mardi 29 novembre 2011

VIVE LE MARCHE

Vive le marché


Si vous voulez acheter un téléviseur, divers cas peuvent se présenter.
Si vous êtes très pauvre, eh bien c'est simple : vous vous en passez.
Si vous êtes pauvre, vous l'achetez à crédit, c'est-à-dire vous payez 30% plus cher.
Si vous êtes dans une honnête moyenne, vous le payez au prix marqué.
Si vous êtes riche, il y a bien dans vos relations quelqu'un qui pourra vous le faire avoir à 30 % moins cher.
Si vous êtes très riche, vraiment très riche, le fabricant se fera une joie de vous l'offrir.

Maurice Bellet

PENSEE

Caravage
On ne vit plus en soi lorsqu'on aime vraiment,

car l'on sent le besoin de s'oublier sans cesse


Elisabeth de la Trinité

lundi 28 novembre 2011

CONTE: LES DEUX LOUPS

« Un soir, un vieil indien Cherokee raconte à son petit-fils l’histoire de la bataille intérieure qui existe chez les gens et lui dit :

«Mon fils, il y a une bataille entre deux loups à l’intérieur de nous tous.
L’un est le Mal – C’est la colère, l’envie, la jalousie, la tristesse, le regret, l’avidité, l’arrogance, la honte, le rejet, l’infériorité, le mensonge, la fierté, la supériorité, et l’égo.
L’autre est le Bien – C’est la joie, la paix, l’amour, l’espoir, la sérénité, l’humilité, la gentillesse, la bienveillance, l’empathie, la générosité, la vérité, la compassion et la foi
Le petit fils songea à cette histoire pendant un instant et demanda à son grand-père :
« Lequel des deux loups gagne ? »
Le vieux Cherokee répondit simplement : « Celui que tu nourris

vendredi 25 novembre 2011

TOUS DANS L'UN


L'Unité par Emman_21

L'AVENT

Filippo Lippi
Seule l’espérance peut nous faire sortir de nous-mêmes pour aller vers les autres et vers l’Autre. Quand nous attendons quelqu’un, nous oublions nos soucis et nos peines. L'attente d’une visite, pour un prisonnier, une personne très malade ou isolée, une personne très âgée, se transforme toujours en préparation de fête… Il n’y a pas d’amour sans attente, sans désir de la venue de l’être aimé. La foi n'est rien d'autre que l'attente impatiente et amoureuse de la visite de Dieu. Reprenons souvent, et de tout notre cœur, cette belle invocation de l’Avent : « Maranatha ! Viens, Seigneur Jésus ! » Nous t’attendons ! Que ce refrain soit un chant qui monte de nos êtres vers le Seigneur qui s’approche toujours de ceux qui l’attendent !



Frère François-Dominique CHARLES, o.p.

DES BEATITUDES MODERNES

Heureux celui qui, en tout, a un coeur de pauvre,

l'amour de Dieu est son royaume.
Heureux celui qui est doux et humble de coeur,
Dieu vraiment le porte en son coeur.
Heureux celui qui, par amour, a de la peine,
l'amour de Dieu coule en ses veines.
Heureux celui qui a faim et soif de justice,
c'est Dieu qui lui fera justice.
Heureux celui qui ne cesse de pardonner,
la sérénité de Dieu lui est donnée.
Heureux celui qui voit tout d'un regard d'enfant,
car il voit Dieu dès à présent.
Heureux celui qui, dans la paix, conduit sa vie,
car c'est en fils de Dieu qu'il vit.
Heureux celui qui souffre pour le service des autres,
son royaume, Seigneur, est le tien.
Anonyme

mercredi 23 novembre 2011

SOEUR EMMANUELLE

Je laisse le passé entre les mains de Dieu.

