la lumière, l’amour et la liberté. Et c’est en restant en contact avec cette région qu’on sera utile aux autres." 
Omraam Mikhaël Aïvanhov

vendredi 21 juin 2013

ELISABETH KUBLER ROSS


Vis en n'ayant pas de regrets visà vis du passé et en ayant la certitude que tu n'as pas perdu ton temps
Vis de telle manière que tu n'aies pas
 à regretter ce que tu as fait
Vis pleinement et honnêtement ta vie
VIS

Mémoires de vie mémoires d'éternité -La mort n'existe pas-p181
Elisabeth Kübler Ross - Pocket 10485
Livre que je recommande-

jeudi 20 juin 2013

ELOI LECLERC- LE ROYAUME CACHE


Interné au camp de concentration de Buchenwald durant la dernière guerre mondiale, je vis arriver un soir dans notre enfer un convoi de juifs hongrois. Ils étaient tous dans un état pitoyable.
Dans les jours qui suivent nous entrâmes en relation avec certains d'entre eux. Ce dernier nous confia qu'il avait tout perdu: sa femme, ses enfants, ses biens.Il s'attendait maintenant à être transféré d'ici peu, lui et ses compagnons au camp d'Auchwitz et là disait-il ce serait la fin :la chambre à gaz et le four crématoire.

Comme nous le regardions, étonnés du grand calme avec lequel il disait ces choses, ce juif converti au protestantisme cita la phrase de l'évangile: "Votre Père sait ce dont vous avez besoin Mt 6,8
Cet homme avait sans nul doute franchi un seuil.Il était passé au-delà de l'inquiétude et de la peur.
Il était entré dans l'univers du Fils.
C'est là un cas extrême mais qui place le message de Jésus à sa vraie hauteur

Le Royaume caché d'Eloi Leclerc p75-76 'extrait.

PSAUME 27

Seigneur, mon rocher, c'est toi que
j'appelle :ne reste pas sourd  s ans me répondre, 
car si tu gardais le silence,
je m'en irais, moi aussi, vers la tombe. 

Entends la voix de ma prière
quand je crie vers toi, 
quand j'élève les mains
vers le Saint des saints


Psaume 27 -extrait

lundi 17 juin 2013

CE QUE TU AS CACHE.... MATTHIEU 11



Tu es béni, Dieu notre Père : ce que tu as caché aux


 sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout petits ! 

                    
Matthieu 11,21

mardi 11 juin 2013

SAINTE THERESE EN MUSIQUE D'AUJOURD'HUI

PSAUME 42 -TON SOUFFLE EST BIENFAISANT

LE SEIGNEUR EST MON BERGER

LE REGARD LIMPIDE

Le regard limpide
Ce qui clarifie le regard, ce qui redonne vie,
une unique chose : la reconnaissance et la tendresse, lues dans les yeux d’un autre. Dans la caresse de
son toucher, dans son sourire, esquissé en douce du coin de l’oeil.
La tendresse n’est pas bavarde, ne cherche pas à plaire.
Elle ne dit pas qu’elle aime, ou bien dans le secret, et souvent elle se cache sous une certaine rudesse
chez les taiseux.
Elle est présence, patience, temps donné.
Elle construit la paix. Elle aime la joie.
Elle magnifie le fait d’exister pour quelqu’un.
Le reste, tout le reste, est vain.
Cette tendresse, si claire aux yeux de ceux qui l’ont vue,
fait demeurer l’ami quand les autres s’en vont,
elle tient ferme la main qui tremble de maladresse
et frissonne avec celui qui a froid de chagrin.
Cette tendresse peut traverser la violence et affronter la déception.
Elle en ressort endolorie, saignant parfois, les yeux usés, lavés de larmes,
mais elle est là, le regard plus clair qu’avant, limpide.
Elle n’accuse pas, jamais, et excuse souvent.
Elle n’est pas d’abord un sentiment. Mais un commandement.
Comment peut-on pourtant donner l’ordre d’aimer ?
Simplement, parce que rien d’autre ne tient le monde, sinon elle, la tendresse, rugueuse ou discrète,
selon ceux qui l’habitent.
Parce qu’elle ne passe pas et survit à la mort.
Parce que le premier cri du nouveau-né ne peut pas revêtir d’autre forme que ce commandement :
Aime-moi.
Parce que c’est le cri de Dieu en nous, avant d’être notre cri.
Que l’amour soit offert.
Partagé.
Reçu.
Limpide.

