mardi 26 décembre 2017

NOËL 2017

Malgré les dieux, l’humanité se sentait seule.
Il lui manquait un père, un ami, dans le ciel.
Il nous manquait un fils plus humain que nous-même.
Il nous manquait une parole, son mystère.
Il nous manquait une veilleuse dans la nuit.
Les jours nouveaux étaient pareils aux jours d’antan.
Un césar succédait à un autre césar.
Il y avait toujours une province qu’il fallait
Ajouter à la province la plus lointaine
Comme l’avare dans sa cave tasse un autre sac
Et puis cet autre encore, il reste assez de place.
– Quand viendra l’heure de ton dernier souffle,
Que feras-tu de ton trésor de boue ?
Les forgerons forgeaient plus de cuirasses que de socs
Et les charrons fabriquaient plus de chars que de charrues
Et de charrettes pour les moissons et les noces.
Le champ donnait du fruit ou bien n’en donnait pas.
Quand venait la famine chez les paysans,
Ils s’enrôlaient soldats sous le casque et l’épée,
S'il faut tuer pour vivre, nous tuerons, comme à la chasse.
C’était bientôt, plus loin, là-bas, d’autres famines.
Et des révoltes qu’il fallait juguler par le sang.
La conquête et la guerre étaient la loi du monde.
On saluait aux carrefours le bronze des Césars
Ou la pierre, le marbre, de leurs simulacres,
Leur main levée au milieu des nuages
Comme s’ils imposaient leur discipline aux vents.
Nous vivions des malheurs et vivions des bonheurs.
Que manquait-il ? Il nous manquait la joie.
Il nous manquait de n’être pas plus que nous sommes.
Ne vivons-nous que pour un jour cesser de vivre ?
Ne sommes-nous que cette haleine fugitive

mercredi 13 décembre 2017

LES INVASIONS BARBARES DANS L'EMPIRE ROMAIN

Phytospiritualité: Sciences et spiritualité avec Fabrice Jordan

Phytospiritualité: Sciences et spiritualité avec Fabrice Jordan: A la lecture d'ouvrages scientifiques faisant le point sur les avancées les plus récentes en astrophysique, physique quantique e..
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vendredi 8 décembre 2017

BEAU TEXTE DE JEAN D'ORMESON- GRAND ECRIVAIN

KLIMT
UNE PERLE DE JEAN D'ORMESSON :
Que vous soyez fier comme un coq
Fort comme un bœuf
Têtu comme un âne
Malin comme un singe
Ou simplement un chaud lapin
Vous êtes tous, un jour ou l'autre
Devenu chèvre pour une caille aux yeux de biche
Vous arrivez à votre premier rendez-vous
Fier comme un paon
Et frais comme un gardon
Et là ... Pas un chat !
Vous faites le pied de grue
Vous demandant si cette bécasse vous a réellement posé un lapin
Il y a anguille sous roche
Et pourtant le bouc émissaire qui vous a obtenu ce rancard
La tête de linotte avec qui vous êtes copain comme cochon
Vous l'a certifié
Cette poule a du chien
Une vraie panthère !
C'est sûr, vous serez un crapaud mort d'amour
Mais tout de même, elle vous traite comme un chien
Vous êtes prêt à gueuler comme un putois
Quand finalement la fine mouche arrive
Bon, vous vous dites que dix minutes de retard
Il n'y a pas de quoi casser trois pattes à un canard
Sauf que la fameuse souris
Malgré son cou de cygne et sa crinière de lion
Est en fait aussi plate qu'une limande
Myope comme une taupe
Elle souffle comme un phoque
Et rit comme une baleine
Une vraie peau de vache, quoi !
Et vous, vous êtes fait comme un rat
Vous roulez des yeux de merlan frit
Vous êtes rouge comme une écrevisse
Mais vous restez muet comme une carpe
Elle essaie bien de vous tirer les vers du nez
Mais vous sautez du coq à l'âne
Et finissez par noyer le poisson
Vous avez le cafard
L'envie vous prend de pleurer comme un veau
(ou de verser des larmes de crocodile, c'est selon)
Vous finissez par prendre le taureau par les cornes
Et vous inventer une fièvre de cheval
Qui vous permet de filer comme un lièvre
C'est pas que vous êtes une poule mouillée
Vous ne voulez pas être le dindon de la farce
Vous avez beau être doux comme un agneau
Sous vos airs d'ours mal léché
Faut pas vous prendre pour un pigeon
Car vous pourriez devenir le loup dans la bergerie
Et puis, ç'aurait servi à quoi
De se regarder comme des chiens de faïence
Après tout, revenons à nos moutons
Vous avez maintenant une faim de loup
L'envie de dormir comme un loir
Et surtout vous avez d'autres chats à fouetter.
Billet d'humour de Jean D'ORMESSON !!! Et hommage à la langue française

mercredi 29 novembre 2017

Saint Exupéry


« Saint Exupéry ne peut-être classé penseur  chrétien. Il se rattacherait plutôt à un courant spiritualiste universel » (3). Dans ses Carnets,  Saint Exupéry note : « On fausse le problème en divisant les hommes en croyants et non croyants ». La  vraie frontière existe entre ceux qui font de Dieu le garant de leurs possessions et ceux pour qui Dieu est un chemin de vie

Stan ROUGIER- à propos de Saint  Exupéry

OUVRIR NOS COEURS....

