vendredi 31 octobre 2014

CONNAIS-TOI- VERONIQUE DESJARDINS


Quand nous abordons l’existence, la plupart du temps nous ne savons pas qui nous sommes vraiment, ni ce que nous sommes appelés à devenir. Nous sommes le plus souvent, exilés de nous-mêmes. Si nous ne voulons pas passer à côté de nous-mêmes, et souhaitons que notre vie prenne toute sa dimension, nous devons peu à peu apprendre à nous connaître, à sortir de notre division, à nous structurer. Ce que nous sommes réellement et ce à quoi nous sommes appelés – notre vocation, si l’on peut dire - se précisent avec le temps. C’est quelque chose à découvrir. Cela ne se fera pas sans passer par certaines crises, ne serait-ce que les inévitables épreuves que chacun rencontre tôt ou tard. Mais nous pouvons développer une nouvelle attitude intérieure nous permettant de faire face aux aléas de l’existence. La vie est une succession d’expériences mais c’est à nous d’en faire quelque chose ou non. Le maître d’Arnaud Desjardins, Swâmi Prajnânpad, avait une formule à cet égard : « Tout ce qui vient à vous, vient à vous comme un défi et une opportunité ». 

LE NOTRE PERE CHANTE PAR ANDRE BOCELLI

dimanche 26 octobre 2014

LE RACISME-PENSEE


Le racisme est une monstrueuse poupée gigogne qui, une fois libérée, n'épargne aucune cible. 

Hervé Edwy Plenel dit Edwy Plenel (1952- ) 

WEEK-END RIVE ESPERANCE- GOSPEL A LA CATHEDRALE SAINT AUBAIN-NAMUR

vendredi 24 octobre 2014

JOB 19,23-27-LE SOUFFRANT

JOB, mon ami, mon frère, tu es sur ton tas de cendre, douloureux, malade, saoulé par le discours de tes amis qui pensent bien faire en justifiant ton malheur injustifiable, et tu ne te résignes pas à ce qui te paraît insensé.
Job, mon frère de sang et de larmes, tu es là, perclus, seul car même ton épouse t’a dit « Maudis Dieu et meurs ! » (*) et pourtant, dans cette acclamation, toute ta foi, ta grande foi en Dieu se déploie.
Oui, tu le sais, ce Dieu contre qui tu te bats est à la fois l’énigme de tes plaies, et ton défenseur, ton libérateur, le trésor de ta vie.
Oui, tu le sais, tes paroles doivent être gravées dans le marbre pour toujours : elles réconforteront le Christ lui-même quand lui-même sera dans la nuit.

Et tes yeux qui ne voient plus d’avenir, tes yeux brûlés de larmes et de fatigue, tes yeux, déjà, voient que Dieu ne peut qu’être bon, qu’il ne peut vouloir ton malheur. Et tes yeux, déjà, voient que d’autres, innocents comme toi, souffrent et espèrent, et attendent, et croient que leur libérateur est vivant. Tes yeux, déjà, dans la nuit noire, voient Dieu de dos.
Les traducteurs hésitent : est-ce depuis ta chair, ou hors de ta chair que tu verras Dieu ? Qu’importe. Ce sont les cœurs purs qui voient Dieu. Et quels yeux autres que ceux du corps et de la chair, les yeux qui aiment et rendent beau ce qu’ils regardent, pour contemper Celui qui rend le cœur pur ?
« Vous n’avez pas parlé de moi avec justice, dira Dieu à ses détracteurs, comme l’a fait mon serviteur Job »&nbsp(**).

Site: signesdans la Bible- homélie de soeur  ANNE LECU sur le livre de Job

jeudi 23 octobre 2014

RUMI- BEAU TEXTE

GIOTTO- détail
« Dans l’homme existent un amour, une douleur, une inquiétude, un appel, de sorte que s’il possédait les cent mille univers, il ne pourrait trouver le calme et le repos. Les gens exercent tous les métiers, tous les commerces, et procèdent à toutes sortes d’études : médecine, astronomie, etc., mais ils ne peuvent trouver le repos, car leur but n’est pas atteint. 

