dimanche 30 août 2015

SIGNIFICATION - JESUS- CHRIST

Par contre Chouraqui a probablement raison de ne
 pas utiliser le nom Jésus mais
 de conserver la forme hébraïque. « Jésus » apparaît
 dans le texte grec des évangiles comme transposition
 d’un nom hébreu tiré de la racine yacha qui signifie 
sauver. Or dans lemonde sémitique le nom a une
 importance capitale
 que nous ne ressentons plus aujourd’hui. Et le nom
 de Jésus Iéchoua est le mot qui en hébreu veut dire
 salut ou sauveur. Si Matthieu avait été un traducteur 
logique il aurait nommé Jésus soter christos. En
 hellénisant puis francisant ce mot on en perd le sens
 alors que le prénom Sauveur existe parfaitement en 
français. La traduction la plus fidèle de Jésus-Christ 
serait Sauveur-messie, sous réserve de comprendre
 ce qu’est le messie dans l’univers biblique et le
 judaïsme.
http://www.garriguesetsentiers.org/2015/08/et-vous-qui-dites-vous-que-je-suis.html    (extrait)

EPÎTRE DE JACQUES


Devant Dieu notre Père, la manière pure et irréprochable de pratiquer la religion, c'est de venir en aide aux orphelins et aux veuves dans leur malheur, et de se garder propre au milieu du monde.

Epître de Jacques 1,17..28 

samedi 29 août 2015

LES DIFFICULTES DE SA MISSION

Une fois sa mission révélée, Moïse se heurte à des difficultés réelles pour libérer son peuple. Avant de convaincre Pharaon de les laisser partir, il doit d'abord convaincre son propre peuple de lui laisser en prendre la tête, d'autant que Moïse n'est pas le meilleur rhéteur : Moïse dit au YHWH : « Je t’en prie, Seigneur, je ne suis pas doué pour la parole, ni d’hier, ni d’avant-hier, ni depuis que tu parles à ton serviteur. J’ai la bouche lourde et la langue lourde. » (Ex 4 ; 10)
Et Dieu lui répond : « YHWH lui dit : « Qui a donné une bouche à l’homme ? Qui rend muet ou sourd, voyant ou aveugle ? N’est-ce pas moi, YHWH ? Et maintenant, va, JE SUIS avec ta bouche et je t’enseignerai ce que tu devras dire. » (Ex 4 : 11-12)
Autrement dit, il n'y a pas d'obstacle, pas d'épreuves qui soient trop grandes que pour n'être surmontées avec l'aide de Dieu. Dès que la difficulté est identifié sans doute doit-on tout mettre en oeuvre pour la surmonter avec la ferme assurance que Dieu nous aidera au moment propice. Il y a une collaboration entre l'homme qui veut accomplir sa mission et Dieu qui aide tout en respectant les limites et la liberté de ses enfants.
http://www.relianceuniverselle.com/2015/08/l-exode-et-la-mission-de-vie-3-3-croissance-et-obstacles.html

vendredi 28 août 2015

DECOUVRIR NOTRE MISSION

Chagall

Delvaux
Ainsi, Moïse sut très tôt que sa mission était de protéger et de guider son peuple vers la liberté. Encore jeune, il prit la défense des siens : Or, en ces jours-là, Moïse, qui avait grandi, sortit vers ses frères et vit ce qu’étaient leurs corvées. Il vit un Egyptien frapper un Hébreu, un de ses frères. S’étant tourné de tous côtés et voyant qu’il n’y avait personne, il frappa l’Egyptien et le dissimula dans le sable. (Ex 2 ; 11-12)
Mais ce n'était pas encore le moment pour lui, il n'était pas encore mûr pour accomplir sa quête, la sensation de celle-ci était encore trop confuse, son coeur n'était pas assez ouvert. Il n'est pas reconnu par les siens : Le lendemain, il sortit de nouveau : voici que deux Hébreux s’empoignaient. Il dit au coupable : « Pourquoi frappes-tu ton prochain ? » – « Qui t’a établi chef et juge sur nous ? dit l’homme. (Ex 2 ; 13-14)
La première étape dans la vie est donc d'être à l'écoute de nous-même, à l'écoute de notre coeur, là où Dieu chuchote. Sans doute serait-il capital d'éduquer nos enfants et nos adolescents à se mettre à l'écoute de ce qui se passe au-dedans et au-dehors. Car chacun, nous avons tôt ou tard notre buisson ardent dont la voix se fait de plus en plus insistante à mesure qu'on l'ignore. Quelle forme prend cette voix pour nous indiquer notre mission ? Coïncidences répétées, certitudes soudaines ou mûries, hasards prenant soudain sens, discussion forte avec un proche ou parole entendue par inadvertance mais qui frappe... Nous n'avons pas tous une théophanie impressionnante pour nous guider comme l'avaient les Prophètes de l'Ancien Testament ou certains saints mais nous sommes tous appelés à écouter la voix de Dieu qui murmure, nous sommes tous appelés à discerner les signes qui se dissimulent dans notre quotidien car nous sommes tous appelés à une mission singulière. (à suivre...)

