samedi 29 août 2009

NOTRE GATEAU



Nous sommes semblables à un gâteau:
nous en donnons une part à nos parents,
une part à nos amours, une part à nos enfants
et une autre à notre carrière.
Au terme de l'existence, certains n'ont pas
gardé de morceau pour eux-mêmes
et ne savent même pas quel genre
de gâteau ils étaient...
Tu n'as pas besoin d'attendre tes derniers
jours pour découvrir quel genre de gâteau tu es.

Elisabeth Kübler Ross- Leçons de Vie p 36- Pocket
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vendredi 28 août 2009

REPENTIR DES CRIMINELS



Entretien entre Jean François Revel et
Matthieu Ricard
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J.F: le repentir suicidaire des criminels est
statistiquement marginal.
Matthieu: il ne s'agit pas de remord, repentir
mais de souffrance, d'absence totale de paix intérieure
Mao est mort presque dément, sa femme s'est suicidée
Staline a demandé sur son lit de mort
qu'on assassine sa maîtresse parce qu'il ne
supportait pas qu'elle fut avec d'autres.
J.F: je suis très pessimiste en ce qui concerne
l'éradication du mal. le mal est
irrationnel!

Le moine et le philosophe- Pocket
J.F. Revel-Matthieu Ricard.

Absence de paix intérieure:
"...là seront les pleurs et les grincements de dents. "
Jésus

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Ceux qui ne se connaissent pas en profondeur
critiquent les autres du point de vue de leur
ego inculte.
Ils admirent ce qui les flatte et détestent
ce qui ne va pas dans leur sens.
A cause de leurs préjugés, ils finissent par devenir
israscibles, rongés par l'ennui et prisonniers des
souffrances qu'ils s'infligent eux-mêmes

Maître Shotan
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mercredi 26 août 2009

LES OPERATIONS



Des quatre opérations, dit Dieu
Celle que j'aime le mieux c'est la multiplication.
L'addition c'est très bien mais cela ne va pas
assez vite pour moi.
C'est bon pour les comptables :
moi je ne sais pas compter!
La soustraction ce n'est pas mon genre...
Quand il faut ôter, enlever, retrancher, soustraire,
j'ai mal partout!
C'est plutôt l'affaire du percepteur...
Quant à la division,je passe mon temps à
en réparer les dommages...
Voilà des siècles et des siècles que j'essaie
d'apprendre aux hommes à ne PLUS
faire des divisions!
Ce sont de fameux diviseurs, des diviseurs
infatigables, incorrigibles !
Ils se servent même de mon nom pour diviser!

Mais la multiplication, c'est ma spécialité!
Je ne suis moi-même que dans la multiplication,
Je suis imbattable dans ce genre d'opération!
Je suis le multiplicateur et je multiplie tout,
la vie,la joie et le pardon.
et si l'homme qui fait le malin,
multiplie le mal par dix,
Moi je multiplie le pardon par mille!

Auteur non identifié
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mardi 25 août 2009

LA PRIERE


Giotto-capella Scrovegni-Padova.

Le cri du petit enfant, "Maman"
peut être aussi la prière de l'homme.

Ce petit mot: "Maman" peut devenir
dans un cri de tout notre être
la prière qui dit tout,
qui demande tout
et qui donne tout.

Dieu est Père éternellement
mais il est aussi Mère éternellement
et tout ce qu'il y a de tendresse, de grandeur
et de générosité dans l'amour des mères
n'est que le rejaillissement
lointain comme l'écho assourdi
de son Amour.

Maurice Zundel
Dieu n'habite pas derrière les étoiles.
Sarment-éditions du Jubilé
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lundi 24 août 2009

PEUR-CRAINTE


Giotto- détail Résurrection

Mes enfants, nous devons aimer,
non pas avec des paroles et des discours
mais par des actes et en vérité.
En agissant ainsi nous
reconnaîtrons que nous appartenons à
la vérité et devant Dieu nous aurons
le coeur en paix.
Notre coeur aurait beau nous accuser
Dieu est plus grand que notre coeur,
et Il connaît toutes choses

Première épître de St Jean
3,18-20
-------------------------------------

Il n'y a pas de crainte dans l'amour,
l'amour parfait chasse la crainte;
car la crainte est liée au châtiment
et celui qui reste dans la crainte
n'a pas atteint la perfection
de l'amour.

