lundi 26 mars 2012

MATURITE SPIRITUELLE

Je me suis débattu dans la nuit comme
un pauvre oiseau pris au piège.
Mais le Seigneur a eu pitié de moi.
Il m'a fait voir que la plus haute activité 
de l'homme et sa maturité
ne consistent pas dans la poursuite d'une idée si élevée et si sainte soit-elle,
mais dans l'acceptation humble et joyeuse de ce qui est,
de tout ce qui est.
L'homme qui poursuit son idée reste enfermé en lui-même.
il ne communie pas vraiment aux êtres.
il ne fait pas connaissance avec l'UNIVERS.
il lui manque le silence, la profondeur et la paix.
La profondeur d'un homme est dans sa puissance d'accueil.
La plupart des hommes restent isolés en eux-mêmes malgré toutes les apparences
Ils sont pareils à des insectes qui ne parviennent pas à se dépouiller de leur cocon.
......................................
Ils ne sont jamais éveillés à la réalité. ils ont vécu en rêve

Sagesse d'un pauvre-Eloi Leclerc. p145-146-éditions franciscaines

samedi 24 mars 2012

L'EXTRAORDINAIRE HERISSON

L'EXTRAORDINAIRE
EST DANS LA PROFONDEUR
DU QUOTIDIEN

G.K Durckheim

LES PERSONNAGES DE LA PASSION

GIOTTO- Trahison de Judas
Oui, Dieu se fait vulnérable pour que nous devenions sensibles à sa présence : par ses souffrances, par son efficace compassion, nous sommes guéris. Désormais c’est nous-mêmes et notre activité quotidienne que nous offrirons à Dieu en sacrifice. « Si tu es Simon de Cyrène, prends la croix et suis-le, écrit saint Grégoire de Nazianze. Si tu es crucifié avec lui, comme le malfaiteur, reconnais, comme cet homme juste, qu’il est Dieu. Si lui-même a été compté parmi les pécheurs à cause de toi et de ton péché, toi, deviens un homme juste à cause de lui. Si tu es Joseph d’Arimathie, réclame le corps à celui qui l’a fait mettre en croix ; que ton souci soit le rachat du monde. Si tu es Nicodème, cet adorateur nocturne de Dieu, mets-le au tombeau avec les parfums. » Comme une croix fichée dans le sol, le ciel est désormais descendu en terre. Et la terre stupéfaite, craquelée, douloureuse, soudain vieille, aspire désormais à la vie du Ciel.



Dieu se fait vulnérable pour que nous Lui devenions vulnérables ! Alors nous comprendrons cette parole : « Quand je serai élevé de terre, j’attirerai tout à moi ». Et le silence portera la leçon de la croix : « Personne n’a de plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis ». http://predication.dominicains.com/article.php3?id_article=338

mercredi 21 mars 2012

LA FOI DE MARIE DE HENNEZEL


La foi de Marie de Hennezel par supervielle

LA TENDRESSE

J’ai donc envie de vous parler de la tendresse. Qu’est-ce que je fais lorsque je suis tendre ? Quand je regarde, émue, le visage d’un enfant qui dort, ou que je tiens la main à la peau si fine d’une vieille personne ? Qu’est-ce que je fais ? Qu’est ce que je sens ? Un élan du cœur qui se met en mouvement vers le bas, un mouvement qui me fait me pencher. Dans cette tension douce, j’ai l’impression de me fondre dans quelque chose de plus vaste que moi. La vulnérabilité qui est en face de moi – celle du bébé qui dort, celle de la très vieille personne, confiante, abandonnée – éveille en moi une tension faite d’attirance et de retenue, comme si je savais que, par un geste trop fort ou trop rapide, je pouvais abîmer ce rayonnement que dégage la personne vulnérable quand elle s’abandonne avec confiance. Cette retenue n’est-elle pas le vrai critère de la tendresse ? Un élan du cœur qui cherche la proximité et, en même temps, avec sollicitude et respect, garde un bout de distance. Une distance d’amour !

En grec, « tendresse » se dit storgê, ce mot désignant l’amour qui ne prend pas, mais qui accueille.

