mardi 30 octobre 2012

CE QUI EST DESOLANT...


CE QUI EST DESOLANT
Ce n'est pas d'avoir des problèmes,
c'est de ne pas chercher de solutions;

Ce n'est pas d'avoir eu des échecs,
c'est de ne pas continuer;
Ce n'est pas de tomber souvent,
 c'est de ne pas se relever plus souvent;
Ce n'est pas d'avoir peu d'argent,
c'est de ne pas enrichir son esprit;
Ce n'est pas d'avoir été refusé,
c'est de ne pas demander une fois de plus;
Ce n'est pas d'avoir été insulté, c'est de ne pas sourire;
Ce n'est pas d'avoir été déçu, c'est de ne pas espérer encore;
Ce n'est pas d'avoir été trahi, c'est de ne pas pardonner;
Ce n'est pas de manquer de maturité,
c'est de ne pas chercher à mûrir;
Ce n'est pas d'avoir fait faillite,
c'est de ne pas essayer une autre fois;
Ce n'est pas d'avoir des handicaps,
c'est de ne pas les surmonter;
Ce n'est pas d'être laid, c'est de ne pas embellir sa vie;
Ce n'est pas d'être illettré,
c'est de ne pas chercher à s'instruire;
Ce n'est pas d'avoir des difficultés,
c'est de ne pas persévérer.

www.lapetitedouceur.org




lundi 29 octobre 2012

LA MORT

"Pleurer la mort de quelqu'un n'est pas une preuve d'amour véritable. Cela relève seulement de l'amour de l'objet, de sa forme. Ceci n'est pas de l'amour. Le véritable amour se reconnaît à la certitude que l'objet l'amour est dans le Soi et ne peut jamais cesser d'exister."


L'enseignement de Ramana Maharshi, 203.

PENSEE



 CE QUE L'ON SAIT DE QUELQU 'UN EMPECHE DE LE CONNAITRE

                 CHRISTIAN BOBIN

UNE HISTOIRE D'ANGE

Gozzoli-Firenze
Un ange tenait boutique. Un client entra et demanda :

- Je voudrais acheter un peu de paix.
- Je regrette mais je n’en ai pas, dit l’ange
- Un peu d’amour alors…
- Désolé, mais…
- Bon, je vais prendre un peu de sérénité.
- C’est que,.. euh…
- Mais vous n’avez donc rien dans cette boutique !
- Ne m’en veuillez pas, dit l’ange, moi je ne vends que les graines...

dimanche 28 octobre 2012

L'ESPRIT

Dans quelles dispositions l'Esprit veut-il nous trouver ? « Soyez semblables à des gens qui attendent leur maître à son retour de noces. » Il ne revient jamais les mains vides de la table du ciel et de toutes les joies qu'elle prodigue.

Il nous faut donc veiller, et veiller à toute heure, car nous ne savons jamais à quelle heure l'Esprit va venir, ni à quelle heure il s'en ira une nouvelle fois.
L'Esprit va et vient (Jn 3,8) ; si grâce à lui on tient debout, lorsqu'il se retire, on tombe inévitablement, mais sans se briser, car le Seigneur nous retient par la main.
Et l'Esprit ne cesse de faire vivre cette alternance de présence et d'absence à ceux qui sont spirituels, ou plutôt à ceux qu'il a l'intention de rendre spirituels.
C'est pourquoi il les visite à l'aube, puis soudain les met à l'épreuve.

Saint Bernard (1091-1153), moine cistercien et docteur de l'Église
Sermons sur le Cantique des Cantiques, n°17, 2

jeudi 25 octobre 2012

CNRS-SUR LES TRACES DES PREMERS CHRETIENS

Un témoignage exceptionnel sur la vie de saint Samuel, en Éthiopie, à travers une incursion dans un territoire monastique jusqu'alors fermé aux caméras.