Première épître de St Jean
4,18
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samedi 22 août 2009

INCROYANCE

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ELISABETH KUBLER ROSS



L'ultime leçon que chacun de nous
doit apprendre est l'amour inconditionnel
des autres autant que de soi-même

Si l'on avait protégé le désert des ouragans
que serait la beauté du Colorado ?

Une fois que nous aurons accompli le travail
pour lequel nous avons été envoyés sur terre,
nous serons autorisés à quitter ce corps
qui emprisonne nos âmes
comme le cocon emprisonne
le papillon.

ekr.france.free.fr/verbatim Elisabeth Kübler Ross
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vendredi 21 août 2009

L'AMITIE




Trois sortes d'amitié sont avantageuses, et trois sortes d'amitié sont nuisibles.

L'amitié avec un homme qui parle sans détours, l'amitié avec un homme sincère, l'amitié avec un homme de grand savoir, ces trois sortes d'amitiés sont utiles.


L'amitié avec un homme habitué à tromper par une fausse apparence d'honnêteté, l'amitié avec un homme habile à flatter, l'amitié avec un homme qui est grand parleur, ces trois sortes d'amitiés sont nuisibles.
Confucius
(Entretiens du Maître avec ses disciples, p.144 , Éd. Mille et une nuits n°156)

AIMER LA MAIN OUVERTE

CONTE: LE PAPILLON
Une personne compatissante, voyant un papillon lutter pour se libérer de son cocon, et voulant l’aider, écarta avec beaucoup de douceur les filaments pour dégager une ouverture.Le papillon libéré, sortit du cocon et bâtit des ailes mais ne put s’envoler.
Cette personne compatissante ignorait que c’est seulement au travers du combat pour la naissance que les ailes peuvent devenir suffisamment fortes pour l’envol. Sa vie raccourcie, le papillon la passa à terre. Jamais il ne connut la liberté, jamais il ne vécut réellement »
. -----------------------------------------
Apprendre à aimer la main ouverte est une tout autre démarche.C’est un apprentissage qui a cheminé progressivement en moi, façonné dans les feux de la souffrance et les eaux de la patience.
J’apprends que je dois laisser libre quelqu’un que j’aime, parce que si je m’agrippe, si je m’attache, si j’essaie de contrôler, je perds ce que je tente de garder.Si j’essaie de changer quelqu’un que j’aime, parce que je sens que je sais comment cette personne devrait être, je lui vole un droit précieux, le droit d’être responsable de sa propre vie, de ses propres choix, de sa propre façon de vivre.Chaque fois que j’impose mon désir ou ma volonté, ou que j’essaie d’exercer un pouvoir sur une autre personne, je la dépossède de la pleine réalisation de sa croissance et de sa maturation. Je la brime et la contrecarre par mon acte de possession, même si mes intentions sont les meilleures.Je peux brimer et blesser en agissant avec la plus grande bonté pour protéger quelqu’un.Et, une protection et une sollicitude excessives peuvent signifier à une autre personne plus éloquemment que des mots « tu es incapable de t’occuper de toi-même, je dois m’occuper de toi parce que tu m’appartiens. Je suis responsable de toi. »
Au fur et à mesure de mon apprentissage et de ma pratique, je peux dire à quelqu’un que j’aime : « Je t’aime, je t’estime, je te respecte et j’ai confiance en toi. Tu as en toi ou tu peux développer la force de devenir tout ce qu’il t’est possible de devenir, à condition que je ne me mette pas en travers de ton chemin. Je t’aime, tant que je peux te laisser la liberté de marcher à coté de moi, dans la joie et la tristesse.Je partagerai tes larmes, mais je ne les éloignerai pas de toi ; je m’efforcerai d’écouter ce que tu veux dire, avec tes paroles à toi, mais je ne serai pas toujours d’accord avec toi.Parfois je serai en colère, et quand je le serai, j’essaierai de te le dire franchement, de façon à ne pas avoir besoin d’être irritée de nos différences, ni de me brouiller avec toi.Je ne peux pas toujours être avec toi ou écouter ce que tu dis, parce qu’il y a des moments où je dois m’écouter moi-même, prendre soin de moi.Quand cela arrivera, je serai aussi sincère avec toi que je pourrai l’être.
Ruth Sandford-aimer la main ouverte. http://www.livres-et-citations.com/

