dimanche 31 mars 2013

HOMELIE DE PAQUES

Arcabas-la trahison de Judas
Comme disait Jésus : « si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit » (Jn 12,24). La mort fait partie de notre vie, dès la naissance. Pour grandir, pour porter des fruits et arriver au but (telos : but, accom­plissement, achèvement), nous devons mourir à chaque instant de notre vie. Mourir au passé et mourir à nous-mêmes, « diminuer » – comme disait saint Jean Baptiste-pour laisser grandir Jésus en nous. la mort n'est pas que destruction , elle est aussi libération.
Mais il y a une autre mort, terrible celle-ci, que le Christ est venu détruire ! C’est la vraie mort de l’homme, la mort tragique, l’enfer : c’est la séparation des hommes entre eux, et de l’homme avec Dieu. C’est « le grain de blé qui reste seul », qui ne veut pas mourir à lui-même et ne veut pas que les autres grandissent. C’est la mort qui crée cet « abîme infranchissable » du « chacun pour soi », cet abîme – souvenons-nous – qui empêchait le riche de rejoindre le pauvre Lazare dans le sein d’Abraham (Luc 16:19–31). C’est cette mort-là, cet enfer – qui est la consé­quence du péché – que le Christ a voulu partager avec nous, car il était le seul à pouvoir la détruire. Ce qui est extraordinaire, ce n’est pas tellement que le Christ est ressuscité, c’est-à-dire qu’il est revenu à la vie éternelle, puisqu’il était Dieu. L’extraordinaire, c’est plutôt qu’il est mort, c’est-à-dire qu’il a voulu partager avec nous les conséquences du péché, qu’il est descendu dans notre enfer.

Homélie père Antoine Lambrechts-Chevetogne-Belgique(extrait)

FONDACIO -CHRETIENS POUR LE MONDE

mardi 26 mars 2013

ARCABAS - LE PEINTRE DE L'AME

ABBA- NOTRE PERE-JEAN. YVES LELOUP

VIE-SOURCE
Qui est mon père - qui est ma mère ?

Quelles sont mes racines, mes origines ?
Qui est le père, l’origine, le Principe des mondes, l’origine des choses, l’origine de l’être qui a un visage ?
D’où me vient l’expérience de la paternité, de la maternité ?
Qu’est-ce que je dis quand je dis : « Abba , notre Père qui êtes aux cieux » ?
Quel est mon nom ?
Quel est le nom par lequel la vie m’appelle à être ?
Qui suis-je ?
Quel est le Nom de l’Être qui est ? du Je Suis que Je Suis ?
Comment discerner ce Nom, le différencier de tous les noms, l’honorer ?
Qu’est-ce que je dis quand je dis : « Abba, que ton Nom soit sanctifié » ?

Qui est le Maître de mon désir ?
Qu’est-ce qui règne sur moi ?
Qui me délivrera de toutes formes de tyrannies extérieures ou intérieures ?
À qui puis-je remettre mon désir, être en confiance, m’abandonner ?
Qu’est-ce que je dis quand je dis : « Abba, que ton Règne vienne » ?

Qu’est-ce que je veux vraiment ?
Qu’est-ce qui veut en moi ?
Qu’est-ce que la vie et l’Amour veulent en moi ?
Qu’est-ce que je dis quand je dis : « Abba, que ta volonté soit faite » ?

Qu’est-ce qui me nourrit vraiment ?
Quelle est la nourriture de mon être essentiel ?
Quelle est l’unique et le plus « nécessaire » pour vivre ?
« On devient ce qu’on mange » - qu’est-ce que je deviens ?
Qu’est-ce que je dis quand je dis : « Abba, donne-nous aujourd’hui la nourriture nécessaire à notre Vie » ?



Qu’est-ce que je dois ?
Qu’est-ce qu’on me doit ?
Quelles sont mes dettes et mes débiteurs ?
Qu’est-ce qu’on ne me pardonne pas ?
Quels sont mes torts, mes offenses, mes manquements ?
Qu’est-ce que je ne pardonne pas aux autres ?
Qu’est-ce que je ne me pardonne pas ?
Qu’est-ce qui pardonne en moi ?
Peut-on pardonner l’impardonnable ?
Qu’est-ce que je dis quand je dis :
« Abba, libère-nous de nos dettes, comme nous-même libérons nos débiteurs » ?ou
« Abba, pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés » ?