On appelle le Bien-Aimé “repos de l’âme” ; et comment pourrait-on trouver quiétude et ailleurs qu’en Lui ? Tous les plaisirs et toutes les fins sont telle une échelle ; chaque degré de l’échelle n’est pas un lieu de repos, mais un passage. Heureux celui qui se réveille tôt, afin de raccourcir le long chemin, sans perdre sa vie à trébucher sur les degrés. » 


RUMI

COMMENT PRIER

Giotto
Ne cherche pas à prier avec des mots, à moins de t’y sentir porté ; ou si tu pries avec des mots, ne leur prête pas d’attention, ni s’ils sont peu nombreux ou beaucoup, ni leur sens.
Ne te mets pas en peine de la nature des prières, car il n’importe qu’elles soient des prières liturgiques ou non, des psaumes, des hymnes ou des antiennes ; qu’elles soient des prières d’intention générale ou particulière ; des prières intérieures, exprimées en pensée, ou des prières vocales exprimées par les paroles.
Veille seulement à ce qu’il n’y ait rien qui occupe ton esprit sauf une seule intention, un simple regard fixé sur Dieu, sans que vienne s’y mêler aucune pensée particulière sur lui, ce qu’il est en lui-même, ou ses œuvres.

mardi 21 octobre 2014

AMELIE NOTHOMB- PENSEE



Dire à quelqu'un que c'est terminé, c'est laid et faux. Ce 

n'est jamais terminé. Même quand on ne pense plus à 

quelqu'un, comment douter de sa présence en soi ? Un 

être qui a compté compte toujours.

AMELIE NOTHOMB- Ni d'Eve ni d'Adam

lundi 20 octobre 2014

LES TENTATIONS A EVITER.... SYNODE DE LA FAMILLE- PAPE FRANCOIS

Cinq tentations à éviter
Le pape François a alors énoncé une série de tentations qu’il a pu percevoir en écoutant les pères synodaux. Première tentation : « La tentation du raidissement hostile, c’est-à-dire de vouloir s’enfermer dans la lettre(…), à l’intérieur de la loi, dans la certitude de ce que nous connaissons et non de ce que devons encore apprendre et atteindre. Du temps de Jésus, c’est la tentation des zélotes, des scrupuleux, des empressés et aujourd’hui de ceux qu’on appelle aujourd’hui des « traditionnalistes » ou aussi des « intellectualistes ». »
Deuxième tentation : « La tentation d’un angélisme destructeur, qui au nom d’une miséricorde traîtressse met un pansement sur les blessures sans d’abord les soigner, qui traite les symptômes et non les causes et les racines. C’est la tentation des timorés, et aussi de ceux qu’on nomme les progressistes et les libéraux. »
Troisième tentation : « La tentation de transformer la pierre en pain pour rompre un long jeûne, pesant et douloureux (Lc 4, 1-4) et aussi de transformer le pain en pierre et la jeter contre les –pécheurs, les faibles, les malades (Jn 8,7) c’est-à-dire de les transformer en fardeau insupportable (Lc 10, 27). »
Quatrième tentation : « La tentation de descendre de la Croix, pour contenter les gens, de ne pas rester à accomplir la volonté du Père, de se plier à l’esprit mondain au lieu de le purifier et de le plier à l’Esprit de Dieu. »
Cinquième tentation : « La tentation de négliger le depositum fidei (ndlr : le dépôt de la foi) en se considérant non comme les gardiens mais les propriétaires et les maîtres ou, de l’autre part, la tentation de négliger la réalité en utilisant une langue minutieuse et un langage pour dire tant de choses et ne rien dire. Nous appelons « bizantinisme » je crois, ces choses. »
Ne pas discuter les fondamentaux du mariage
Mais le pape François a répété que ces tentations et ces contradictions étaient naturelles : « Les tentations ne doivent ni nous effrayer ni nous déconcerter et encore moins nous décourager, parce qu’aucun disciple n’est plus grand que son maitre. Donc si Jésus a été tenté, ses disciples ne doivent pas s’attendre à un traitement meilleur. ....extrait

Discours du pape François I à la clôture du premier synode de la famille

LA PAILLE ET LA POUTRE - LUC 6, 39-42

IlIl y a les voyants, ceux dont le regard éclaire l’invisible par leur bonté. Il y a les voyeurs, ceux qui guettent les multiples trers de leurs semblables et se complaisent à les révéler aux autres.