Marie de Hennezel

SHAHBAZ BHATTI

TESTAMENT de Shahbaz Bhatti, vendredi 4 mars à Khushpur, près de Faisalabad -Pakistan

 De hautes responsabilités au gouvernement m'ont été proposées et on m'a demandé d'abandonner ma bataille, mais j'ai toujours refusé, même si je sais que je risque ma vie. Ma réponse a toujours été la même : "Non, moi je veux servir Jésus en tant qu'homme du peuple".
Cette dévotion me rend heureux. Je ne cherche pas la popularité, je ne veux pas de position de pouvoir. Je veux seulement une place aux pieds de Jésus. Je veux que ma vie, mon caractère, mes actions parlent pour moi et disent que je suis en train de suivre Jésus-Christ. Ce désir est si fort en moi que je me considérerai comme un privilégié si - dans mon effort et dans cette bataille qui est la mienne pour aider les nécessiteux, les pauvres, les chrétiens persécutés du Pakistan - Jésus voulait accepter le sacrifice de ma vie. Je veux vivre pour le Christ et pour Lui je veux mourir. Je ne ressens aucune peur dans ce pays.
À de nombreuses reprises, les extrémistes ont tenté de me tuer et de m'emprisonner ; ils m'ont menacé, poursuivi et ont terrorisé ma famille. Les extrémistes, il y a quelques années, ont même demandé à mes parents, à ma mère et à mon père, de me dissuader de continuer ma mission d'aide aux chrétiens et aux nécessiteux, autrement ils m'auraient perdu. Mais mon père m'a toujours encouragé. Moi, je dis que tant que je vivrai, jusqu'à mon dernier soupir, je continuerai à servir Jésus et cette pauvre humanité souffrante, les chrétiens, les nécessiteux, les pauvres.
http://www.lacroix.com/

lundi 19 mars 2012

SATAN

Van der  Weyden-détail
Aujourd'hui, si Satan ne fait pas partie de la profession de foi - le Credo des catholiques - il apparaît en revanche dans le Pater, le « Notre Père », la prière de tous les chrétiens, à la dernière phrase : Et ne nos inducas in tentationem, sed libéra nos a Malo, traduite de manière étonnante par « Et ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre-nous du Mal », alors qu'elle signifie : « Ne nous laisse pas tomber dans la tentation, mais délivre-nous du Malin » puisque, dixit le catéchisme lui-même (1) : « Dans cette demande, le Mal n'est pas une abstraction, mais il désigne une personne, Satan, le Mauvais, l'ange qui s'oppose à Dieu »...


Le Mal affiche un air plus présentable, plus discret et plus rationnel que le Malin, ce vieux diable velu dont la représentation dantesque : gigantesque, tricéphale, avec deux grandes «ailes sans plumes ressemblant à celles de la chauve-souris », qui « pleure par six yeux sur trois mentons où gouttent ses pleurs et sa sanglante bave (2) » a fini par disparaître des églises après les directives de bon goût émises par le concile de Trente en 1563.
Alix de Saint-André
in Archives des anges Folio Gallimard
http://seraphim.over-blog.com/article-le-mal-in-100772823.html

LA RESURRECTION

http://eecho.fr/?p=8106

on peut essayer une traduction respectant le mieux possible les mots, les rythmes et les balancements de l’araméen (en commençant le passage au verset 4b) :

_______On peut entrevoir alors pourquoi Jean « crut », lui qui sut voir à travers les détails de la position des linges non seulement la « sublimation » du corps de Jésus, mais qu’il ne fallait pas le chercher aux environs du tombeau – ce que les autres Apôtres firent en vain avant de s’éloigner en emportant les linges (Marie-Madeleine, elle, resta sur place) –: celui qui avait été crucifié était entré dans la gloire. Quant à savoir exactement ce que Jean ou Pierre ou d’autres crurent respectivement à ce moment-là, c’est chose impossible. Et s’ils n’accordèrent pas foi immédiatement à Marie-Madeleine puis aux pèlerins d’Emmaüs qui vinrent leur dire qu’ils avaient vu le Christ (Mc 16,9-12), c’est parce qu’un tel fait leur était encore inimaginable et que, pour ce qui est du témoignage de Marie-Madeleine, eux-mêmes avaient pu constater que Jésus n’était pas dans les environs du tombeau. Du reste, le phénomène de la Résurrection est et restera toujours inimaginable en soi ; aucun des témoins ne dit exactement la même chose, mais ils parlent tous de la même réalité. Tel d’ailleurs est le principe même des témoignages fiables.