mercredi 19 août 2009

PENSEES CHRISTIAN BOBIN




“Ceux qui ont très peu de jours et ceux qui sont très vieux sont dans un autre monde que le nôtre. En se liant à nous ils nous font un présent inestimable.” Christian Bobin



Pensées de Christian Bobin





Celui qui donne la mort, c'est qu'il est déjà mort. Celui qui tue, c'est par manque d'air.”



Il y a une joie élémentaire de l'univers, que l'on assombrit chaque fois que l'on prétend être quelqu'un, ou savoir quelque chose.”



“La mort ne change pas une vie en destin. Mourir ne referme pas le livre à sa dernière page, texte enfin déchiffrable.”



Le silence est la plus haute forme de la pensée, et c'est en développant en nous cette attention muette au jour, que nous trouverons notre place dans l'absolu qui nous entoure.”
Christian Bobin -photo nébuleuse

mardi 18 août 2009

L'EVEIL


L'EVEIL
Présence inconditionnelle et spontanée Bien que durant des années j’ai pratiqué, que je me suis appliqué dans différentes méthodes pour m’éveiller, à l’instant même de la réalisation, j’ai reconnu qu’elle n’était pas la conséquence de tout cela.
L’éveil est spontané et inconditionnel. C'est l'évidence simple de notre nature enfin acceptée. Pour le dire autrement, la vérité est déjà vraie. Notre nature, c'est notre nature. Toutes nos gesticulations dans l’illusion ne sont qu’une façon de prolonger notre cécité en retardant “l’effondrement” d’un jeu qui est vide.
En adaptant un dicton célèbre, je dirai : « Le chemin de l’illusion est pavé de bonnes intentions ». J'ai de la gratitude pour la vérité universelle qui m'a rejoint dans la faiblesse et la maladie. Souveraine, elle s'est imposée et m'a donné à reconsidérer les voies basées sur l'idée d'un “chemin spirituel”. En fait, plus nous cheminons et plus le but s'apparente à une ligne d'horizon que l'on ne rejoint jamais. Dans l'illusion, le plus souvent, nous avons le pouvoir d'investir encore du temps, de l'argent, de la santé et de la jeunesse pour notre libération. Cependant, cela est un grand luxe, une forme de privilège et ironiquement une façon habile de repousser la vraie confrontation.
Je ne pense pas non plus qu'il nous faut vivre des situations extrêmes ou des drames pour comprendre. Dans mon cas, ce n'est pas grâce à la maladie. Elle n'a fait que me stopper dans mes extravagances spirituelles et changer de regard. Bien des gens traversent des malheurs, mais tous n'en retirent pas les mêmes leçons.
La seule chose qui selon moi peut nous aider pour l'éveil, c'est l'honnêteté avec nous-mêmes. Si, comme nous le pensons la vérité existe, alors qu'en est-il ?Cette vérité est-elle vraie ou bien doit-elle le devenir ? Comment cette vérité serait-elle plus vraie demain ! ? Ne s'agit-il pas plutôt chez nous d'une façon de tergiverser et de ne pas faire face à l'évidence ? Nous prétendons vouloir l'éveil, mais d'un autre côté nous ne sommes pas vraiment décidés à cesser de nous illusionner. Tant que nous nous racontons et “consommons” des histoires, que nous nous employons à les embellir, nous ne permettons pas de nous laisser rejoindre par la vérité inconditionnelle, déjà vraie, déjà là qui nous attend.
La paix du coeur
.Il y a au coeur de nos vies un état simple et spontané, qui n'est pas reçu, qui n'est pas autorisé. C’est comme si la guerre était déjà terminée, la paix déjà proclamée, mais que nous ne parvenions pas à lâcher nos armes.Une lutte de plus est inutile. Il n'y pas à imposer un effort de paix à notre coeur, mais à recevoir la paix naturelle qu'il nous donne. Le seul effort qui est requis est une détente confiante.
De même que le coeur bat sans effort dans notre poitrine, il nous offre de surcroît les splendeurs de la vie. Il nous inonde de grâce, de paix, de bonté...Nous ouvrons notre coeur pour laisser toute lutte, laisser tout combat, laisser la place, Être simplement.Nous pouvons nous accueillir, tout comme la vie nous accueille, ici, maintenant, sans condition, dans cet espace et le souffle nouveau qui nous respire.Nous pouvons goûter la paix de ce que nous sommes intrinsèquement, par-delà les réussites et les échecs, et demeurer librement.
La paix du coeur est un repos naturel, le repos en “Soi”.Cette paix n’est pas synonyme d’apathie, mais de quiétude dynamique, de joie créatrice.Elle est "Présence vive".Elle provient de faire confiance en la Vie qui nous porte et de s'être réconcilié, de s'accepter enfin.Pour trouver la paix du coeur, il nous faut commencer par être notre ami.