Ill y a les voyants, ceux dont le regard éclaire l’invisible par leur bonté. Il y a les voyeurs, ceux qui guettent les multiples travers de leurs semblables et se complaisent à les révéler aux autres.
Il y a ceux qui tâtonnent pour avancer, la vue basse, mais dont le cœur sait reconnaître la justesse du ton, la bonté cachée derrière une rudesse pudique, le feu sous la cendre. Il y a les justiciers qui revendiquent la transparence, l’exactitude, et le pouvoir que donne la vue.
Il y a ceux qui accusent, les donneurs de leçon, les esprits faux, qui s’effondreraient, si on leur donnait ne serait-ce qu’une paille à porter. Il y a ceux qui préfèrent l’ombre à la lumière, pour se cacher car ils croulent sous la honte, et leur poutre est trop lourde à porter.

Nous sommes de tous les camps bien sûr, et c’est en nous que passe le fer de la parole évangélique. Car toi seul, Seigneur, voit clair en nous.
« Que veux-tu que je fasse pour toi ? » (*) demandes-tu à l’aveugle, comme si cela n’allait pas de soi.
« Seigneur, fais que je vois ! ». Ne crains pas de mettre de la boue sur mes yeux, de la nuit sur ma nuit, pour déchirer le voile qui enferme mon cœur.
Fais que je vois comme toi tu vois. 
Fais que je pleure pour voir plus clair. 
Fais que mon cœur saigne quand l’autre souffre silencieusement du dedans.
Fais que je vois ton temple dans le corps de mon frère.

SOEUR ANNE LECU- SITE: SIGNESDANSLABIBLE
 y a ceux qui tâtonnent pour avancer, la vue basse, mais dont le cœur sait reconnaître la justesse du ton, la bonté cachée derrière une rudesse pudique, le feu sous la cendre. Il y a les justiciers qui revendiquent la transparence, l’exactitude, et le pouvoir que donne la vue.
Il y a ceux qui accusent, les donneurs de leçon, les esprits faux, qui s’effondreraient, si on leur donnait ne serait-ce qu’une paille à porter. Il y a ceux qui préfèrent l’ombre à la lumière, pour se cacher car ils croulent sous la honte, et leur poutre est trop lourde à porter.
 y a les voyants, ceux dont le regard éclaire l’invisible par leur bonté. Il y a les voyeurs, ceux qui guettent les multiples travers de leurs semblables et se complaisent à les révéler aux autres.
Il y a ceux qui tâtonnent pour avancer, la vue basse, mais dont le cœur sait reconnaître la justesse du ton, la bonté cachée derrière une rudesse pudique, le feu sous la cendre. Il y a les justiciers qui revendiquent la transparence, l’exactitude, et le pouvoir que donne la vue.
Il y a ceux qui accusent, les donneurs de leçon, les esprits faux, qui s’effondreraient, si on leur donnait ne serait-ce qu’une paille à porter. Il y a ceux qui préfèrent l’ombre à la lumière, pour se cacher car ils croulent sous la honte, et leur poutre est trop lourde à porter.

dimanche 19 octobre 2014

Beautiful Birds 1

PLEINE CONSCIENCE


« Dans la pleine conscience, on est non seulement

 reposé et heureux, 


mais aussi alerte et éveillé. 


La méditation n’est pas une évasion : 


c’est une rencontre sereine avec la réalité. » 


Thich Nath Hanh

POESIE - SUPERVIELLE


Voyageur, voyageur, accepte le retour,
Il n'est plus place en toi pour de nouveaux visages,
Ton rêve modelé par trop de paysages,
Laisse-le reposer en son nouveau contour.

Fuis l'horizon bruyant qui toujours te réclame
Pour écouter enfin ta vivante rumeur
Que garde maintenant de ses arcs de verdeur
Le palmier qui s'incline aux sources de ton âme.