Qu’est-ce qui me tente ?
Qu’est-ce qui me détourne de la voie que je ressens comme juste ?
Qu’est-ce qui m’éloigne et me fait oublier ce que « Je Suis » ?
Comment suis-je « éprouvé » ?
Quelle est ma plus grande épreuve ? Celle qui me conduit à désespérer ? à ne plus croire ? à ne plus aimer ?
Qu’est-ce qui en moi est plus fort que la tentation et me permet de ne pas être emporté par l’épreuve et de m’identifier à mon expérience ?
Qu’est-ce qui m’empêche de sombrer ?
Qu’est-ce que je dis quand je dis : « Abba, ne nous laisse pas emporter par l’épreuve » ?

Qu’est-ce que m’empêche d’être en paix ? d’être heureux et libre ?
Qu’est-ce qui fait « obstacle en moi » à l’Amour, à la vérité, à la Vie ?
Qu’est-ce que j’ai de plus mauvais, de plus sombre, de plus pervers en moi ?
Qu’est-ce qui peut être pire que le pire de moi-même ?
Qu’est-ce que me rendra libre de mes fonctionnements pervers ?
Qu’est-ce que me permettra d’accepter mon ombre et d’être libre à son égard ?
Qu’est-ce que je dis quand je dis : « Abba, délivre-nous du pervers » ?



Qu’est-ce que je dis quand je dis enfin :
« YHWH, à Toi appartiennent le Règne, la Puissance et la Gloire »
Quand je signe par ce « oui », cet « amen », mon adhésion à l’Être qui Aime et ma liberté à l’égard de tout autre règne, puissance et gloire.

(..Yeshoua de Nazareth n’a jamais transmis de « Loi » à ses disciples (Thora, charia ou dharma), Il leur a transmis une prière, c’est-à-dire, un art de vivre en relation instant après instant avec ce qui nous fonde et nous donne d’être vivant.
Ce fondement, cette Source de Vie il l’a appelé « Abba », ce qui ne veut rien dire ou dire simplement que nous ne sommes pas ici par hasard ou par nécessité, mais que nous sommes « aimés », appelés à être et à être libre « avec » les autres êtres et que le mieux et le meilleur que nous ayons à faire si nous ne voulons pas disparaître c’est de nous aimer.
JESUS nous a transmis, un désir, une orientation du cœur et de l’intelligence vers le Libre, le Beau, le Vrai et le Bien. Le désir d’un autre règne que ce qui domine parmi les hommes, une autre puissance que les pouvoirs qui ont cours dans nos cités, une autre gloire que celle qui brille sur nos écrans... mais ce n’est pas « un autre monde », c’est sans doute le même, mais aimé et vécu « autrement ».

Il nous a transmis une qualité d’attention, de Souffle qui nous relie à tout ce qui vit et respire. Demeurer dans ce souffle et cette vigilance, ce n’est plus réciter sa prière, c’est « être » sa prière, c’est « être avec lui jusqu’à la fin du monde ».

« Lui (Je Suis) en nous - et nous en Lui »

JEAN YVES LELOUP  www.jeanyvesleloup.com




















SAGESSE ASIATIQUE: APPRIVOISER LE BUFFLE SYMBOLE DE SOI

 Sur le chemin

du grand retour
Tranquillement, sur le dos du buffle,
le bouvier rentre chez lui.
Enveloppé de brume,
le son de la flûte est si beau dans le soir.
L’homme chante sa mélodie,
il bat la mesure,
le coeur plein d’une joie inconnue.
Faut-il le dire ! Il a demeure désormais
parmi les sages.
Le combat s’achève. –
Le bouvier n’a plus besoin de « prendre ».
Il n’a plus peur de « lâcher ».
Comme le bûcheron du village, il murmure,
il chante des chansons toute simples,
celles qu’on apprend aux enfants.
Bien installé sur le dos du buffle,
son regard n’est plus « terreux ».
Il ne se préoccupe pas, si on l’appelle.
Plus rien ne peut le séduire désormais,
il ne se retournera plus en arrière.

Traduction  jean yves Leloup

CHARLES DE FOUCAULD

Charles de Foucauld

Les coeurs offerts
préfacent les coeurs broyés
Et les coeurs broyés préfacent
les coeurs purs.