lundi 17 août 2009

LES GRANDS-MERES



Une grand-mère est une femme qui n'a pas
d'enfant à elle. C'est pour ça qu'elle aime
les enfants des autres.

Les grands-mères n'ont rien à faire,
elles n'ont quà être là.

Quand elles nous emmènent en promenade
elles marchent lentement
à côté des belles feuilles et des chenilles vertes
Elles ne disent jamais:
"Avance plus vite, dépêche-toi"
En général elles sont grosses mais pas de trop
pour pouvoir attacher vos souliers.

Quand une grand-mère te dit:
"Tu es le soleil de ma vie"
il faut la croire parce que cette fois c'est vrai.
Elles savent toujours qu'on a besoin d'un
deuxième morceau de gâteau
ou du plus gros.

Une vraie grand-mère ne frappe jamais un enfant
Quand elle se met en colère, c'est pour rire.
Les grands-mères portent des lunettes
et parfois elles peuvent enlever leurs dents.
Elles savent être sourdes quand il le faut
pour ne pas nous gêner quand nous sommes maladroits.

Quand elles nous lisent des histoires
elles ne sautent jamais un bout
et elles n'ont rien contre si on réclame la
même histoire plusieurs fois.

Les grands-mères sont les seules adultes
qui ont toujours du temps pour nous écouter.
Elles savent faire le geste qui fait du bon
quand on a mal.

Les grands-mères ne sont pas aussi fragiles
qu'elles le disent
même si elles meurent plus souvent que nous.

Tout le monde devrait essayer d'avoir une grand-mère
surtout ceux qui n'ont pas la télé.

UNE GRAND-MERE CELA SERT A RESTER ENFANT
QUAND ON EST DEVENU GRAND

Apprivoiser la tendresse- Salomé
Enfant de 8 ans.
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L'HUMILITE



L'humus, c'est la terre, la glaise,la poussière
humide dont nous sommes faits.
Humus va donner le mot "humilité"
L'humilité c'est la jouissance de nos limites
avec un infini plaisir d'être mortel
l'humilité c'est la vérité.
Dans nos prières nous ne demandons
jamais à Dieu l'humilité car cette prière serait
immédiatement exaucée.
Elle nous donnerait d'accepter
d'être ce que nous sommes: des glaiseux
plus ou moins raffinés.
Il n'y a pas d'effort à faire pour être humble
à moins d'être malade, de cette maladie

que les anciens appelaient "l'hybris" la démesure:
littéralement, sortir de ses mesures
sortir de sa matière.
le langage religieux parle d'orgueil,
le langage psychologique d'inflation,
c'est la même maladie qui consiste à vouloir
être ce qu'on n'est pas, refuser son être mortel
.
Celui qui accepte totalement son être mortel
se retrouve tout à coup "entier"
plein dans ses limites, rond dans sa forme,
il n'y a plus d'autre chose à chercher.
L'homme humble est l'homme le plus heureux du monde,
sa glaise le satisfait, la mort l'assure, le rassure,
il est entièrement mortel
---------------------
Entrer en soi-se réaliser soi-même,
découvrir son néant, être humble!