Jules Supervielle

LE SILENCE

Angélus Silesius, dans le Pèlerin Chérubinique, écrivait magnifiquement que « le Diable n’entend rien que le tonnerre, le tumulte, les craquements. Ainsi, peux-tu joyeusement le rendre fou par ta douceur ». Récemment, je rencontrais une proche dans un hôpital qui me confiait : « Il y a peu d’oreilles qui écoutent. » J’ai pris conscience que lorsque je visite une connaissance, la peur ou la gêne me pousse à meubler. Je parle du temps ou de l’actualité pour ne pas affronter un instant sans rien dire. Mais la météo ou le cours du monde peuvent vraiment nous priver de rejoindre l’essentiel.

Au fond, c’est cela qui est difficile. Il ne s’agit même pas de faire silence, mais juste d’être dans le silence à deux. Mais osons-nous aller jusqu’au bout et congédier, pour un moment, les mots, les bruits, voire peut-être notre propension à avoir une réponse à tout ?

L’exercice spirituel est simple. Le portable, le téléphone, engins qui nous font d’ordinaire beaucoup parler, peuvent même devenir des instruments de notre pratique, un terrain d’entraînement en somme pour cultiver une cure d’écoute.

Vaste programme, dont voici une prescription pour le débutant que je suis : respirer un bon coup avant de prendre la parole, s’abstenir d’interrompre mon interlocuteur, cesser de plaquer mes préjugés sur l’autre, accueillir paisiblement le silence quand il nous rend visite...

Alexandre  Jollien

jeudi 16 octobre 2014

L'AMITIE- LIVRE DE SIRACIDE


"Une parole agréable multiplie les amis, une langue affable attire maintes réponses aimables. Que soient nombreuses tes relations, mais pour les conseillers prends-en un entre mille. Si tu veux te faire un ami, commence par l'éprouver et ne te hâte pas de te confier à lui. Car tel lie amitié lorsque ça lui chante, qui ne restera pas fidèle au jour de ton épreuve. Tel est ami qui se change en ennemi et qui va dévoiler votre querelle pour ta confusion. Tel est ami et s'assied à ta table, qui ne restera pas fidèle au jour de l'épreuve. Dans ta prospérité il sera un autre toi-même, parlant librement à tes serviteurs, mais dans ton abaissement il se tournera contre toi et évitera ton regard. Eloigne-toi de tes ennemis et garde-toi de tes amis. Un ami fidèle est un puissant soutien : qui l'a trouvé a trouvé un trésor. Un ami fidèle n'a pas de prix, on ne saurait en estimer la valeur. Un ami fidèle est un baume de vie, le trouveront ceux qui craignent le Seigneur. Qui craint le Seigneur se fait de vrais amis, car tel on est, tel est l'ami qu'on a."

Livre de l'Ecclesiaste-Siracide  5

lundi 13 octobre 2014

LaMinuteSacree_171- LA LIBERTE

UNE BOULE DE FEU

L’athée trouve tout naturel d’être posé sur une boule de feu recouverte d’une mince enveloppe de boue séchée, tournant sur elle-même à une vitesse supersonique et autour d’une espèce de bombe à hydrogène entraînée dans la giration de milliards de lampions d’origine énigmatique et de destination inconnue.
André Frossard

vendredi 10 octobre 2014

CONFERENCE DE MAURICE ZUNDEL SUR LE MAL

Conférence de Maurice Zundel à La Rochette en 1969. Publié dans Emerveillement et pauvreté p.117 (*)