http://www.relianceuniverselle.com/2015/08/l-exode-et-la-mission-de-vie-2-3-reconnaitre-sa-mission.html

mercredi 26 août 2015

L'ISLAMISME


L'Europe est confrontée à des départs de jeunes vers le conflit en Syrie. Vous écrivez que "l'islamisme prend en charge la totalité de l'existence, c'est ce qui le rend sécurisant et hypnotisant". On est loin, là, de la soif de liberté de la jeunesse ?
La soif des jeunes n'est pas celle de la liberté. La soif de liberté, elle s'exprime à 40 ans quand on a une nana et des marmots, qu'on en a ras-le-bol et qu'on a envie de se casser. Le jeune veut de la passion. C'est pour cela qu'il s'engage à l'armée, dans le trotskysme, auprès des extrêmes. On veut jouir d'être un héros. Mais le héros n'est pas libre. Il a une mission et des médailles. L'islamisme radical propose cela. Les jeunes veulent être reconnus par la communauté, être applaudis par leurs pairs et être des héros. Ceux qui proclament "jeune, j'ai besoin de toi" sont soit des vendeurs, soit des islamistes, soit le Front national. Ce ne sont ni l'Etat, ni les politiques, ni les citoyens.
Vincent Cespedes

jeudi 20 août 2015

BELLE CITATION DE SHAKESPEARE


LE SACREMENT DE RECONCILIATION


Rembrandt- Fils prodigue-détail
« Le remord est une plante venimeuse qui a comme horizon le suicide ; le repentir est une plante thérapeutique qui a comme horizon la vie. »2
La confession n'est pas non plus une grande lessive où l'on viendrait se donner bonne conscience comme par magie. Elle est bien plus que cela, elle est une remise à neuf, une réactualisation de la force donnée à notre baptême. Force d'amour, de puissance et de joie profonde. Le péché nous empêche de nous accomplir pleinement, la force de Dieu nous libère, nous permet de devenir nous-mêmes, de devenir à notre tour des sources d'amour pour l'humanité entière.
Le sacrement de réconciliation nous inscrit dans une dynamique d'évolution. En identifiant nos travers, en prenant l'habitude de nous regarder en vérité (c'est-à-dire étymologiquement avec humilité) on met un nom sur nos ennemis intérieurs, on voit l'ombre qui est en nous, on sait contre qui va se dérouler la bataille intérieure. Le sacrement en lui-même sonne la victoire car nous permettons à Dieu d'intervenir en nous, c'est là la véritable signification du Pardon accordé.
http://www.relianceuniverselle.com/2015/08/le-sacrement-de-reconciliation-4-4-le-palais-de-cristal.html

vendredi 14 août 2015

Psaume 29 : "Tu mavais fortifié"

NOTRE AME- CHRISTIAN BOBIN



Notre âme est une fleur sauvage appuyée à notre

 chair avant qu'un orage la déchire.

 Ce qui m'étonnait le plus était l'invraisemblable

 couleur de la fleur d'églantier : rose comme le

 souffle d'un ange, son haleine rendue visible pour

 peu de temps. 

Une promesse dont on ne pouvait douter.

 Une lettre comme dans les vieux romans d'amour. 

Ah, ce rose, ce rose ! La couleur d'une fleur est la 

manière qu'elle a, propre aux timides,

 de pousser brutalement son âme en avant d'elle,

 vers nous. Ce rose entrait effrontément dans ma 

pensée, la remplaçait même, inscrivait dans mon

 cerveau quelque chose d'aussi solide qu'une parole 

sainte - allant dans le même sens déraisonnable. Je 

le contemplai longtemps puis je revins aux livres, 

tournant leurs pages, espérant y trouver une clarté 

aussi convaincante que celle qui peu à peu se retirait 

du jardin. Les poèmes traversent les murs. Les 

fantômes ont les joues rosées. Il y a un paradis pour 

les fleurs, sûrement. 

