mercredi 30 novembre 2016

RESTER CONNECTER A L'ESSENTIEL

Christ Roman
Il faut rester connecté à l'invisible en tout temps et en tout lieux.
Certains saints chrétiens disaient deux fois bonjour lorsqu'ils rencontraient une personne. Une fois à la personne et une fois à son ange gardien.
Tradition qui fait sourire dans notre monde froid et post-moderne mais Tradition qui dit l'essentiel.
A chaque instant, nous sommes entourés d'anges et d'êtres que nos sens ne perçoivent pas.
L'invisible a une vie foisonnante et intense, la plupart du temps invisible pour les yeux.
L'existence reprendra sa juste dimension lorsque nous ferons souvenir de cette présence subtile mais non moins réelle.
Nous sommes suspendus entre le Ciel et la Terre dans une trame de réalité bien plus riche que ce que l'on voudrait nous faire croire.
A nous de redevenir des êtres de liens, à nous de retisser les liens avec nos hôtes célestes.
Sébastien Morgan

mardi 29 novembre 2016

LE LOUP HABITERA AVEC L'AGNEAU - LIVRE D'ISAIE

« Le loup habitera avec l’agneau,
car la connaissance du Seigneur remplira le pays
comme les eaux recouvrent le fond de la mer »           
Livre d’Isaïe, chapitre 11, versets 6 et 9.
La méditation
Isaïe décrit la création paradisiaque à la fin des temps. Les relations entre le loup et l’agneau, entre le léopard et le chevreau, entre le nourrisson et le cobra, caractérisent une vie commune : habiter, se nourrir ensemble, partager un même nid. La création accomplie révèle l’hospitalité d’une maison commune où l’on mange ensemble sans se manger les uns les autres. Tous sont des hôtes les uns pour les autres, car le mot hôte désigne à la fois celui qui accueille et celui qui est accueilli. L’hospitalité supplante et remplace l’hostilité.
Le paradis d’Isaïe étend à la création tout entière l’hospitalité que Noé offrit à chacun des couples d’animaux dans l’arche que le Seigneur lui fit construire avant le déluge. Bien qu’enfermés tous ensemble pendant longtemps, ils ne s’entredévorèrent pas, en dépit du regard oblique que les enfants se plaisent à imaginer dans les yeux du gros lion louchant sur la petite antilope à ses côtés. L’explication de ce miracle d’hospitalité pour Isaïe vient de ce que « la connaissance du Seigneur remplira le pays ».
Les créatures se connaîtront mutuellement comme le Seigneur les connaît, Lui qui en est le Créateur.
À l’origine, dans le jardin d’Eden, comme à la fin des temps dans la Jérusalem céleste, il n’y a qu’un arbre au milieu du paradis : l’arbre de la connaissance de Dieu ne fait qu’un avec l’arbre de vie. Cet arbre est celui sous lequel Abraham accueillit ses trois hôtes mystérieux ou sous lequel Nathanaël se tenait lorsqu’il vit passer Jésus. Sous cet arbre, l’hostilité au tréfonds de nous cherche à se transformer en hospitalité créative. Pour habiter la terre en chrétien, nous demandons à chaque créature : « où demeures-tu ? » et « peut-on manger ensemble ? ».
Méditation enregistrée dans un studio de RCF Lyon
<p>Le paradis entraperçu</p>
Découvrez aussi

LES FRERES MUSULMANS

lundi 28 novembre 2016

Qu'est-ce que la FOI- DON DU CREATEUR


La foi transforme toutes les réalités matérielles en biens porteurs de symboles. Dans le royaume des Cieux, sur la terre comme au ciel, le ministre de l’Économie des biens symboliques stimule ses administrés en leur disant que plus on partage les biens symboliques, plus il y en a : leur distribution les multiplie. La puissance de vie du Créateur fait germer la vie qui s’offre en partage. C’est la foi qui fait vivre, foi au Créateur et non pas foi au blé, aux carottes, au pétrole, aux ordinateurs. Ce ne sont pas les choses données, mais le geste du don qui nous fait vivre, parce que le don transforme une chose matérielle en cette même chose devenue vivifiante.
Nous sommes sans cesse tirés vers le péché qui nous fait prédateurs avides alors que la foi nous transforme en donateurs prodigues. Les réalités matérielles, physiques, techniques, financières, économiques, nous tirent vers l’inerte et vers la mort, mais lorsqu’elles sont reconnues par la foi comme étant données, elles nous poussent dans la vie. On donne sa vie pour ceux qu’on aime en partageant des choses concrètes avec eux.
* Livre d’Isaïe, chapitre 4, verset 6.

samedi 26 novembre 2016

LE LÂCHER PRISE



En tant que thérapeute, qu’entendez-vous par “lâcher prise” ? 