vendredi 16 mars 2012

LA MORT D'UN ENFANT- ACCIDENT DE BUS 2012

Ton séjour fut très court sur cette terre, mais combien fut-il rempli ! Tu fus de passage tel un petit ange venu pour apporter la bonne nouvelle... Il est très difficile de comprendre toutes ces choses. On se pose des tas de questions, sans aucune réponse concrète, mais je conserve un grand espoir qu'il y a une suite à tout cela. Depuis cette grande épreuve, j'ai acquis une sérénité jusqu'ici inconnue en moi-même.



Je vois la vie sous un nouveau jour ; je mords à belles dents dans tout ce qui avait plus ou moins d'importance à mes yeux ; un rien m'éblouit ; le chant d'un oiseau, la pluie, la neige, les enfants, les vieillards, finalement tout ce que j'ai manqué de si merveilleux auparavant et qui semblait faire partie du quotidien. Il suffît malheureusement d'avoir traversé une telle épreuve pour se rendre compte que tout ce qui existe autour de nous est si vulnérable et éphémère, et en même temps tellement précieux pour ceux qui savent être à l'écoute et attentifs à tout ce qui respire et transpire cette promesse d'éternité dans sa moindre parcelle.

Lettre à Josiane-extrait -petite fille décédée

MAITRE ECKART

Nul homme n'a jamais été perdu sinon pour avoir quitté

sa Demeure, et s'être installé à l'extérieur de manière
trop permanente.... Beaucoup ont cherché la lumière
et la vérité, mais seulement à l'extérieur,
là où elles ne sont pas. Ils vont finalement si loin qu'ils ne
reviennent jamais, ne retrouvent jamais le chemin
pour rentrer chez eux. Dieu est dedans, nous sommes
dehors. Dieu est à la maison, nous sommes des étrangers.
Maître Eckart



.

jeudi 15 mars 2012

MODERNITE D'UN MYSTIQUE:MAURICE ZUNDEL

On comprend très bien que le monde  est un immense réservoir de longueurs d'ondes, on comprend que si ces ondes sont à contre-courant de la nôtre et les nôtres à contre-courant des premières, on comprend très bien qu'il y ait des catastrophes.


Mais on peut concevoir qu'un être absolument harmonisé, absolument unifié, sur le chemin de la résurrection, qui est devenu musique, comme Dieu est la musique silencieuse, on conçoit que cet être harmonisé communique son harmonie autour de lui et que le monde se mette à vibrer en sympathie.
Je vous rappelle, à titre de parabole, que Gandhi a vécu vingt ans, ou vingt cinq ans plus exactement dans son ashram, c'est-à-dire dans son ermitage école où il y avait des enfants et des jeunes gens et des jeunes filles, au milieu d'un univers habité par des serpents venimeux et que il n’y a ou il n’y a pas eu un seul accident au cours de ces vingt cinq ans parce que la consigne de la non-violence avait été donnée et parfaitement suivie : ne jamais faire de mal à un serpent, ne jamais en avoir peur, vivre dans la familiarité et dans l'amitié des serpents et, puisque ils ne sentiront aucune espèce de puissance offensive, ils ne seront pas inclinés à user de leur venin. Et c'est bien ce qui s'est passé : les longueurs d'onde se sont ajustées et finalement la paix s'est établie à demeure entre les serpents et les hommes.
Eh bien ! on peut aller plus loin : imaginez que justement tout le cosmos, puisqu'il ne fait qu'un, il ne fait qu’un, un seul corps, un seul corps animé finalement par l'intelligence d'un être raisonnable en symbiose avec lui et orienté vers la libération en la rencontre du Dieu libérateur - il n'y en a pas d'autre - on conçoit que l'homme qui est harmonisé, harmonise à son tour l'univers et mette les vibrations de l'univers en correspondance avec les siennes et, par conséquent, oriente les énergies vers la manifestation d'une Présence et fasse, précisément, de l'événement, aussi cosmique qu'il soit, aussi organique qu'il prenne forme, un événement-présence où l'on sent, on perçoit que, justement, les énergies de l'univers, les énergies cosmiques ont été catalysées par une présence d'amour.
On pourrait dire d'ailleurs que le miracle serait permanent, que le monde entier serait déjà ressuscité, si nous mettions en oeuvre toute notre puissance de réceptivité.
Je relis les deux distiques de Angelus Silesius : " Dieu ne fait pas de distinction, et pour lui tout est pareil, il se communique tout autant à la mouche qu'à toi. " Tout dépend de la réceptivité : si je pouvais recevoir de Dieu autant que Christ, il m'y ferait parvenir à l'instant même.
Extrait  d'une conférence de Maurice  Zundel