Près de la moitié des 80 millions d’Éthiopiens sont chrétiens. Ils considèrent que l’Église orthodoxe éthiopienne est la plus proche du christianisme des origines. Dans la province du Tigré, dans le nord du pays, il existe un territoire reculé et dédié à la vie monastique, le Woldeba. Là-bas vivent environ un millier de moines et d’ermites qui mènent, à l’abri des regards et loin du monde profane, une vie d’abstinence, de jeûne et de prière. Pour ces religieux, mourir au Woldeba, c’est accéder directement au paradis.
Alors qu'il n’existait aucun document filmé de cette région, François Le Cadre, chercheur au Centre des mondes africains, a pu s'y rendre pour observer les pratiques religieuses des moines et glaner des informations sur un homme très connu en Éthiopie, saint Samuel. Il a fondé au XIVe siècle le plus important monastère de cette "terre des moines". Son enseignement s’est inspiré de celui de saint Antoine, un des pères du désert.

Dans la région du Tigray au nord de l'Ethiopie se trouve un territoire fermé, le Waldebba, berceau du christianisme ethiopien entièrement dédié à la vie monastique. Un millier de moines et d'ermites y vivent à l'abri des regards et loin du monde profane et y mènent une vie d'abstinence, de jeûne et de prière perpétuelle.
Il visite, parfois pour la première fois, les différents monastères de Salama, Bankwal, Garima, Debre Abbay, Abrentan, Maïle Lebata...
Deux autres chercheurs interviennent également : Marie-Laure Derat, historienne au CNRS, relate les débuts de la christianisation et son extension en Ethiopie, et Jacques Mercier, ethnologue au CNRS, étudie les manuscrits et icônes, dont certains datent des 5ème ou 7ème siècles. http://seraphim.over-blog.com/article-en-ethiopie-sur-les-traces-des-premiers-chretiens-111435837.html




JEAN CLAUDE GUILLEBAUD

Aujourd’hui, nos sociétés évoluent à grande échelle pour devenir de plus en plus complexes et mouvantes. L’auteur dénombre ainsi cinq métamorphoses en cours de réalisation, lesquelles interagissent les unes sur les autres, liant les différents domaines :

o Une mutation géopolitique : désormais, le monde décentré échappe à la domination exclusive de l’Occident, au profit de la multiplication de rencontres variées entre des traditions culturelles fort différentes.
o Une mutation économique : l’affrontement des exigences du marché (le profit) avec les règles de la démocratie.
o Une mutation biologique : l’homme dispose du pouvoir d’agir sur les mécanismes de la vie, pouvoir riche de promesses et de risques.
o La révolution numérique, ou informatique qui nous précipite dans un nouveau continent, immatériel et virtuel, jungle qui mêle le meilleur au pire.
o Une révolutiond’ordre écologique qui fait émerger une nouvelle prise de conscience et place notre responsabilité (cf. Hans Jonas), face au devenir de la terre dont les ressources diminuent constamment, en raison du réchauffement de la planète.
Face à ce constat, l’Europe serait-elle capable de répondre aux questions soulevées aussi complexes et aussi nombreuses ?… Hélas ! L’Europe actuelle s’avère trop divisée sous l’effet de courants économiques variés. « Si les armes sont bien remisées en Europe, la guerre économique y fait rage » (p. 151).
www.garriguesetsentiers.org


EXPERIENCE DE MORT IMMINENTE

Giotto- Padoue-Capella  Scrovegni
Mais pendant que les neurones de mon cortex étaient réduits à l’inactivité complète par la bactérie, ma conscience libérée du cerveau parcourait une dimension plus vaste de l’univers, une dimension dont je n’avais jamais rêvé et que j’aurais été ravi d’expliquer scientifiquement avant que je ne sombre dans le coma. J’ai vécu une odyssée où je me suis retrouvé dans un endroit rempli de gros nuages roses et blancs...