A propos du mal dans le monde, de la douleur sous toutes ses formes, de la dégradation, nous avons remarqué que Dieu est "le Compatissant". Si nous nous émouvons de tous les malheurs du monde, de la cruauté qui se fait jour dans la biologie sauvage - qui est souvent la nôtre -, c'est précisément parce que nous portons en nous ce Dieu compatissant, parce qu'il est tout amour, pure générosité. C'est lui qui nous inspire ce sentiment de détresse devant cet océan de malheurs et de douleurs que nous ne pourrons jamais épuiser.
Il ne suffit pas de dire que Dieu est le compatissant, d'où nous tirons tous nos sentiments de miséricorde et de fraternité, il faut dire encore qu'il est la victime. Le mal a un visage effrayant, le mal gratuit surtout, le mal qui vient de l'homme et qui pourrait ne pas être, visage effrayant dans la torture des innocents, dans le massacre des êtres désarmés, dans tous ces phénomènes de la brutalité qui déconcertaient Yvan Karamazov, un des héros de Dostoïevski, et Albert Camus dans La Peste, Albert
Camus qui n'a cessé de se poser avec tant d'angoisse le problème du mal.
Où est Dieu dans tout cela ? Justement, dans tout cela, il est la victime, et s'il ne l'était pas, il n'y aurait pas de mal : s'il n'y avait pas un bonheur absolu et infini dégradé, menacé, défiguré, saccagé par toutes les entreprises de barbarie, il n'y aurait pas de mal. Si nous n'étions que des punaises, le problème du mal perdrait toute signification, parce que disparaître serait un bienfait pour nous et pour tout le monde.
Il ne faut jamais oublier qu'il est impossible d'opposer le Dieu de la conscience au spectacle du mal, parce que ce Dieu intérieur – il n'y en a pas d'autre – ce Dieu qui est tout amour, ce Dieu qui est l'espace où notre liberté respire, ce Dieu qui est le seul chemin vers nous-mêmes, ce Dieu silencieux, ce Dieu qui est dans une éternelle attente, ce Dieu qui ne s'impose jamais, ce Dieu qui meurt d'amour pour ceux qui refusent éternellement de l'aimer, ce Dieu-là est frappé par tous les coups qui atteignent la créature humaine, animale, voire végétale, par tous les coups qui dégradent l'univers. Et il n'y est pour rien... Il n'y peut rien que d'être frappé, que de mourir, parce que son action, c'est son amour, parce que son être tout entier n'est que son amour, et que l'amour est sans effet si ne surgit la réponse d'amour qui ferme le circuit d'où jaillit la lumière. C'est d'ailleurs une raison pour éviter tout mal gratuit, pour nous tenir fermement en main afin de ne pas ajouter à la douleur du monde et, autant que possible, à la prévenir, parce qu'il s'agit de Dieu.
Comme une mère identifiée à ses enfants reçoit avant eux, pour eux, plus qu'eux, tous les coups qui les peuvent frapper, si elle est une mère véritablement digne de ce nom, Dieu, qui est infiniment plus mère que toutes les mères, infiniment plus mère que la Sainte Vierge elle-même, se trouve dans cette situation. Tant que le monde est dans les douleurs de l'enfantement, tant qu'il est soumis par nous à la vanité, le monde n'existe pas encore : il n'est pas le vrai monde qui ne peut surgir que de notre réponse d'amour à l'amour de Dieu, quand nous fermons l'anneau d'or des fiançailles éternelles.
Il faut conclure que c'est la présence de Dieu qui donne la dimension infinie au mal. L'horreur que nous en avons n'est qu'une attestation en creux de la Présence divine qui s'y trouve bafouée. C'est justement pourquoi le chrétien ne peut que se mettre en campagne contre toutes les formes du mal pour aboutir à cet univers-sacrement, à cet univers transparent, à cet univers où chaque réalité doit devenir un symbole de la tendresse et de la beauté divines. « Seigneur, dit le psaume 25, j'ai aimé la beauté de votre maison ». Mais la maison de Dieu, c'est tout l'univers. Il faut donc que nous aimions la beauté de cette maison, que nous concourions à son aménagement, que nous disposions toutes choses de manière que cette beauté divine puisse respirer et se communiquer dans la création, car la fin dernière de tout, c'est la jeunesse et la joie, c'est l'intégrité parfaite de l'être, c'est la valeur enfin réalisée, la valeur infinie de toute créature.
Maurice Zundel -extrait

DIEU ?


                                           
                DIEU C'EST QUAND TU ES                                                BON

                           Maurice Zundel      

mardi 7 octobre 2014

CALME ET CONFIANCE

C’est dans le calme
et la confiance
que sera ta force

Isaïe 30,15


Beautiful Nature - Autumn 1080p HD

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