JACQUES BREL

Pourvu que nous vienne un homme

Aux portes de la cité...
...Qu'il ne s'agenouille pas
Devant tout l'or d'un seigneur
Mais parfois pour cueillir une fleur...
Jacques Brel

lundi 12 mars 2012

LE CAREME-JESUS CHASSE LES MARCHANDS DU TEMPLE

Enlevez cela d'ici. Ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic. »


Car, dans l’évangile de Jean, le cri de Jésus ne porte pas que sur l’argent, il porte également sur notre aptitude à faire de la contrefaçon. Et souvent de la contrefaçon grossière. A bâtir petit à petit une maison de Dieu, un Temple, une Eglise, avec ce que nous créons plutôt qu’avec ce que Dieu nous offre. A nous laisser inconsciemment déporter jusqu’à ne plus entendre Dieu tellement nous sommes devenus sourds, enfermés dans des habitudes et de la Tradition qui ne nous permettent même plus de voir que ce que nous affirmons n’a plus grand rapport avec ce que Jésus nous a enseigné, ou pire parfois lui est contraire.


En ce temps de Carême, je crois que nous pouvons nous poser ces deux questions : Est-ce que je laisse à Dieu la possibilité d’être lui-même ? Est-ce que j’accepte d’entendre ce qu’il me dit, ce qu’il nous dit ?
Ne créons pas Dieu à l’image de nos peurs et de nos faiblesses mais reconnaissons le dans la vie qu’il nous donne en abondance. Là nous serons sauvés et la Résurrection que nous nous préparons à fêter durant ce Carême éclairera notre propre vie comme l’ensemble de la création restaurée dans Jésus, le Christ.


http://berulle.over-blog.com/categorie-11746843.html

NOTRE DESIR D'ETRE ET DE CREER

vigne_dans_le_mur_2

samedi 10 mars 2012

NOS MAINS GLACEES SUR NOS YEUX

Nos mains glacées sur nos yeux pour nous empêcher de voir
la beauté...
CHAQUE JOUR EST UNE LUTTE AVEC L'ANGE DES TENEBRES CELUI QUI PLAQUE SES MAINS GLACEES SUR NOS YEUX POUR NOUS EMPECHER DE VOIR NOTRE GLOIRE CACHEE DANS NOTRE MISERE

Christian  Bobin- Un assasin blanc comme neige-Gallimard

mercredi 7 mars 2012

HUBERT REEVES-LA VIE UNIVERSELLE


Hubert Reeves et la vie universelle par supervielle

HUBERT REEVES -ENTRE LIBERTE ET CONTRAINTE


Hubert Reeves 12 - Equilibre Entre Liberte Et... par roccosexy

PRIERE

Mon Dieu,

Recueillez-nous en vous,
Approfondissez-nous,
Dépouillez-nous de l'inutile,
Enfoncez en nous vos pensées
Pour qu'elles germent.
Apprenez-nous l'inutilité de ce
qui refroidit nos enthousiasmes
Et durcit notre sensibilité.
Ouvrez nos coeurs à l'Espérance.
Ainsi soit-il.
Madeleine Delbrêl (1904-1964),
Prière pour l'hiver (« Humour dans l'amour », Nouvelle Cité, 2005) http://seraphim.over-blog.com/article-ouvrez-nos-coeurs-a-l-esperance-98821495.html