Bien au-dessus de ces nuages, des êtres chatoyants se déplaçaient en arc de cercle dans le ciel, laissant de longues traînées derrière eux. Des oiseaux ? Des anges ? Aucun de ces termes ne fait vraiment justice à ces êtres qui étaient différents de tous ce que j'avais pu voir sur terre. Ils étaient plus avancés. Des êtres supérieurs. »
Le Dr Eben Alexander se rappelle également avoir entendu « un son, en plein essor comme un chant céleste qui venait d'au-dessus », ce qui lui a procuré beaucoup de joie, et avoir ensuite été accompagné dans son aventure par une femme. « Elle était jeune, je me souviens d'elle dans les moindres détails. Elle avait des pommettes hautes, et des yeux incroyablement bleus ainsi que des tresses châtains qui encadraient son beau visage », explique-t-il avant d'ajouter qu'ils se déplaçaient tous les deux sur les ailes d'un papillon. « En fait, des millions de papillons nous entouraient. C'était comme une rivière de vie et de couleur se mouvant dans les airs. »
Un délire ? Un dysfonctionnement cérébral ? Trop de morphine ? Le neurochirurgien, qui n’a jusqu’alorsjamais cru aux EMI, assure que tout était bien réel et qu'il ne s'agissait pas « d'une fantaisie, éphémère et inconsistante ». « A ma connaissance, personne n’a jamais effectué ce voyage avec un cortex complètement hors service et sous une surveillance médicale durant sept jours de coma.
Les principaux arguments avancés pour réfuter les expériences de mort imminentes induisent qu’elles sont le résultat d’un dysfonctionnement minime, transitoire ou partiel du cortex.
Or, mon EMI n’est pas survenue pendant que mon cortex dysfonctionnait mais alors qu’il était totalement inactif. Un fait avéré par la gravité et la durée de ma méningite ainsi que par les scans et les examens neurologiques que j’ai subis. Selon les connaissances médicales actuelles sur le cerveau et l’esprit, il n’y avait absolument aucune chance que je conserve ne serait-ce qu’une lueur de conscience ténue et limitée durant cette période.
À plus forte raison, il était impossible que je sois emporté dans cette odyssée éclatante et parfaitement cohérente. Là où je me trouvais, voir et entendre n’étaient pas deux fonctions séparées. Tout était distinct et, dans le même temps, faisait partie d’autre chose comme les motifs entremêlés d’un tapis persan.
Je sais à quel point cela peut sembler extraordinaire et incroyable. Si, par le passé, quelqu’un - et même un docteur - m’avait raconté une telle histoire, j’aurais été certain qu’il était sous l’emprise d’une illusion. Mais ce qui m’est arrivé est très loin d’être une illusion. C’est un évènement réel, aussi réel que tous les évènements de ma vie, y compris mon mariage et la naissance de mes deux enfants. »
Depuis cette expérience de mort imminente plus aucun doute ne subsiste pour le Dr Alexander : la conscience n’est ni produite ni limitée par le cerveau comme la pensée scientifique dominante continue de le croire, et s’étend bien au-delà du corps. « Il est désormais évident pour moi que l’image matérialiste du corps et du cerveau comme producteurs plutôt que véhicules de la conscience humaine est caduque. A la place, une représentation nouvelle du corps et de l’esprit est déjà en train d’émerger. Cette représentation, à la fois scientifique et spirituelle, donnera de la valeur à ce qui a toujours été privilégié par les plus grands scientifiques de l’histoire : la vérité. »
S’il lui a fallu des mois pour parvenir à accepter ce qui lui est arrivé et pour en parler sans détour, le docteur Eben Alexander a récemment annoncé vouloir « passer le reste de sa vie à enquêter sur la nature véritable de la conscience, et prouver à ses pairs scientifiques mais aussi au reste du monde que nous sommes bien plus que seulement nos cerveaux. »



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http://www.inrees.com/articles/Le-paradis-existe-selon-un-neurochirurgien-americain/

lundi 22 octobre 2012

L'SLAM ET LES SOUFIS

LE MYSTERE DE LA SECONDE NAISSANCE



Le cœur de l’ésotérisme islamique se situe toutefois à un niveau plus inexprimable en fait. Il se fonde sur la doctrine de l’Homme Universel. Dieu, selon ce principe, aurait créé la forme humaine avant toute chose – avant l’univers, avant même les anges. Puis il aurait créé le reste du cosmos selon l’image de cet Homme Universel. D’où la cohérence traversant les différents mondes, dont les parties les plus minuscules reflètent, résument les plus immenses :

« Sache que le monde entier est un miroir ; dans chaque atome se trouvent cent soleils flamboyants.