Alors sortir de soi-même, se donner soi-même:
L'agapé
Et découvrir qu'un rien donné est
"plus fort que la mort."
Telle est la ronde apaisée dans laquelle
entre l'homme humble et aimant

Jean Yves Leloup-Manque et plénitude-
espaces libres-Albin Michel p226-229
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LE DEMON-LE MAUVAIS

Bosch-La tentation de St Antoine-Prado - Détail


Le semblable reconnaît le semblable.
(c'est le démon en nous qui reconnaît le démon dans l'autre)
Le saint délivré du Mauvais en lui ne peut plus
ou ne veut plus le reconnaître chez autrui.
Comme le disait sainte Thérèse d'Avila
à ceux qui voyaient le diable partout
"MOI JE PREFERE REGARDER DIEU PARTOUT

C'est ce que dit également le livre de l'Apocalypse
de l'homme délivré du démon:
"Il est mort l'accusateur de nos frères"
Le signe d'un esprit libre c'est qu'il ne trouve
plus personne à accuser;
IL EST DELIVRE DE L'ESPRIT D'ACCUSATION
(Ne jugez pas et vous ne serez pas jugés-Jésus)

Le but d'une thérapie n'est-il pas, quelles qu'en soient
les formes (analytique,corporelles, émotionnellement etc)
de découvrir qu'il y a sans doute des causes à nos maux
mais pas de coupable?
(Ce qui est, est)
Jean Yves Leloup- Manque et plénitude -Espaces libres-Albin Michel

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ETRE VRAI


Chagall.

Chacun vit dans une éthique différente
selon son niveau de conscience
et ce niveau de conscience peut entrer en conflit
avec le niveau moyen d'une société ou d'une famille.
Les actes des saints et des prophètes sont souvent
considérés comme" révolutionnaires"
dans une culture donnée.
Ils ne semblent plus obéir à la loi commune,
ils n'ont plus peur de la critique
ou du châtiment (punition),
ils n'ont pas peur non plus de perdre leur bonne
réputation ou plus profondément leur bonne conscience.
Cette" bonne conscience" qui est souvent un obstacle
à la véritable conscience!
L'expérience du Numineux (spirituelle)
nous donne le courage de cette conscience-là,
elle éveille en nous le climat d'une nouvelle éthique.
On peut se tromper, on ne peut plus se mentir

Peut-on imaginer une société où l'homme
demeurerait faillible et donc capable d'erreurs,
mais où il n'éprouverait plus le besoin de mentir,
cesserait de mentir,
(sur les prix,sur la valeur accordée aux choses
mais aussi sur ses sentiments,
sur la valeur accordée à ses sentiments,
sur la valeur accordée à ses émotions)
Comme un homme qui ne rajoute pas
de la souffrance à la douleur,
c'est à dire comme un homme qui ne rajoute
PAS DU MENTAL A CE QUI EST:
"CE QUI EST EST,
CE QUI N'EST PAS, N'EST PAS.
"ON VOIT LES CHOSES TELLES
QU'ELLES SONT"
C'est la définition du "nirvana" selon le Dalaî Lama
et avant lui le Bouddha.
Vouloir demeurer dans ce climat de "non mensonge"
peut attirer des ennuis mais peu importe.

Jésus était vrai,absolument vrai,
il n'avait pas besoin "d'avoir la vérité", il l'était.
C'est pourquoi il a eu des ennuis:
vivre dans une société qui n'est que mensonge,
y vivre avec une sincérité absolue,
n'écouter que son coeur et son intelleigence la plus fine,
ne peut que nous attirer des ennuis.