Christian  Bobin

mercredi 12 août 2015

L'ECOUTE - MAURICE BELLET

Monserrat Gudiol
Écouter n'est pas accuser, certes : l'écoute met justement hors du procès. Mais ce n'est pas non plus excuser, permettre ou encore expliquer : toutes attitudes qui sont pouvoir sur l'autre et reviennent, insidieusement ou non, au jugement. Le non-jugement n'est pas en faveur de l'autre, par opposition à ce qui condamne ou interdit . Il est hors de ce jeu-là. Il peut aller jusqu'à ne rien savoir de celui ou celle qu'il écoute : ni sa profession, ni son milieu, ni son état, pas même son nom, pas même son visage -seulement sa parole telle qu'elle se donne à écouter.
L'écoute- Maurice  Bellet



L'amour d'amitié a trois visages : la présence, l'hospitalité, l'écoute. Les trois sont un.
On peut parler avec ses mains, avec son regard, avec son silence ; avec la simple présence
Le vrai amour ne prend rien ; il vous laisse même à votre solitude, la bonne solitude où vous pouvez aller par vous-mémé, in-dépendant.
Mais le vrai amour ne vous abandonne jamais.

Ainsi la parole aimante est-elle comme une demeure où nous pouvons habiter .
jusque dans l'errance    Maurice  Bellet




LE FILS PRODIGUE DE REMBRANDT


Rembrandt : Le fils prodigue par Marc-Elie

mercredi 5 août 2015

SAINT AUGUSTIN- BELLE PRIERE


LORENZETTi-détail
Mon Dieu,
Mon Seigneur,
Mon unique espoir,
Accorde-moi de n’être jamais las de Te chercher,
Qu’avec passion sans cesse je cherche ton visage.
 
Toi qui m’as donné de Te trouver,
Donne-moi le courage de Te chercher
Et d’espérer Te trouver toujours davantage.
 
Devant Toi ma solidité : garde-la.
Devant Toi ma fragilité : guéris-la.
Devant Toi tout ce que je sais, tout ce que j’ignore.
 
Par là où Tu m’as ouvert, j’entre : accueille-moi.
De là où Tu m’as fermé, j’appelle : ouvre-moi.
 
Accorde-moi de ne pas T’oublier,
Accorde-moi de Te comprendre.
Mon Dieu,
Mon Seigneur,
Accorde-moi de T’aimer.

Saint Augustin

mardi 4 août 2015

dimanche 2 août 2015

LYTTA BASSET

"On dit de celui qui pleure et exprime sa tristesse qu'il est un être faible. L'expérience me fait dire qu'au contraire il est sur le chemin de sa plus grande force..." 

"On dit 'dans le doute, abstiens-toi'. Je préfère, quant à moi, opter pour 'dans le doute, fais-le'...


"J'ai désormais le mode d'emploi de la colère : quand elle monte, je l'accueille. Je ne décolère pas pendant des jours, je respecte ce bouillonnement. Puis elle se dégonfle comme une baudruche ; je suis alors prête à agir."


Ces citations sont extraites de l'article consacré à Lytta Basset dans la revue "Nouvelles Clés" n°55 (oct-nov 2007)

MARTHE ROBIN- LA SOUFFRANCE



SIGNORELLI- Cortona-détail
Ne nous créons pas nos souffrances, mais quand elles se présentent, comme Jésus, comme Marie, portons-les vaillamment.
La souffrance prend la valeur que lui donne celui qui la porte.
De grâce, ne souffrons pas pour rien, c'est trop triste...
On apprend à aimer et on n'aime vraiment que dans la souffrance et par la souffrance, car la souffrance vraie s'édifie non dans les délices humaines de la vie présente, mais dans le dépouillement et le renoncement de soi et sur la croix . 
Jésus nous apprend à voir plus haut, plus loin, avec plus d'amour surtout, ce que le langage humain appelle douleur et souffrance .
La souffrance est en nous comme une semence divine, comme le grain de froment qui doit mourir avant de germer.
Elle est la base nécessaire à une oeuvre plus pleine.
Ah! si l'on savait ce que l'Esprit met de gaieté et de paix dans une âme qui s'abandonne à Dieu, et tout ce qu'Il supprime d'inutiles souffrances, on s'agenouillerait de bonheur, d'admiration, de reconnaissance .
Suivre Jésus !
Suivre Jésus en portant sa croix, ce n'est pas mettre des boulets à ses pieds, mais des ailes à son cœur, du ciel dans sa vie.

Marthe Robin- blog de Seraphim

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