 Madeleine Delbrel

VENDREDI SAINT


Il porte sa croix
comme une femme son enfant
parce que Jésus fait de la croix
une naissance.

Il porte sa croix
comme un arbre porte des fruits
parce que Jésus fait du bois mort
un printemps.

SAINT THOMAS ET LA RESURRECTION

Caravage?
« Voyez mes mains et mes pieds : c'est bien moi. » Il y a, je pense, quatre raisons pour lesquelles le Seigneur montre aux apôtres son côté, ses mains et ses pieds. Premièrement, pour prouver qu'il était vraiment ressuscité et nous enlever tout sujet de doute. Deuxièmement, pour que « la colombe », c'est-à-dire l'Église ou l'âme fidèle, établisse son nid dans ces plaies, comme « au creux du rocher » (Ct 2,14) et y trouve un abri contre l'épervier qui la guette. Troisièmement, pour imprimer dans nos coeurs, comme des insignes, les marques de sa Passion. Quatrièmement, pour nous avertir et nous demander d'avoir pitié de lui et de ne pas le transpercer de nouveau des clous de nos péchés.

Saint  Antoine de Padoue-12ième siècle
www.seraphim.overblog-com






dimanche 24 mars 2013

C'EST CELA LA FETE DE PÂQUES..-LA FORCE DE L'ESPRIT.

Regardez cette femme! Souvenez - vous d’Elle !
Même si les prix ne vont pas toujours à ceux qui les méritent !

Irena Sendler.
Récemment décédée à 98 ans.
Elle demanda pendant la 2ème guerre mondiale à aller travailler dans le Ghetto de Varsovie, comme plombier, serrurier.
Elle avait une motivation bien particulière. Elle connaissait les plans d'extermination des nazis envers les juifs, elle était allemande.
Irena a caché des enfants dans le fond de sa boite à outils qu'elle transportait à l'arrière de son véhicule
ainsi qu'un grand sac (pour les enfants plus grands)
Elle avait aussi un chien à l'arrière qu'elle a entrainé à aboyer quand les soldats allemands la contrôlait à l'entrée et à la sortie du ghetto.
Les soldats ne pouvaient rien contre le chien qui couvrit en fait le bruit que pouvait faire les enfants.
Elle sauva 2500 enfants en les cachant ainsi.
Elle fut arrêtée et les nazis lui brisèrent les jambes, les bras et la torturèrent très sévèrement.
Irena garda tous les noms des enfants qu'elle avait fait partir du Ghetto et
garda ces noms dans une jarre en verre enterrée derrière un arbre au fond de son jardin derrière sa maison.
Après la guerre, elle essaya de localiser tous les parents qui avaient pu survivre et tenta de réunir les familles:
mais la plupart avaient été gazés.
Les enfants qui avaient été sauvés ont été placés dans des familles d'accueil ou ont été adoptés.
L'année dernière elle a été proposée pour le prix Nobel de la Paix, mais n'a pas été retenue:
c'est Al Gore qui fut primé pour son film sur le réchauffement de la planète.
En sa mémoire 63 ans plus tard,
Je participe à cet anniversaire,
très modestement en faisant suivre ce message.
J'espère que vous ferez de même...














LE PAPE FRANCOIS PREMIER

«Je pense que c'est quelqu'un qui ira loin», lâche-t-il, en complétant : «François 1er dégage de l'intelligence, de la douceur et un attachement à ce que la vie a de plus fragile. Oui, le monde a besoin que l'on pense aux plus fragiles». Bien évidemment, l'écrivain a bien noté que le mot «fraternité» avait été parmi les premiers employés par le nouveau pape. Mais il a aussi considéré à leur juste valeur, ces mots simples qu'ont été : «Bonsoir, bonne nuit et reposez-vous», car, dit Christian Bobin, «c'était là des paroles d'attention à l'autre».