Trouvé sur www.psaumedansla ville.org- très bon site de psaumes

dimanche 9 juin 2013

LE LINCEUL DE TURIN- INTERPELLANT

LE MIROIR DE MAURICE ZUNDEL

Jamais vous ne pourrez vous voir vous-même dans un miroir. Un miroir peut être utile à votre toilette, voire indispensable, mais ce n'est pas dans un miroir que vous trouverez la révélation de vous-même. Vous ne pouvez pas vous regarder priant dans un miroir, vous ne pouvez pas vous voir comprenant dans un miroir. Votre vie profonde, celle par laquelle vous vous transformez vous-même, c'est une vie qui s'accomplit dans un regard vers l'autre.
Dès que le regard revient vers soi, tout l'émerveillement reflue et devient impossible. Quand on s'émerveille, c'est qu'on ne se regarde pas. Quand on prie, c'est qu'on est tourné vers un autre ; quand on aime vraiment, c'est qu'on est enraciné dans l'intimité d'un être aimé. Il est donc absolument impossible de se voir dans un miroir autrement que comme une caricature si l'on prétendait y trouver son secret.
La vie profonde échappe à la réflexion du miroir ; elle ne peut se connaître que dans un autre et pour lui. Quand vous vous oubliez parce que vous êtes devant un paysage qui vous ravit, ou devant une oeuvre d'art qui vous coupe le souffle, ou devant une pensée qui vous illumine, ou devant un sourire d'enfant qui vous émeut, vous sentez bien que vous existez, et c'est même à ces moments-là que votre existence prend tout son relief, mais vous le sentez d'autant plus fort que justement l'événement vous détourne de vous-même. C'est parce que vous ne vous regardez pas que vous vous voyez réellement et spirituellement, en regardant l'autre et en vous perdant en lui. C'est cela le miracle de la connaissance authentique. Dans le mouvement de libération où nous sortons de nous-mêmes, où nous sommes suspendus à un autre, nous éprouvons toute la valeur et toute la puissance de notre existence...
Dans ce regard vers l'autre, nous naissons à nous-mêmes.
M. Zundel

jeudi 6 juin 2013

DONNEZ CE QUE VOUS N'AVEZ PAS

Rouault

"Pourquoi avez-vous peur? Je suis l'impossible qui vous regarde." Claudel
Le Christ, fait précisément cette demande : l'impossible : donner ce que nous n'avons pas!
Mais écoutons Michaux: dans le monastère où il aimerait être reçu, un simple candidat pour le monachisme se présente. Il avoue à l'higoumène: Vous savez, mon père, que je n'ai ni foi, ni lumière, ni essence, ni courage, ni confiance en moi, et que je ne puis être d'aucun secours à moi-même, et encore moins pour qui que ce soit d'autre; je n'ai rien.
Il aurait été logique pour lui d'être rejeté immédiatement. Cependant ce ne fut pas le cas. L'higoumène (l'abbé, comme le dit le poète français) lui répondit: Qu'est-ce que cela a à voir! Vous n'avez pas la foi, pas la lumière, en les donnant à d'autres vous les aurez, aussi. Les cherchant chez un autre, vous pourrez les gagner pour vous. Votre frère, votre prochain et son semblable, c'est lui que vous devez aider avec ce que vous n'avez pas. Allez: votre cellule est dans ce couloir, troisième porte sur la droite.
Pas de l'excédent, et non pas d'après le peu que vous avez, mais à partir de ce que vous ne possédez pas, de ce qui vous manque. Donnez à un autre ce que vous n'avez pas - la foi, la lumière, la confiance, l'espoir - vous pourrez en acquérir aussi.
"Il faut l'aider avec ce que vous n'avez pas."
"Donnez ce que vous n'avez pas, vous acquerrez aussi, la nudité, le désert, ce qui te manque."
"Avec ce que vous croyez que vous n'avez pas, mais qui est, et qui sera en vous.

Entretien avec un moine-(extrait)  seraphim over-blog.com

PRIERE POUR UNE VIEILLESSE HEUREUSE

O Seigneur, Dieu de tendresse, 
Toi dont j'ose de moins en moins parler,
Toi que je pressens de plus en plus 
au-delà de tout ce que j'ai entendu dire de toi ;
Toi que nul pensée et aucun mot ne peut contenir,
Toi qui est l'aube, le crépuscule et le terme de ma vie, 
écoute ma prière :

D'une vieillesse paisible et sereine, 
fais-moi la grâce, Seigneur.
D'une vieillesse dont les rides, les yeux, 
et les mains disent ton infinie bonté, 
fais-moi la grâce, Seigneur.
D'une vieillesse toujours attentive au bonheur des autres 
et à l'étonnante aventure de cette terre, 
fais-moi la grâce, Seigneur.
D'une vieillesse qui sait encore écouter, émerveillée, 
le chant des enfants, le chant des oiseaux et celui des étoiles,
fais-moi la grâce, Seigneur.
D'une vieillesse qui sait entendre tes pas dans la brise du soir 
et y puiser la vraie sagesse du coeur, 
fais-moi la grâce, Seigneur.


Michel Hubaut -extrait

L AMOUR VU PAR LES ENFANTS


TROUVE SUR LE NET

mardi 4 juin 2013

L'ARCHE DE JEAN VANIER




L’essentiel pour nous à l’Arche est de vivre la tendresse.

Elle n’est pas possession, ni recherche de plaisir, sinon

 marcher au rythme du corps et du cœur profond de

 l’autre. La tendresse n’est ni juger, ni condamner ; la

 tendresse révèle à l’autre sa beauté et sa valeur. La

 tendresse est sécurisante, elle transmet à l’extérieur, à

 travers le corps, ce qui est de l’intérieur. La tendresse

 est la communication au cœur de l’Arche, elle est

 silence, elle est écoute, elle est révélation, elle est

 fidélité, elle est don de soi, elle est sacrée, elle est

 prière, elle est un don de Dieu et de l’Esprit Saint qui

 change nos cœurs de pierre en des cœurs de chair.

Lettre des équipes Notre Dame 2013 -extrait

dimanche 2 juin 2013

LES ICONES


Saint Jean Baptiste-icône
"Dans le Royaume de Dieu, nous pourrons continuer à entendre la musique de Bach et de Mozart mais il n'y aura plus d'icônes car nous serons tous des icônes" (ndlr: l'icône essaye de montrer le visage de l'homme pénétré par la lumière de Dieu).

ZANDEL

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