mardi 29 octobre 2019

CE QUI NOUS ARRIVE

« Quand il m’arrive quelque chose de merveilleux, je regarde vers le haut et je dis merci. Je suis pleine de reconnaissance. Quand ça va mal, je regarde ce qu’il y a devant moi. J’essaie des choses, j’occupe mon esprit, j’agis plutôt que de laisser l’angoisse prendre le dessus. Et c’est comme un cercle vertueux, on dirait. Se prendre en main, ça génère de nouveaux possibles. De nouveaux possibles, ça permet de se prendre en main… »

Fernande Ouellet
Source : Lapresse.ca

L'INNOCENCE DES ANIMAUX....


samedi 12 octobre 2019

Psaume . 118 - SOEUR VERONIQUE MARGON-Actualisation- Les Dominicains

Mon Dieu,
Soutiens ma cause. Défends-moi ! En ta promesse fais-moi vivre. Soutiens notre cause, défends-nous, en ta promesse fais nous vivre. Enfin. C’est toi qui nous as dit que l’humain pour devenir humain devait se décider pour la parole, contre la violence. C’est cette décision qui le fait sortir de la brutalité.
Comment est-ce possible, mon Dieu, que nous ayons oublié que ta force s’est affirmée au septième jour du monde : dans la douceur du repos et de la contemplation du monde fait pour l’humain, pour la femme comme pour l’homme, à égale condition de dignité. Oui, ta force n’est pas dans la brutalité qui massacre des vies, des espérances, des avenirs, mais elle se niche dans ce retrait bienveillant où tu te tiens, nous confiant ton nom et le monde que tu fis. Mon Dieu, tu es un Dieu désarmé.
Est-ce pour cela que tu ne te montres pas ? Toi qui es pourtant notre seul secours dans la détresse, notre seul défenseur face à l’ennemi et à l’agresseur.
Je t’en supplie, au nom de tes enfants, pourrais-tu cesser de te taire, pourrais-tu dire ta colère face à qui fracasse l’humanité, devant qui détruit des corps, des cœurs, des histoires, des familles et les condamne à la misère.
Seigneur, réveille-toi ! Ne nous laisse pas.
Et comme nos cœurs saignent devant notre impuissance, relève-nous, que nous travaillions pour la justice, que nous pratiquions ta miséricorde et que nous t’aimions humblement.*
Soutiens notre cause, défends-nous, fais nous vivre, selon ta promesse.
* Livre de Michée, chapitre 6, verset 8

BOBIN- BOUBAT


« Vous ouvrez la fenêtre et puis vous voyez votre vie qui passe. Elle n'est plus en vous elle est en dehors de vous. Et vous acceptez qu'elle passe et vous ne trouvez rien de plus beau tout d'un coup. Vous ne lui reconnaissez rien de plus beau que ce passage. Ce rien, c'est la pensée peut-être la plus pure qu'on puisse avoir sur la vie. Elle est difficile à préciser »,
écrit Bobin, in Un bruit de balançoire. J’écris en me demandant s’il faut raconter tout ce qui « me passe par la fenêtre », alors que je cherche à écrire ce silence très ancien, celui qui envoie sa lumière, cette trace de l’amour : depuis le ventre de la mère, aux vagues de l’océan, le rire gazouillant d’un bébé, le souffle de ce vieil homme sur son lit de mort. Comme il est difficile de transmettre cette ondée sur une page, mais quand dans un éclair on y arrive, alors le livre que vous avez écrit devient une fenêtre pour l’autre. Un seul vrai retour de lecture suffit à adoucir la morsure des doutes. Vous écrivez un autre livre, le doute est toujours là, mais il n’est plus tout à fait le même, vous avez grandi. Une bibliothèque ne peut-elle devenir une ruche de fenêtres. © Alexandre Millon Photo via Antidota

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CHRISTIAN BOBIN: VOTRE VIE QUI PASSE....

« Vous ouvrez la fenêtre et puis vous voyez votre vie qui passe. Elle n'est plus en vous elle est en dehors de vous. Et vous acceptez qu'elle passe et vous ne trouvez rien de plus beau tout d'un coup. Vous ne lui reconnaissez rien de plus beau que ce passage. Ce rien, c'est la pensée peut-être la plus pure qu'on puisse avoir sur la vie. Elle est difficile à préciser », écrit Bobin, in Un bruit de balançoire. J’écris en me demandant s’il faut raconter tout ce qui « me passe par la fenêtre », alors que je cherche à écrire ce silence très ancien, celui qui envoie sa lumière, cette trace de l’amour : depuis le ventre de la mère, aux vagues de l’océan, le rire gazouillant d’un bébé, le souffle de ce vieil homme sur son lit de mort. Comme il est difficile de transmettre cette ondée sur une page, mais quand dans un éclair on y arrive, alors le livre que vous avez écrit devient une fenêtre pour l’autre. Un seul vrai retour de lecture suffit à adoucir la morsure des doutes. Vous écrivez un autre livre, le doute est toujours là, mais il n’est plus tout à fait le même, vous avez grandi. Une bibliothèque ne peut-elle devenir une ruche de fenêtres. © Alexandre Millon Photo via Antidota

Pensée très juste ...

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