" On devrait vider nos coeurs comme on vide un grenier. Jeter les vieilles querelles qui l'encombrent, les tristesses qui prennent trop de place. On devrait teindre nos coeurs avec des couleurs vives, quand les années les ont rendus trop ternes. Et faire du rangement pour laisser de la place à tous les autres coeurs qu'on va croiser sur notre route." Ondine Khayat (Le Pays Sans Adultes)
https://www.citation-du-jour.fr/citations-ondine-khayat-156…

jeudi 23 novembre 2017

SEIGNEUR MAÎTRE DU TEMPS- PRIERE

Seigneur, maître du temps,
fais que je sois toujours prêt à Te donner
le temps que Tu m’as donné.
Seigneur, maître du temps,
aide-moi à trouver chaque jour
le temps de Te rencontrer
et le temps d’écouter les autres,
le temps d’admirer
et le temps de respirer,
le temps de me taire
et le temps de m’arrêter,
le temps de sourire
et le temps de remercier,
le temps de réfléchir
et le temps de pardonner,
le temps d’aimer
et le temps de prier.
Seigneur, maître du temps,
je Te donne toutes les heures de cette journée
et tous les jours de ma vie,
jusqu’au moment où j’aurai fini
mon temps sur la terre.
Jean-Pierre Dubois-Dumée

mardi 14 novembre 2017

ARTICLES A LIRE SUR L'ISLAM- PERE BOULAD

http://belgicatho.hautetfort.com/islam/

Articles  du Père  Boulad qui a vécu en  Egypte
SITE INTERESSANT - BEGICATHO

mercredi 8 novembre 2017

INTERPRETATION DU CORAN PAR UN UNIVERSITAIRE TUNISIEN: MEDDEB.....

ISLAMISME
Que dit précisément le Coran ?

Il est ambivalent. Il y a le verset 256 de la deuxième sourate qui dit «point de contrainte en religion». Mais aussi les versets 5 et surtout 29 de la sourate 9, «le verset de l'épée», où il est commandé de combattre tous ceux qui ne croient pas à «la religion vraie». L'impératif qâtilû, que l'on traduit par «combattez»,utilise une forme verbale dont la racine qatala veut dire «tuer». Le verset 5 est explicitement contre les païens et les idolâtres, aménageant, en revanche, une reconnaissance aux scripturaires, aux gens de l'écriture. Le verset 29, lui, englobe dans ce combat les scripturaires désignant nommément les juifs et les chrétiens. C'est le verset fétiche de ceux qui ont établi la théorie de la guerre contre les judéo-croisés. L'islamisme est, certes, la maladie de l'islam, mais les germes sont dans le texte lui-même.

jeudi 2 novembre 2017

LE TEMPS PERDU- CHRISTIAN BOBIN



Le temps perdu est comme le pain oublié sur la table, le pain sec. On peut le donner aux moineaux. On peut aussi le jeter. On peut encore le manger, comme dans l'enfance le pain perdu : trempé dans du lait pour l'adoucir, recouvert de jaune d’œuf et de sucre, et cuit dans une poêle. Il n'est pas perdu, le pain perdu, puisqu'on le mange. 
Il n'est pas perdu, le temps perdu, puisqu'on y touche à la fin des temps et qu'on y mange sa mort, à chaque seconde, à chaque bouchée. 
Le temps perdu est le temps abondant, nourricier. 

La part manquante - Christian Bobin 


mercredi 1 novembre 2017

SAINT EXUPERY- Que peut-on dire aux hommes?



TOUSSAINT- BEAU CHANT LITURGIQUE

1. Ils sont nombreux les bienheureux qui n'ont jamais fait              parler  d'eux
    et qui n'ont pas laissé d'image
    Tous ceux qui ont depuis des âges, aimés sans cesse et de leur      mieux
    Autant leurs frères que leur  Dieu.