Et puis, il a savouré un autre moment fort de l'intervention du nouveau pape : «C'était magnifique qu'il impose le silence à toutes les télévisions du monde, comme un coup de force, le temps de cette prière». De toute évidence, l'écrivain a été conquis par les premières paroles de François 1er : «Je me réjouis toujours de voir apparaître quelqu'un de sensible et d'intelligent. C'est tellement rare… Il y a des présences qui changent beaucoup de choses…»

Intervieuw de Christian  Bobin



EDITH STEIN- SEMAINE SAINTE


Dans l'enfance de la vie spirituelle, quand nous avons juste
commencé à nous laisser conduire par Dieu,nous sentons forte
et ferme sa main qui nous guide: nous voyons de façon évidente
ce que nous devons faire et ce que nous devons laisser.
Mais il n'en ira pas toujours de même.
Celui qui appartient au Christ doit vivre toute la vie du Christ.
Il doit mûrir jusqu'à atteindre l'âge adulte du Christ
et un jour entamer son chemin de croix...
Ainsi uni au Christ, le chrétien tiendra bon,même dans la nuit obscure...
C'est pourquoi encore et précisément au coeur de la nuit obscure
"QUE TA VOLONTE SOIT FAITE"

Edith stein (1891-1942) carmélite,martyre, co-patronne de l'Europe
traduction: "la crèche" Ad Solem 1995 p42

BEAU TEXTE DE TAGORE

BEAU TEXTE DE TAGORE

CONDUIS-MOI JUSQU'A L'AUTRE RIVE

Je ne pourrai jamais oublier une bribe de chanson
que j'entendis une fois au point du jour:
"Batelier conduis-moi jusqu'à l'autre rive"

Dans toute l'agitation de notre travail retentit cet appel
"Conduis-moi jusqu'à l'autre rive!"

En Inde , le charretier qui conduit sa voiture chante:
"Conduis-moi jusqu'à l'autre rive!"

Le petit colporteur qui vend de l'épicerie à ses clients chante:
"Conduis-moi jusqu'à l'autre rive!"

Mais où est l'autre rive?
Est-ce autre chose que ce que nous avons?
Est-ce ailleurs que là où nous vivons?

Non c'est au coeur même de notre activité
que nous cherchons notre but.
Nous appelons pour que l'on nous fasse traverser,
là même où nous sommes...

Où pourrais-je trouver l'autre rive,
sinon dans ma maison?
Où pourrais-je la rejoindre,
sinon dans mon travail renouvelé?

Si je quitte ma maison,
je n'atteindrai pas l'autre rive,
Si je cesse mon travail
je ne pourrai jamais la rejoindre

.....car elle est EN MOI

d'après Rabindranath TAGORE

mardi 12 mars 2013

JEAN SULLIVAN

« … Un jour je me suis aperçu que les questions éternelles

se jouaient au niveau de la terre,
dans l’expérience humaine,
dans la chair et le souffle.
Pour moi, tout a changé. »

Jean Sulivan, L’instant l’éternité,

Entretiens avec Bernard Feillet, Paris, Le Centurion, 1978.
C'est pourquoi toute vie dans son dépouillement va vers LE SOUFFLE créateur qu'elle soit laïque ou religieuse. Je dirais même que la maternité et la paternité mènent tout droit vers l'essentiel et que ce n'est pas le privilège des théologiens ou des hommes d'Eglise.

lundi 11 mars 2013

L'ELECTION DU PAPE

Nous pensons trop souvent que les institutions redeviendraient bonnes si elles étaient gouvernées par des gens qui pensent comme nous. Ainsi, le monde pourrait à nouveau marcher vers des lendemains qui, à défaut de chanter, pourraient tout au moins fredonner !

Finalement nous sommes obsédés par la question du pouvoir.
À l’heure où les medias se délectent des jeux d’influence en vue de l’élection d’un nouveau Pape, il est plus que jamais nécessaire de se souvenir que la vitalité de l’Église catholique ne viendra pas d’abord d’un Pape « sauveur suprême » mais de la prise de responsabilité de chaque croyant.



Bernard Ginisty    www.garriguesetsentiers.org




CE QUI NOUS SAUVE...

Le philosophe Amiel disait : « 1 000 pas en avant, 999 en arrière. C’est cela le progrès. » Le désir aliéné voudrait que l’on progresse une fois pour toutes, que l’on guérisse de toutes nos blessures intérieures. Mais la chose est sans doute radicalement impossible. Ce qui nous sauve, c’est de savoir que l’on ne peut pas guérir de ses blessures mais que l’on peut vivre avec, que l’on peut cohabiter avec elles sans qu’il y ait nécessairement de l’amertume.