Lâcher prise, c’est renoncer aux intentions, aux projets, à la maîtrise de son existence. C’est un abandon de la pensée, de la volonté, et même du résultat. Quelqu’un qui ne cherche plus rien n’attend plus rien, devient disponible et s’ouvre à quelque chose d’autre. C’est cela la magie : laisser venir les forces vives qui sont en nous. 

Pourquoi est-ce si difficile de s’abandonner ? 

Parce que nous avons l’habitude de vouloir maîtriser notre existence. Dans notre monde, si nous voulons quelque chose, il faut avoir un projet, une stratégie. Mais quand notre existence subit des modifications, il faut s’y prendre autrement. La vie est toujours une invention, mais pour inventer, il faut se laisser inspirer. C’est l’histoire de tous les poètes, de tous les peintres, de tous les créateurs, et c’est aussi celle du patient qui veut guérir. Inventer demande d’accepter l’aventure et l’inconnu. On ne peut pas savoir à l’avance ce qui va se passer. Une patiente m’a dit, il y a quelques jours : « Je sais que le bonheur est à portée de main, mais cela modifierait tellement de choses dans mon existence que je n’ai pas envie de changer ! » 

FRANCOIS ROUSTANG

L'AVENT- CONVERSION

En ces jours-là, paraît Jean le Baptiste, qui proclame dans le désert de Judée : « Convertissez-vous, car le Royaume des cieux est tout proche. »
Jean est celui que désignait la parole transmise par le prophète Isaïe : A travers le désert, une voix crie : Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez sa route. Jean portait un vêtement de poils de chameau, et une ceinture de cuir autour des reins ; il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage.
Alors Jérusalem, toute la Judée et toute la région du Jourdain venaient à lui, et ils se faisaient baptiser par lui dans le Jourdain en reconnaissant leurs péchés.
Voyant des pharisiens et des sadducéens venir en grand nombre à ce baptême, il leur dit :
« Engeance de vipères ! Qui vous a appris à fuir la colère qui vient ? Produisez donc un fruit qui exprime votre conversion, et n'allez pas dire en vous-mêmes : 'Nous avons Abraham pour père' ; car, je vous le dis : avec les pierres que voici, Dieu peut faire surgir des enfants à Abraham. Déjà la cognée se trouve à la racine des arbres : tout arbre qui ne produit pas de bons fruits va être coupé et jeté au feu.
Moi, je vous baptise dans l'eau, pour vous amener à la conversion. Mais celui qui vient derrière moi est plus fort que moi, et je ne suis pas digne de lui retirer ses sandales. Lui vous baptisera dans l'Esprit Saint et dans le feu ; il tient la pelle à vanner dans sa main, il va nettoyer son aire à battre le blé, et il amassera le grain dans son grenier. Quant à la paille, il la brûlera dans un feu qui ne s'éteint pas. »

Homélie du diacre Marc-Elie

jeudi 24 novembre 2016

QUAND IL N'Y A PLUS RIEN...


Quand il n'y a plus rien, il n'y a que l'Amour. 
Il n'y a plus que l'Amour. 
Tous les barrages craquent. 
C'est la noyade, c'est l'immersion.
L'amour n'est pas un sentiment. 
C'est la substance même de la création... 

 Christiane Singer

*****

CELTIC WOMEN- CHRISTMAS MUSIC

mercredi 23 novembre 2016

PRIERE DE CHARLES DE FOUCAULD

Mon Père,
Je m’abandonne à toi,
Fais de moi de qu’il te plaira.
Quoi que tu fasses de moi,
Je te remercie.
Je suis prêt à tout, J’accepte tout.
Pourvu que ta volonté se fasse en moi,
En toutes tes créatures,
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre tes mains.
Je te la donne, mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,...