Si tu fends le cœur d’une seul goutte d’eau, il en émerge cent purs océans.

Si tu examines chaque grain de poussière, mille Adam peuvent y être découverts »

L’homme concret, terrestre, aurait été produit en dernier. C’est une explication donnée à la formule célèbre, donnée parfois comme un hadîth : « Le Très-Miséricordieux a créé Adam à son image » - c’est à dire, selon l’image primordiale conçue par Lui dans la prééternité. L’homme concret est la créature la plus conforme à ce sublime modèle premier. Il est donc en principe l’être le plus parfait, le plus complet qui soit ici-bas – mais en principe, potentiellement seulement. Il lui revient d’actualiser cette perfection, de se conformer à ce modèle divin préexistant. C’est le sens de tout l’effort de Soufi, guidé par la connaissance et galvanisé par l’amour. Il s’agit en quelque sorte d’une seconde naissance ; c’est en tout cas une image souvent reprise par les Soufis. Ainsi Hallâj (10° siècle) comparait l’intime des cœurs à une vierge où seul l’Esprit de vérité peut pénétrer. Lui fait écho Roumi parlant de naissance spirituelle et comparant la pénétration du souffle divin dans le cœur de l’homme à la fécondation de Marie par l’effet de l’Esprit saint : elle engendre un enfant spirituel, qui à son tour peut ressusciter les morts . Chaque être est au fond appelé à devenir un Jésus, un homme parfait et diffusant la vie. Cette perfection humaine est désignée comme étant la sainteté (walâya), l’engendrement d’hommes dont le cœur et le corps soient entièrement transparents aux motions divines. Ces saints constituent de véritables théophanies, ce sont les rois, les pôles du monde grâce auxquels l’univers peut continuer d’exister :

« L’homme de Dieu est enivré sans vin * l’homme de Dieu est rassasié sans pain

L’homme de Dieu est éperdu, bouleversé * l’homme de Dieu ne mange ni ne dort

L’homme de Dieu est un roi sous son froc * l’homme de Dieu est un trésor dans les ruines

L’homme de Dieu n’est pas fait d’air et de terre * l’homme de Dieu n’est pas fait de feu et d’eau

L’homme de Dieu est un océan sans limite (…) »

Les perspectives classiques de la religion sont ici renversées. L’homme parfait rend présent la miséricorde divine et son projet d’éternité. Ainsi, Nûrî décrit le cœur du saint comme un jardin luxuriant, suggérant que le cœur du mystique n’est rien d’autre que le véritable lieu du paradis et la demeure de Dieu sur terre . Il résume ailleurs autrement cette évocation de ce destin suprême de l’homme accompli, qui est de se transformer au plus intime de son être physique et spirituel et de réaliser ainsi l’image divine des origines : « La première chose qui apparaît dans le cœur de celui dont Dieu veut le bonheur, c’est une lumière. Cette lumière devient ensuite une clarté, puis un rayon, puis une lune et puis enfin un soleil. Lors donc que la lumière apparaît dans le cœur, le monde et tout ce qu’ils contient perdent toute valeur à ses yeux ; quand elle devient une lune, l’homme renonce à l’Au-delà et à ce qu’il contient. Et quand elle devient un soleil, il ne voit plus ni le monde ni ce qui est en lui, ni l’Au-delà et ce qu’il contient : il ne connaît plus que son Seigneur. Alors son corps est lumière, son cœur est lumière et lumière aussi sa langue – « lumière sur lumière, Dieu dirige vers sa lumière qui Il veut ! » . La transmutation de l’homme ordinaire en homme spirituel complet se trouve ainsi achevé.