2.Ceux dont on ne dit pas un mot
   Ces bienheureux de l'humble classe
   Ceux qui n'ont pas fait de miracle
   Ceux qui n'ont pas eu d'extase
   Et qui n'ont laissé d'autre trace
   Qu'un coin de terre ou un berceau

3. ils ont leur noms sur tant de pierres
    Et quelquefois dans nos prières
    mais ils sont dans le coeur de Dieu
    Et quand l'un quitte la terre
    pour gagner la maison du Père
    une étoile naît dans les cieux

REFRAIN - Eternellement heureux (bis)
                    dans son Royaume

dimanche 29 octobre 2017

LA CROIX DANS NOS VIES- PRIERE KARL RAHNER


Seigneur, je te demande ce qui est le plus difficile :
la grâce de reconnaître la Croix de ton
Fils dans toute peine de ma vie
et de le suivre le long de son chemin de croix
aussi longtemps qu’il te plaira.

Ne me laisse pas devenir amer
dans la souffrance,
mais que j’y mûrisse au contraire,
avec patience, générosité, bonté,
et l’ardent désir d’être un jour
là où la peine n’existe plus :
alors tu essuieras toute larme des yeux
de ceux qui t’auront aimé,
et qui, dans leur douleur, auront cru à ton
Amour et dans leur nuit, à ta lumière

Que ma souffrance, grâce à toi,
puisse exprimer ma foi en tes promesses
et mon espoir en ta bonté fidèle.

KARL RAHNER 

vendredi 27 octobre 2017

PERE MICHEL MARIE ZANOTI - YOU TUBE

LACORDAIRE- PERE MICHEL MARIE ZANOTTI- le petit chien du bon Dieu

Faites-vous aimer, car plus vous serez aimé, plus on reportera vers Dieu, qui vous a rendu aimable, laffection que vous aurezinspirée. Vous ne vous appartenez plus ; vous êtes lenfant, lami, le serviteur, le petit chien du bon Dieu ; en pensant à vous, ilfaut quon pense à lui.








mardi 24 octobre 2017

UNE ETINCELLE- JEAN YVES LELOUP

Une étincelle

Tout incendie
Commence par une étincelle
Celui qui brûle
Comme celui qui irradie
Celui qui nous éveille
Comme celui qui nous détruit

……
Veille à tes pensées
Elles éclairent
Comme elles obscurcissent le monde
……
Chaque matin
Cherche l’étincelle, l’éclair,
Qui allume en toi le jour…
Nous ne sommes pas nés seulement pour voir les choses
Mais pour voir le jour dans lequel nous apparaissent les choses
Beaucoup meurent sans avoir jamais « vu le jour »

Jean-Yves Leloup

Extrait d'un film du site Présenceimage
Jean Yves LELOUP

MEDITATION DE JEAN YVES LELOUP

MEDITER ....


Da Vinci
Méditer, c'est murmurer comme la tourterelle, laisser monter ce chant qui vient du cœur, comme tu as appris à laisser monter en toi le parfum qui vient de la fleur... Méditer, c’est respirer en chantant. Sans trop m’attarder à sa signification pour le moment, je te propose de répéter, de murmurer, de chantonner ce qui est dans le cœur de tous les moines de l’Athos : Kyrie eleison, Kyrie eleison... » 
Cette idée ne me plaisait guère. Lors de certaines messes de mariage ou d’enterrement, j’avais déjà entendu cela, traduit en français par « Seigneur, prends pitié ». Le père Séraphim se mit à sourire : « Oui, c’est l’une des significations de cette invocation, mais il y en a bien d’autres. Cela veut dire aussi “Seigneur, envoie ton Esprit ! Que ta tendresse soit sur moi et sur tous, que ton Nom soit béni”, etc., mais ne cherche pas trop à te saisir du sens de cette invocation, elle se révélera d'elle-même à toi. Pour le moment, sois sensible et attentif à la vibration qu’elle éveille dans ton corps et dans ton cœur. Essaie de l’harmoniser paisiblement avec le rythme de ta respiration. Quand des pensées te tourmentent, reviens doucement à cette invocation, respire plus profondément, tiens-toi droit et immobile et tu connaîtras un commencement d'hésychia, la paix que Dieu donne sans compter à ceux qui l’aiment. » 

Au bout de quelques jours, le Kyrie eleison me devint un peu plus familier. Il m’accompagnait comme le bourdonnement accompagne l’abeille lorsqu’elle fait son miel. Je ne le répétais pas toujours avec les lèvres ; le bourdonnement devenait alors plus intérieur et sa vibration plus profonde. Ayant renoncé à « penser » son sens, il me conduisait parfois dans un silence inconnu et je me retrouvais dans l'attitude de l’apôtre Thomas lorsque celui-ci découvrit le Christ ressuscité : Kyrie eleison, « mon Seigneur est mon Dieu ». 

L’invocation me plongeait peu à peu dans un climat d’intense respect pour tout ce qui existe, mais aussi d'adoration pour ce qui se tient caché à la racine de toutes les existences...