Charles de Foucauld, converti

mardi 22 novembre 2016

LA GRATITUDE


CONTE: LES TROIS VIEILLARDS

Un jour, une femme sort de sa maison et voit trois vieillards avec de longues barbes blanches, assis devant chez elle. Elle ne les reconnaît pas. Elle leur dit : 
- " Je ne pense pas que je vous connaisse, mais vous devez avoir faim. S'il vous plaît, entrez et je vous donnerai quelque chose à manger. " 
- " Est-ce que l'homme de la maison est là ? " ont-ils demandé. 
- " Non, il est sorti ", leur répondit-elle. 
- " Alors nous ne pouvons pas entrer " ont-ils répondu.
En soirée lorsque son mari arrive à la maison, elle lui dit ce qui s'était passé.
- " Va leur dire que je suis à la maison et invite-les à entrer ! " dit-il à sa femme.
La femme sort et invite les hommes à entrer dans la maison.
- " Nous n'entrons jamais ensemble dans une maison " ont-ils répondu.
- " Et pourquoi ? " a t-elle voulu savoir.
Un des vieillards lui expliqua :
- " Son nom est RICHESSE, dit-il en indiquant un de ses amis et, en indiquant l'autre," lui c'est SUCCÈS et je suis AMOUR. Il a ajouté :
- " Retourne à la maison et discute avec ton mari pour savoir lequel d'entre nous vous voulez dans votre maison. "
La femme retourne à la maison et dit à son mari ce qui avait été dit. Son mari était ravi.
- " Comme c'est agréable ! " dit-il.  Puisque c'est le cas, nous allons inviter RICHESSE."
Sa femme n'était pas d'accord :
- " Pourquoi n'inviterions-nous pas SUCCÈS ?  "
Leur belle-fille, qui était dans une autre pièce, entendit leur conversation. Elle sauta sur l'occasion pour faire sa propre suggestion :
- " Ne serait-il pas mieux d'inviter AMOUR ?  La maison sera alors remplie d'amour " !
- " Tenons compte du conseil de notre belle-fille, dit le mari à sa femme. Sors et propose à AMOUR d'être notre invité. "
La femme sort et demande aux trois vieillards :
-  " Lequel d'entre vous est AMOUR ? S'il vous plaît, entrez et sois notre invité. "
AMOUR se lève et commença à marcher vers la maison.  Les deux autres se lèvent aussi et le suivent. Etonnée, la dame demande à RICHESSE et SUCCÈS :
-  " J'ai seulement invité AMOUR. Pourquoi venez-vous aussi ? "
Les vieillards lui répondirent ensemble :
-  " Si vous aviez invité RICHESSE ou SUCCÈS, les deux autres d'entre nous serions restés dehors. Mais puisque vous avez invité AMOUR, partout où il va nous allons avec lui puisque partout où il y a de l'amour, il y a aussi de la richesse et du succès." !!!
Anonyme

LES CONTES DE FEES- JACQUELINE KELEN


Jacqueline Kelen et les contes de fées par supervielle

UNE PRIERE TRES MODERNE

dimanche 20 novembre 2016

dimanche 13 novembre 2016

mardi 1 novembre 2016

Théologie du vivant 55 ─ L'état des âmes après la mort

QUELQUES PENSEES EVANGELIQUES D'ESPERANCE




" DES MAINTENANT NOUS SOMMES ENFANTS DE DIEU MAIS CE QUE NOUS SERONS N'A PAS ENCORE ETE MANIFESTE" (1JEAN 3,2)

"VOUS ÊTES RESSUSCITES AVEC LE LE CHRIST.VOUS ÊTES PASSES PAR LA MORT
ET VOTRE VIE RESTE CACHEE AVEC LE CHRIST EN DIEU.
QUAND  PARAÎTRA LE CHRIST, VOTRE VIE, ALORS VOUS AUSSI, VOUS PARAÎTREZ
AVEC LUI DANS LA GLOIRE 

(EPÎTRE AUX COLOSSIENS 3, 1- 4 )

Les béatitudes nous livrent une anticipation du ciel.
Elles sont un don de grâce du Seigneur Jésus à ceux qui progressivement se mettent à sa suite pour acquérir cette pauvreté de coeur qui les rendra compatissants, doux, affamés de justice, purs de coeur, artisans de paix
osant s'aventurer dans le mystère de la passion du Seigneur et de sa croix
(extrait-prions en  Eglise)

TOUSSAINT- FETE DES MORTS 2 NOVEMBRE



LE MYSTERE DE LA MORT

S'il nous faut naître pour mourir
Il nous faut aussi peut-être mourir pour renaître
Il n'est pas facile de naître
comme il n'est pas facile de mourir
car nous avons peur de quitter la vie que nous connaissons
pour une autre vie inconnue
Et de même qu'il existe des naissances avant terme
il y a des morts qui nous semblent prématurées.

Mais la vie nous pousse toujours en avant
Elle nous projette chacun et chacune à son rythme.
Et le fleuve devient la mer.
la chrysalide abandonne son cocon
pour devenir papillon de liberté.
"A moins qu'il ne meurt, le grain ne porte pas de fruit"
Il nous faut quitter un jour notre manteau d'hiver
pour vivre un printemps nouveau.

La vie ne nous est pas ôtée. Elle est transformée
Finalement la mort n'existe pas.
Bien sûr, il y a la mort corporelle qui fait souffrir et pleurer
mais ce n'est pas la mort spirituelle.
la mort est une porte, un passage
vers le pays de l(immense amitié, de la tendresse infinie.
La mort nous élève au-dessus des insignifiances
et des ba,alités banalités du quotidien.
l'homme et la femme ne meurent pas.
La mort est un accouchement vers la Lumuère
         
                                                        Henri Meunier

PABLO NERUDA





Dali
J'ai seulement
Choisi l'étoile
Que j'aimais ...
Et depuis ce temps là
Je dors avec la nuit ...
Pablo Neruda

Membres

Archives du blog