Comment conclure, si ce n’est par un hadîth, une tradition que les Soufis font remonter au Prophète affirmant : « Le cœur du croyant est le Trône de Dieu ». Car le plus profond des mystères de Dieu, c’est l’homme précisément. Et c’est ce qui le rend si difficilement accessible, car il est bien sûr plus aisé de dépouiller des bibliothèques entières ou de faire le tour du monde que de se connaître soi-même. Et pourtant – les Soufis répètent souvent un autre hadîth, que j’aurais aussi bien pu placer en exergue de ce texte, où Dieu dit : « Ni ma terre ni mon ciel ne Me contiennent, mais le cœur de mon serviteur croyant Me contient ». Comment cela se concevrait-il ? On commentait un jour en présence du grand Soufi Shiblî le verset coranique L 37 « Il y a en cela une remémoration pour ceux qui ont un cœur ». On lui demanda qui étaient « ceux qui ont un cœur ». Il répondit : « Ceux dont Dieu est le cœur ».

www. le moine citadin







samedi 20 octobre 2012

EDITH STEIN

Qui es-tu ?

Qui es-tu, douce lumière qui m'inondes
et illumines l'obscurité de mon coeur ?
Tu me conduis par la main comme une mère,
et si tu me lâchais,
je ne saurais faire un pas de plus.
Tu es l'espace qui enveloppe mon être
et le garde en lui, abandonné de toi,
il tomberait dans l'abîme du néant
dont tu me tiras pour m'élever à la lumière.
Toi, plus proche de moi que je ne le suis de moi-même,
plus intérieur que mon être le plus intime
et pourtant insaisissable et inouï,
surpassant tout nom
Esprit Saint - Amour éternel.
Edith Stein



vendredi 12 octobre 2012

Jean-Marie Pelt, l'âme d'un jardinier

LES PARABOLES- JEAN MARIE PELT

L' Européen, l'Africain,le Chinois, l'Indien tous comprennent spontanément les paraboles.
Elles expriment dans une langue simple et universel peu connoté culturellement l'essence du
christianisme.
Tout le monde comprend l'histoire du Samaritain ou de la femme adultère.
Mais le christianisme prend aussi à rebours l'orgueilleuse attitude stoïcisienne Face à la vie.
les béatitudes inversent les anciennes manières de voir en plaidant pour le faible et non pour le fort. Ce qui était totalement nouveau pour l'antiquité.
Il faut réfléchir à cet étrange paradoxe:dès son origine le message de Jésus s'est moulé dans un appareil philosophique et juridique qui au fond le contredisait.Or cet appareil philosophique d'Arsitote à Platon est le menu quotidien des séminaires où l'on continue à ignorer superbement la physique quantique et la biologie moderne c'est à dire les manières modernes de penser le monde à la lumière des acquis scientifiques les plus récents. D'où ce décalage énorme entre la culture écclésiastique et la société contemporaine.
Ce décalage n'est nullement une fatalité. Il n'anéantit pas le message évangélique que porte l'Eglise. Simplement il n'en facilite pas la diffusion.
...............
L'Occident dans le droit fil du droit romain est rigide et normatif
Trouvons la voie du milieu celle précisément que recommandait Bouddha.
Je le répète il n'y a rien à changer dans le contenu de la foi.....
peut-être faudrait-il s'y prendre autrement. mais pour cela il faudrait sans doute faire plus confiance aux femmes qui mériteraient une place plus grande dans l'Eglise.
Elles sont plus proches de la vie , elles la portent.
l'Eglise romaine a besoin de sensibilité féminine. Rome en maque dramatiquement.

Jean Marie  Pelt- Dieu en son jardin-p125-126- Desclée de Brouwer

LA VRAIE CHARITE

Il appartient à la vraie charité de voiler ce qui peut nuire, et de ne s'ôter aucun des moyens de faire le bien.

                                           RODOLPHE TOPFFER



SOPHIE

Signification prénom : Issu du grec sophia, la sagesse.