Jean Yves Leloup- Manque et plénitude
Espaces libres-Albin Michel -p215


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dimanche 16 août 2009

BOUQUET DE MOTS



BOUQUET DE MOTS

Quand je me sens tendue ou perdue,
un peu morte déjà; quand plus rien ne m'attire,
ni lire, ni écouter de la musique, ni appeler une amie,
ni marcher dans les environs
reste le bouquet à rafraîchir, à recomposer.
Sortir toutes les fleurs de leurs vases
et les poser sur un journal déployé,
trier les fanées,vider l'eau et la changer.....
Quand je n'avais pas de jardin, je recourais
aux fleurs des talus, entre les pavés.
Il faut si peu de choses pour composer
un ensemble de formes et de couleurs
dans un vase minuscule.
----------------------------------
Au fond qu'est-ce que je fais d'autre avec mes mots,
les miens et ceux des autres?

L'âge de vivre-Colette Nys Mazure p253
Littérature ouverte-DDB-Desclée de Brouwer
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AILLEURS-ETERNITE



AU- DELA

Le mot "ailleurs" impropre et faux
car il implique localisation et l'au-delà est pour moi
ce temps sans durée et ce lieu
sans espace où la présence
succède au pressentiment.
La "vie éternelle"
mais ce terme réintroduit
la notion de durée
dans ce qui échappe à nos catégories humaines
de temps et d'espace
Plutôt "qu' éternité"
je songerais à
"INTENSITE"

L'affaire Jésus-Henri Guillemin
collection Points 158
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ASSOMPTION


ASSOMPTION-Enluminure

Nos actes ne sont pas comptabilisés
Nous serons ce que nous avons fait
de nous-mêmes

Tresmontant
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samedi 15 août 2009

LA PAROLE


Enluminure

Jéus monte dans une barque d où il enseigne la foule
venue l'entendre: il commande ensuite de jeter les filets
qui remontent pleins à craquer:
telle est sa Parole
La parole qu'il nous donne, et qui est sa vie elle-même
est "le filet" la trame, dans laquelle
s'insère notre propre vie.
En confrontant les événements de notre vie quotidienne
à la Parole,
nous apprenons à nous connaître nous-mêmes;
L'Esprit lui-même se charge d'éclairer notre coeur,
et la connaissance s'épanouit dans la patience
et l'humilité.

La Parole pose invariablement la même question:
"Qui aimes-tu"?
"Quel maître sers-tu"?
Et St Jacques de préciser:
Ecouter la Parole sans la mettre en application,
c'est ressembler à un homme qui se regarde
dans une glace, et qui,
aussitôt après, s'en va en oubliant
de quoi il avait l'air. (Jacques1, 22-25)
Esclave de mon ego ou enfant de Dieu
au service de l'amour, de la joie et de la liberté:
DE QUOI AI-JE ENVIE D'AVOIR L'AIR ?

Christine Gaisse
Fidélité-mensuel -Namur- septembre 2009
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LAISSE-NOUS T'APPELER PERE


Icone-Ste Trinité

Laisse-nous t'appeler Père

Dieu qui est Celui qui est
Toi, que nous savons tout autre,
Nous voyons seulement que Tu n'es que là!
Tu n'es pas comme tout le monde
Et le monde ne t'est pas étranger.
Tu n'as pas un visage d'homme,
mais nos visages ne te sont pas étrangers
Tu n'es pas compréhensible
mais notre esprit ne t'est pas étranger.
Tu n'es pas saisissable
mais notre coeur ne t'est pas étranger.
Tu n'es pas quelqu'un que l'on puisse dire,
mais qui donc pour toi est un étranger?
Laisse-nous t'appeler notre Père,
de ce nom incroyable qui est le tien
Et que ton Fils nous a révélé
Pour que nous en fassions notre prière

Didier Rimaud
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ETTY HILLESUM


MAGRITTE

Il faut apprendre à vivre avec soi-même comme
avec une foule de gens.
On découvre alors en soi, tous les bons et mauvais
côtés de l'humanité.
Il faut d'abord apprendre à se pardonner ses défauts
si l'on veut pardonner aux autres.
C'est peut-être l'un des apprentissages
les plus difficiles pour un être humain.
Je le constate bien souvent chez les autres
(et autrefois je pouvais l'observer sur moi-même
aussi mais plus maintenant)
Que celui du pardon de ses propres fautes,
la condition première en est
de pouvoir accepter généreusement,
le fait même de commettre des fautes
et des erreurs.