Alexandre Jollien




MOURIR

Mourir, c'est savoir,
enfin. Sans l'espérance, non seulement la mort n'a plus de sens,
mais la vie non plus n'en a pas.
Ce que je trouve beau dans le destin humain, malgré son apparente cruauté, c’est que, pour moi, mourir, ce n’est pas finir, c’est continuer autrement.
Un être humain qui s’éteint, ce n’est pas un mortel qui finit,
c’est un immortel qui commence.
La tombe est un berceau.
Mourir au monde, c'est naître à l'éternité.


Car la mort n'est que la porte noire qui s'ouvre sur la lumière.
La mort ne peut pas tuer ce qui ne meurt pas. Or notre âme est immortelle. Il n’y a qu’une chose qui peut justifier la mort…. C’est l’immortalité.
Mourir, au fond, c’est peut-être aussi beau que de naître.
Est-ce que le soleil couchant n’est pas aussi beau que le soleil levant ?
Un bateau qui arrive à bon port, n’est-ce pas un événement heureux ?
Et si naître n’est qu’une façon douloureuse d’accéder au bonheur de la vie,
pourquoi mourir ne serait-il pas qu’une façon douloureuse
de devenir heureux ?

Doris Lussier www.seraphim.overblog-com


dimanche 10 mars 2013

IMITATION DE JESUS CHRIST

Ceux qui ont la conscience pure seront facilement calmes et heureux.

Tu ne deviendras pas plus saint parce qu'on te louera, ni plus ignoble parce qu'on te blâmera.
Tu resteras ce que tu es ; tout ce qu'on pourra dire de toi ne te fera pas paraître plus grand aux yeux de Dieu.
Si tu prêtes seulement attention à ce que tu es véritablement, tu t'inquiéteras peu de l'opinion des hommes à ton sujet.
« L'homme voit le visage, mais Dieu voit le cœur » (I Samuel 16, 7)
L'homme regarde les actions; mais Dieu pèse l'intention. Faire toujours bien et s'estimer peu, c'est le signe d'une âme humble.
Ne vouloir de consolation d'aucune créature, c'est la marque d'une grande pureté et d'une grande confiance intérieure.
Quand on ne cherche au-dehors aucun témoignage en sa faveur, il est manifeste qu'on s'est entièrement remis à Dieu.
Car ce n'est pas celui qui se recommande lui-même qui est approuvé, dit Saint Paul, mais celui que Dieu recommande. (II Cor. 10, 18)
Avoir toujours Dieu présent au-dedans de soi et ne tenir à rien au-dehors, c'est l'état de l'homme intérieur.
Imitation de Jésus Christ, traité spirituel du 15ème siècle
Livre II, ch 5-6 (trad. Ravinaud, Médiaspaul 1989, p. 73)

www.seraphim.over-blog.com

vendredi 8 mars 2013

PENSEES D'EINSTEIN


L'idée que l'ordre et la précision de l'univers
dans ses aspects innombrables
serait le résultat d'un hasard aveugle
est aussi peu crédible que si après
l'explosion d'une imprimerie
tous les caractères retombaient par terre
dans l'ordre d'un dictionnaire

Albert  Einstein

Définissez-moi d'abord ce que vous entendez
par  Dieu et je vous dirai
si j'y crois

Einstein

PREPARATION A PAQUES

Duccio- Apparition au lac après la résurrection.

« Que vous ayez jeûné ou non, réjouissez-vous aujourd’hui. La table est préparée, goûtez-en tous; que nul ne s’en retourne à jeun. Que nul ne se lament e sur ses fautes, car le pardon a jailli du tombeau. Que nul ne craigne la mort, car celle du Sauveur nous en a délivrés: il l’a fait disparaître après l’avoir subie. Il a dépouillé l’Enfer, celui qui aux Enfers est descendu. Ô Mort, où est ton aiguillon? Enfer, où est ta victoire? Le Christ est ressuscité, et toi-même es terrassé. Le Christ est ressuscité, et les démons sont tombés. Le Christ est ressuscité, et les Anges sont dans la joie. Le Christ est ressuscité, et voici que règne la Vie. »

 (Saint Jean Chrysostome, Homélie sur Pâques)


jeudi 7 mars 2013

L'EUTHANASIE

Publié le 5 juin, 2011 par moineruminant


Beaucoup a été dit sur l’euthanasie et l’aide au suicide. Mais a-t-on bien mesuré les conséquences qu’aurait leur acceptation? Je n’en suis pas certain. En voici quelques-unes, trop rapidement esquissées.