Ce nom apparaît dès l'Antiquité grecque et latine ; il se répandra en particulier dans le monde hellénique des premiers siècles et dans le ressort de l'Empire byzantin, à l'origine de l'Église orthodoxe. Dans la sphère de l'Empire romain il sera, comme bien d'autres prénoms, victime de l'invasion des prénoms germaniques et ne réapparaîtra que tardivement, au XVIe siècle. Il se répandra alors dans la plupart des pays occidentaux, en particulier en Allemagne et en Angleterre, puis en Italie. En France, il connut une période de faveur dans la première moitié du XIXe siècle, mais chuta ensuite, peut-être en raison du grand succès de la Comtesse de Ségur, Les Malheurs de Sophie, qui associait ce prénom aux idées fantasques de la jeune héroïne. Après un long purgatoire, Sophie est revenu dans les années 1940 et a atteint le palmarès des prénoms féminins les plus attribués, de 1970 à 1980. Il est un peu moins fréquent aujourd'hui mais, avec ses différentes variantes, reste un prénom très répandu. Sophie a, le même jour, une double fête. L'une évoque la mémoire de Madeleine - Sophie Barat qui fonda, au début du XIXe siècle, la société des dames du Sacré-Cœur pour l'instruction des jeunes filles. Son œuvre, répandue dans le monde entier, est aujourd'hui encore très active. L'autre fête de Sophie commémore la consécration de la grande basilique de Constantinople, au VIe siècle ; elle est dédiée à sainte Sophie, mais c'est, dans ce cas, Dieu lui-même, la Sagesse divine.







MADELEINE DELBREL

Madeleine Delbrêl


Chaque petite action est un événement immense

où le Paradis nous est donné,

où nous pouvons donner le paradis.

Qu'importe ce que nous avons à faire :

un balai ou un stylo à tenir;

parler ou se taire;

raccommoder ou faire une conférence;

soigner un malade ou taper à la machine.

Tout cela n'est que l'écorce d'une réalité splendide,

la rencontre de l'âme avec Dieu,

à chaque minute renouvelée,

à chaque minute accrue en grâce,

toujours plus belle pour son Dieu.

On sonne ? Vite, allons ouvrir .

c'est Dieu qui vient nous aimer.

Un renseignement ? le voici:

c'est Dieu qui vient nous aimer.

C'est l'heure de se mettre à table: allons-y :

c'est Dieu qui vient nous aimer.

Laissons-le faire

Madeleine Delbrêl, "La sainteté des gens ordinaires"

jeudi 11 octobre 2012

DES HOMMES MARIES PRETRES

Frères Evêques, réunis récemment en Synode à Rome, vous n'avez pas encore voulu ouvrir cette porte et présenter aux fidèles impatients la réponse que la plupart savent être là. Pourquoi attendre encore, quand les besoins sont aussi grands. Aucun de vous n'a à attendre puisque vous êtes, vous aussi, les dépositaires de cette parole : « Paix mes agneaux Paix mes brebis »


Je sais, bien sûr, qu'apparaîtront des problèmes, je pense à trois, aucun n'est insoluble.

1. Assurer à ce flot d'arrivants la science de la foi, et l'initiation par quelques aînés. (ne faudra-t-il pas nommer ainsi, ceux qui ont précédé?) quel aîné s'y déroberait?
2. Etre certain d'assurer aux familles des prêtres, le nécessaire pour vivre. Douterions-nous que les groupes de fidèles n'y veilleraient pas?
3. Pour ôter la tentation du cambriolage des tabernacles, qui illumineront chaque église, et devant lesquels, de jour comme de nuit, chacun pourra venir prier, ne serait-il pas évangélique de déposer le pain consacré dans quelques simples étoffes, les vases d'or pouvant être remisés dans les sacristies, fermées à clef?
Frères n'ayons pas peur ! ouvrons la porte de nos églises ! ouvrons la porte du sacerdoce à ces milliers d'hommes, de foi fervente, prêts à entrer dans cette vocation.
Je sais que la vocation du célibat, que j'ai vécue 75 ans, est difficile, mais je sais que vécue avec ferveur elle est un Don de Dieu, et tout le monde sait que la vocation d'époux ne peut bien se vivre, elle aussi, que dans la même ferveur et reçoit des Dons similaires, ceci d'autant plus, si elle recouvre la charge sacerdotale. Je suis aussi convaincu que l'ordination d'hommes mariés ne taira en rien les vocations au célibat consacré.
Frères, que vous dire de plus? Notre monde, plus que jamais, n'a-t-il pas soif de Jésus et du don de Sa présence dans l'Eucharistie? Je n'ai plus l'âge, mais je garde l'enthousiasme d'être votre frère et un ami de Jésus.
En grande affection.
Abbé Pierre