Etty Hillesum
Une vie bouleversée p39
Morte en camp de concentration
Livre à recommander
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vendredi 14 août 2009

LES PENSEES ?


LE MALHEUR

Le malheur, c’est d’entretenir des pensées comme : « il ne devrait pas faire chaud dans le désert » ; « il ne devrait pas y avoir de désert » ; « je n’aurais pas dû venir dans le désert » ; « pourquoi cela m’arrive à moi ? ». Ce n’est pas le désert qui nous fait souffrir, c’est la pensée.
La souffrance est psychologique. Je ne nie pas la douleur : elle existe, puisque nous la ressentons. Mais c’est un ressenti, c’est une expérience sensorielle. La douleur, la chaleur, le froid, une coupure : tout cela relève de l’expérience des sens. Comment savez-vous que vous avez mal ? vous le sentez par vos sens. C’est de l’information. Etre informé, ce n’est pas souffrir. L’information n’est pas problématique. Cela ne vous empêche pas de retirer votre main du feu ou votre corps d’une situation désagréable. Mais votre joie de vivre ne dépend plus de cela.


Commentaire-A discuter...

ECOUTER

ECOUTER...

Que signifie écouter ? Cela veut dire aimer. Sans amour, l'écoute est impossible. Aimer signifie : être disponible à ce qui est là. Il n'y a rien pour vous, vous ne cherchez pas à comprendre quoi que ce soit, mais à vraiment sentir. Vous ne pouvez rien faire d'autre dans la vie. Et cela suffit.

LE CHAGRIN


MAGRITTE

C'est seulement lorsque vous avez atteint les limites
extrêmes du chagrin
que vous pouvez comprendre la complexité de la
nature humaine,appréhender les souffrances des autres,
rendre hommage aux courage et apporter
toute votre compréhension, gentillesse
et assistance à ceux qui en ont besoin


Odile Dormeuil
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Rien n'arrive à l'homme qu'il
ne soit capable d'endurer

Marc Aurèle 121-180

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Il sait beaucoup celui qui a beaucoup souffert.
Chaque jour il s'enrichit de sagesse.

EWE
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Chaque situation difficile nous donne la chance
de renaître, de nous remettre en cause en tant qu'individus,
de choisir la meilleure voie
pour évoluer et nous accomplir

Nina O'Neill
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LE CONTE DE CENDRILLON



L'attente d'une reconnaissance magique y est figurée
par la venue du prince charmant
et la dévalorisation menaçante
par le carosse qui , à minuit,
se transforme en citrouille.
Dans la vie, la situation parfaite que fantasme
la personne traumatisée se présente rarement:
Le Prince charmant n'apparaît pas et
Cendrillon se promène plus souvent en citrouille
qu'en carosse.
Sauf dans son imagination où il se construit
un monde fantasmique qu'il sera très difficile
de remettre en question pour l'aider à affronter
la réalité

Victime des autres, bourreau de soi-même p109
Guy Corneau
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jeudi 13 août 2009

LES PUERILS



Même s'il est dans la nature des puérils
de faire souffrir les autres,
les haïr n'est pas plus approprié
que de reprocher au feu de brûler
.

Lorsque la réussite et la prospérité de vos ennemis
vous rendent malheureux,
souvenez-vous que la haine, la colère
ou le mécontentement que vous ressentez
n'auront aucune influence sur leur richesse ou leur succès
Donc de ce point de vue aussi,
la colère est totalement inutile.

Dalaï Lama
Les voies spirituelles du bonheur-coll Points
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mercredi 12 août 2009

LA CONDITION HUMAINE


Simone Martini-Assise-fresques de st Martin-détail

la condition première de l'être humain
c'est un peu d'humilité,
un peu de doute pa rapport à la justesse
de sa conduite et un peu de réceptivité

Gandhi
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Dans le royaume des cieux
Tout est dans Tout
Tout est UN
Et Tout est à nous.

Maître Eckart
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