• Les personnes gravement malades porteraient un regard différent sur elles-mêmes. Estimant que leur vie est devenue trop souffrante ou privée de sens, elles pourraient être tentées d’en finir. Or, si l’euthanasie et l’aide au suicide demeurent interdites, plusieurs d’entre elles prendront le temps d’accueillir cette étape cruciale de leur existence et y trouveront un chemin de vie. Surtout si elles sont accompagnées avec empathie.

• La relation entre la personne ma­lade et son médecin changerait. À partir du moment où l’euthanasie deviendrait possible, la confiance envers le médecin pourrait difficilement demeurer entière. En effet, comment savoir si le médecin ne s’autoriserait pas du principe de bienfaisance pour mettre un terme à la vie d’une personne gra­vement handicapée et privée de sa lucidité?

• De même, la relation avec les pro­ches de la personne malade serait notablement modifiée. Voyons comme il est déjà difficile, dans le cas d’un proche parent, de pren­dre la décision de cesser ou d’en­treprendre un traitement. Ce le serait bien davantage s’il s’agissait de mettre fin activement à sa vie. De plus, il se pourrait bien alors que certains proches soient moti­vés par des intérêts financiers…

• Le personnel médical œuvrant en soins palliatifs affirme que l’acceptation de l’euthanasie ou l’aide au suicide porterait un dur coup à la philosophie et à la pratique des soins palliatifs. En effet, comment mobiliser autant de bénévoles et de ressources financières s’il est devenu possible d’en finir à moindres frais?

• Mais les conséquences les plus graves affecteraient les autres personnes gravement malades ou handicapées. Déjà très fragiles et anxieuses de ne pas être un poids pour leurs proches et pour la société, elles se demanderaient inévitablement si elles ne devraient pas, elles aussi, imiter celles qui ont choisi d’en finir plus vite.

• Les partisans de l’euthanasie ou de l’aide au suicide affirment que ces pratiques seraient strictement balisées et limitées à des cas ex­ceptionnels. Mais l’expérience de certains pays révèle que la seule balise qui tienne est celle de l’interdit. Si nous levons l’interdit d’homicide d’une vie innocente, nous nous engageons sur une pente glissante. Or, cet interdit, formulé dans le serment d’Hippo­crate, a guidé des générations de médecins pendant des siècles. Il garde toute sa valeur.

Prise une à une, chacune de ces conséquences pèse déjà très lourd. Mais il importe de les considérer dans leur interaction et leur effet cumulatif. Elles nous introduiraient dans une autre culture, centrée sur l’autonomie individuelle et non sur la solidarité envers les plus fragiles d’entre nous. Une culture irrespectueuse de la vie humaine.

Mgr  Blanchet  Spiritualite2OOO.com

SAINT PAUL-TRES PROCHE


Mais ce trésor nous le portons dans des vases d'argile
pour que cet incomparable puissance soit de  Dieu
et non de nous.......
Pressés de toute part, nous ne sommes pas écrasés.
Dans des impasses mais nous arrivons à passer
Pourchassés mais non rejoints
Terrasés mais non achevés.
Sans cesse nous portons en notre corps
L'agonie de Jésus afin que la vie de Jésus
soit-elle aussi manifestée dans notre corps

SAINT PAUL-I COR 4, 7-1O

mardi 5 mars 2013

LA VIEILLESSE-AGE DE LIBERTE

La vieillesse c'est l'automne de l 'existence.
l'âge de la liberté.
Enfin on ose être soi-même
on se moque des modes
du respect humain
des ambitions sociales.
on sait qui on est
ce qu'on veut, ceux qu'on aime.
on devient disponible
à la beauté du monde
et  la misère des autres.
On marche vers son affranchissement
On s'est donné le droit d'exister
Et si nous avons vécu jusqu'ici
un peu morts
C'est le moment de nous préparer au moins
à mourir vivants
EXTERIEUREMENT TOUT SE RETRECIT
MAIS INTERIEUREMENT TOUT S'ELARGIT

LEVEZ LES YEUX


SI LA VIE VOUS JETTE PAR TERRE
LEVEZ LES YEUX
IL YA DES ETOILES AU-DESSUS DE VOUS


GUY FINLEY

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