lundi 8 octobre 2012

LE TAO-JEAN MARIE PELT


Le Saint homme est humble,
il cherche toujours la dernière place.
Il se défie des puissants et pratique la vertu.
Voici son idéal:
"il y a trois choses précieuses auxquelles je suis attaché
et que je tiens en haute estime: la première est la charité;
la deuxième est l'économie,
la troisième l'humilité.
Grâce à la charité, on peut être audacieux;
Grâce à l'économie on peut être généreux,
Grâce à l'humilité on peut accomplir de grandes choses.
....................
On note la profonde convergence entre les fondements moraux de la Chine ancienne et ceux de l'Occident chrétien. L'Evangile se réfère comme le TAO au choix de la dernière place,
conseillé à l'invité aux noces, dans l'attente de l'invitation du marié à monter à la première:
"C'est pourquoi, se mettant à la dernière place,
 le saint homme se trouve à la première;
oubliant sa personne, il la conserve
parce qu'il ne poursuit pas des buts égoïstes.
Rien de pire aux yeux du saint homme que des susciter par la richesse et l'orgueil, la convoitise et la jalousie:
"S'enorgeuillir parce qu'on est comblé de richesses et d'honneurs attire sur soi l'infortune."
-------------------------
Saint Paul considérait que sa force résidait dans sa faiblesse.
pourtant il n'avait pas lu le Tao
où se multiplient les condamnations
du recours aux armes, à la force,
à la puissance, au pouvoir,à la domination.
La nature elle-même dans sa toute-puissance
le TAO la pressent modeste et humble:
"Ce qui fait que les fleuves et les mers
 peuvent être les rois des cents vallées.
De même si le saint homme
désire être au-dessus du peuple
 il faut qu'il se place
au-dessous de lui, s'il désire le guider,
 il faut qu'il se mette au dernier rang.

Jean Marie Pelt-Nature et spiritualité
Editions Fayard -p93-94
LIVRE A RECOMMANDER
actuellement en poche (je pense)

mardi 2 octobre 2012

PSAUME 26- PAUL CLAUDEL

Dieu est la lumière qui m'éclaire, et j'aurais peur ?

Dieu est le garant de mon existence, et vous voudriez que je tremble ?
[..)Je ne demande qu'une chose, une seule chose et je la demande bien !
Dieu tous les jours de ma vie comme une maison pour y habiter !

Psaume 26 traduit par Paul Claudel

lundi 1 octobre 2012

BIENHEUREUX LES PAUVRES

SAINT FRANCOIS-CIMABUE-ASSISE
Avoir, faire et donc être sont nos richesses. Lorsqu'un
chrétien n'a pas le goût de bien vivre c'est un affront pour le Créateur de la vie et le Sauveur de nos vies : «Je suis venu pour qu'ils vivent en abondance » (Jean 10, 10).

C'est dans cette lumière, vivre grandement le grand cadeau de Dieu, qu'on peut aborder comme il faut le difficile «Bienheureux les pauvres».
Ne donnons pas l'idée fausse et odieuse que Dieu veut gâcher notre vie. Vivons au contraire de telle sorte qu'autour de nous les non-croyants et les mal-croyants s'étonnent de notre vitalité heureuse : « Qui sont ces magnifiques et quel est leur Dieu ? » Cela voudra dire que nous avons opté pour la vie la plus riche possible, mais riche en valeur de vie.
C'est là que surgit la pauvreté évangélique ! Trieuse de nos richesses, soupçonneuse, exigeante, mais avec de grands éclats de rire. Elle veut servir la vie, pas la tuer. Qui a vécu plus triomphalement que François d'Assise? Dans la pauvreté, on le sait bien, mais la pauvreté qu'il lui fallait, à lui, pour vivre au maximum.
Tout le problème est de découvrir non la pauvreté mais notre pauvreté, celle qui peut nous ouvrir, à nous, les portes de la vie et nous faire enfin comprendre, dans nos expériences, ce que cela veut dire « Bienheureux les pauvres ».
André Sève 
seraphim.over-blog.com


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