dimanche 4 mars 2012

MAURICE BELLET

Une pensée en actes

La naïveté n’est sauvée de la prétention et de la sottise qu’à se laisser conduire, de désillusion en désillusion, vers ce qui est plus et autre que ce qu’elle apercevait en un premier moment.
Occuper cet espace-là, y produire - osons le mot - des chemins possibles, des langages neufs, des modèles de travail, de groupes, de rencontres. Confronter les idées, confronter les expériences. Libérer l’imagination, ne pas craindre l’utopie, bâtir jusque dans les nuages. Conjointement, aller sur le terrain - qui est l’homme -, essayer, expérimenter - mais avec le plus grand respect -, car c’est ici que se définit l’expérience juste. A la fois déconstruire et reconstruire. C’est œuvrer en fonction de cet immense chantier dont on ne voit pas les limites. Effrayant aux apeurés et aux installés, exaltant pour ceux qui préfèrent la vie vivante à la vie morte.
Hors de ce chantier, il n’y a que l’enfermement dans ce faux infini de la mondialisation des envies, des pouvoirs et de l’argent - et des détresses réellement infinies ; ou bien le chaos. A moins que le chaos ne soit déjà là.
Mais « les choses se sont suffisamment aggravées pour que l’espoir soit permis. »


M. Bellet - Invitation. Plaidoyer pour la gratuité et l’abstinence

OU SONT-ILS?

Où sont-ils ?

"La grande et triste erreur de quelques-uns, mêmes bons, c'est de s'imaginer que ceux que la mort emporte nous quittent.
Ils ne nous quittent pas, ils restent.
Où sont-ils ? Dans l'ombre ?
Oh, non ! c'est nous qui sommes dans l'ombre.
Eux sont à côté de nous, sous le voile, plus présents que jamais.
Nous ne les voyons pas, parce que le nuage obscur nous enveloppe, mais eux nous voient. Ils tiennent leurs beaux yeux plein de gloire arrêtés sur nos yeux pleins de larmes.O consolation ineffable, les morts sont des invisibles, ils ne sont pas des absents.
J'ai souvent pensé à ce qui pourrait consoler ceux qui pleurent. Le voici : c'est la Foi en cette présence réelle et ininterrompue de nos morts chéris.
C'est l'intuition claire, pénétrante, que par la mort, ils ne sont ni éteints, ni éloignés, ni même absents, mais vivants, près de nous, heureux, transfigurés, et n'ayant perdu dans ce changement glorieux ni une délicatesse de leur âme, ni une tendresse de leur coeur, ni une préférence de leur amour. Au contraire, dans ces profonds et doux sentiments, grandi de cent coudées...
La mort pour les bons est la montée éblouissante dans la lumière, dans la puissance et dans l'amour.
Ceux qui, jusque là, n'étaient que des chrétiens ordinaires deviennent parfaits.
Ceux qui n'étaient que beaux deviennent bons ;
Ceux qui étaient bons deviennent sublimes."
Jean Mathieux - 16.02.1994

POEME PERSAN

Et si, pour toute richesse,

Il ne te reste que deux pains,
Vends-en un, et avec ces quelques deniers
offre-toi des jacinthes pour nourrir ton âme !

poème persan

RAYMOND QUENEAU

L’espèce humaine m’a donné
Le droit d’être mortel
Le devoir d’être civilisé
La conscience humaine
Deux yeux qui d’ailleurs ne fonctionnent pas très bien
Le nez au milieu du visage
Deux pieds deux mains
Le langage
L’espèce humaine m’a donné
Mon père et ma mère
Peut être des frères on ne sait
Des cousins à pelletées
Et des arrière-grands-pères
L’espèce humaine m’a donné
Ses trois facultés
Le sentiment l’intelligence et la volonté
Chaque chose de façon modérée
L’espèce humaine m’a donné
Trente-deux dents un cœur un foie
D’autres viscères et dix doigts
L’espèce humaine m’a donné
De quoi se dire satisfait.
Raymond Queneau
Dans « Raymond Queneau un poète »

LA SOUFFRANCE

"Dieu n’est pas venu supprimer la souffrance.

Il n’est même pas venu l’expliquer.
Mais il est venu la remplir de sa présence."
 
                             Claudel

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