Extrait de "L'Assise et la marche"
Par Jean-Yves Leloup

LA FOI EN JESUS

ARCABAS

«Je vous l'ai dit et vous n'avez pas eu foi en moi. Les oeuvres que je fais au nom de mon Père témoignent en ma faveur, mais vous n'avez pas foi en moi parce que vous ne faites pas partie de mes brebis, [comme je vous l'ai dit].
Mes brebis écoutent ma voix, je les connais et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle. Elles ne périront jamais et personne ne pourra les arracher à ma main.Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous et personne ne peut les arracher à la main de mon Père.
Le Père et moi, nous sommes un.»

lundi 16 octobre 2017

PUISQUE TOUT EST FINI TOUT EST PERMIS

ETAT islamique

Il y a un an, on pouvait lire sur le site du journal Libération une tribune qui fit grand bruit intitulée : « Puisque tout est fini, alors tout est permis » Elle était l’œuvre d’un collectif de personnes de moins de trente ans qui s’intitulait Catastrophe et commençait ainsi : « Nous avons grandi dans une impasse. (…) Enfants, nous avons pris connaissance du monde en même temps que de sa fin imminente: pas un jour sans qu’on entende à la radio des nouvelles de ces deux sœurs morbides, Mme Dette et Mme Crise, dont les ombres dans nos têtes enflaient sans cesse. Finiraient-elles par exploser? Non: c’est le chômage, le trou de la Sécu et son acolyte de la couche d’ozone qui s’en chargeaient (…).On nous inculquait ce schéma ternaire «prémoderne, moderne, postmoderne», grille de lecture ou tenaille qu’on nous présentait comme neutre quand, insidieusement, celle-là avait déjà décidé pour nous qu’il n’y avait plus rien à faire. On était déjà à l’épilogue du récit mondial de l’humanité. L’hypothèse communiste? Un délire de pyromanes. Mai 1968? Une bataille de boules de neige. L’idéal du progrès ? On avait vu Hiroshima. Les utopies avaient toutes été ridiculisées, la poésie rendue barbare après Auschwitz, les rêves, n’en parlons pas » (1).


Extrait de Garrigues et Sentiers- LE MAL ARRIVE QUAND ON ELIMINE TOUTE IMPREVISIBILITE ( HANNAH ARENDT)

PARDONNER AUX AUTRES



                                 PHRASE TELLEMENT VRAIE.....

TOLERANCE ?

À force de tout voir,
on finit par tout supporter,

À force de tout supporter,
on finit par tout tolérer,

À force de tout tolérer,
on finit par tout accepter,

À force de tout accepter,
on finit par tout approuver
St Augustin

mardi 10 octobre 2017

FRANCOIS d'ASSISE

« Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits » (Mt 11, 25).

LA GLOIRE DE DIEU : SENS DU MOT

GLOIRE. Dans le dictionnaire, le nom est défini comme une action ou des œuvres jugées éclatantes. Lui sont associés les termes célébrité, honneur, renom, majesté, succès.
Dans la tradition judéo-chrétienne, le mot est très présent, il revient plusieurs fois dans la liturgie de l'Église catholique.
Pourtant Jésus, nommé "Roi de Gloire" dans les Évangiles, a suivi un chemin d'abaissement, d'humilité et de dépouillement.
"La gloire de Dieu c'est Dieu lui-même, explique le Fr. Ange Rodriguez, c'est une manière de parler de Dieu sans dire son nom."
Le dominicain est l'un de nos grands témoins pendant le Carême.
"Le langage de la croix est folie pour ceux qui vont à leur perte, mais pour ceux qui vont vers leur salut, pour nous, il est puissance de Dieu." (1 Co 1, 17-25)*
LA GLOIRE DE DIEU DANS L'ANCIEN TESTAMENT
En hébreu, la gloire se dit kabôd qui signifie "être lourd", "peser".
Tout au long de l'Ancien Testament, les façons dont Dieu se manifeste aux hommes dénotent une vision de Dieu qui n'est pas loin de celle des grandes religions païennes - des dieux qui se manifestent par la puissance et la violence.
"On ne peut pas comprendre sa grandeur si on ne comprend pas sa petitesse" Luther
AVEC LA JÉSUS LA GLOIRE DE DIEU EST "FOLIE"
Dans le Nouveau Testament, la notion de gloire évolue. C'est même un "tournant extraordinaire" qui se fait avec la venue du Christ.
"À Noël les anges ne chantent pas les lumières de la nuée ou la puissance de la mer Rouge, ils chantent ce que Dieu est, son être, qui se manifeste dans un petit enfant", explique le Fr. Ange Rodriguez.
Dans ses écrits, saint Paul en parle, de ce "langage de la croix" qui a tant ébloui les mystiques.
Un Dieu dont "on ne peut pas comprendre sa grandeur si on ne comprend pas sa petitesse", a dit Luther.
*Source: AELF

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