L'avenir est la route vers le ciel.
Mais ce qui m'intéresse le plus,
c'est la minute présente
où je sens Dieu présent à la porte de mon coeur.
Soeur  Emmanuelle

mardi 22 novembre 2011

STEPHANE HESSEL

"Je veux qu’ils ne se laissent pas décourager par la difficulté réelle à affronter les défis d’aujourd’hui, qui sont moins faciles à analyser que les défis que nous avons connus quand on a un Adolf Hitler, c’est facile de dire qu’on est contre. Mais aujourd’hui, comment savoir contre qui on est ? Les grands banquiers ? Mais ce n’est peut-être pas uniquement la faute des banquiers. C’est peut-être aussi la faute des grands commerçants (…), des gouvernements. Il faut repérer quelles sont les forces contre lesquelles il s’agit d’être dynamique.Stéphane Hessel Engagez-Vous Entretien A L'Usage Des Jeunes Générations

JEAN MARIE PELT ET LES PLANTES


jean-Marie Pelt et les plantes par supervielle

LE CRI DE LA TERRE

Le cri de la terre
« Tout est relié. Ce que l’homme fait à la toile de la vie, il le fait à lui-même. »
                                 Chef indien Seattle

« Vivre, c’est bien. Savoir vivre c’est mieux. Survivre, c’est sans doute le problème des hommes de demain. »
                                   Roger Molinier
« Tout le monde veut sauver la planète mais personne ne veut descendre les poubelles. »
                                     Jean Yanne

L' ETOILE DE MER



Le petit garçon et les étoiles de mer
Pendant mes dernières vacances, au bord de la mer, un matin en arrivant sur la plage, j'ai découvert des milliers d'étoiles de mer qui s'étaient échouées dans la nuit. J'étais complètement estomaqué par ce spectacle quand je vois un petit garçon au bord de la mer qui prend une étoile de mer entre ses deux doigts et la rejette à la mer.
Pendant que je m'approche, il continue sa tâche en essayant de lancer les étoiles de mer le plus loin possible dans la mer. Arrivé près de lui, je le félicite pour ce qu'il a entrepris mais je lui fais remarquer que c'est une tâche impossible :
- Même si tu continues tout le temps à les rejeter, une par une, à la mer, compte tenu des milliers et des milliers d'étoiles de mer qui se sont échouées, à la fin de la journée, on ne verra pas beaucoup la différence sur la plage.
A ce moment là, le jeune garçon, qui venait de prendre délicatement une étoile de mer s'est redressé, il m'a regardé droit dans les yeux et avec un grand sourire, il m'a dit :
- D'accord, peut-être que ça ne changera pas beaucoup de choses sur la plage, mais, pour cette étoile de mer-là, ça fait une sacrée différence.


Anonyme- http://belleshistoires.zeblog.com/344767-le-petit-garcon-et-les-etoiles-de-mer/

ELEVATION-CHARLES BAUDELAIRE

Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées,
Des montagnes, des bois, des nuages, des mers,
Par-delà le soleil, par-delà les éthers,
Par-delà les confins des sphères étoilées,
Mon esprit, tu te meus avec agilité,
Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l'onde,
Tu sillonnes gaiement l'immensité profonde
Avec une indicible et mâle volupté.
Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides;
Va te purifier dans l'air supérieur,
Et bois, comme une pure et divine liqueur,
Le feu clair qui remplit les espaces limpides.
Derrière les ennuis et les vastes chagrins
Qui chargent de leur poids l'existence brumeuse,
Heureux celui qui peut d'une aile vigoureuse
S'élancer vers les champs lumineux et sereins;
Celui dont les pensées, comme des alouettes,
Vers les cieux le matin prennent un libre essor,
- Qui plane sur la vie, et comprend sans effort
Le langage des fleurs et des choses muettes !


Charles Baudelaire (1821-1867), Les fleurs du mal

samedi 19 novembre 2011

MA PAROLE

QUE MA PAROLE RUISSELLE COMME LA PLUIE
QUE MA PAROLE TOMBE COMME LA ROSEE
COMME LES ONDEES SUR L'HERBE VERDOYANTE
COMME LES AVERSES SUR LE GAZON
                 Deutéronome 23,1-3

LE TEMPS DE DIEU

Il y a un temps pour tous les êtres. Le temps des choses n'est pas celui des bêtes, et celui des bêtes n'est pas celui des humains. Et par-dessus tout, et différent de tout, il y a le temps de Dieu qui enferme tous les autres et les dépasse. Le coeur de Dieu ne bat pas au même rythme que le nôtre. Il a son mouvement propre. Celui de son éternelle miséricorde qui s'étend d'âge en âge et ne vieillit jamais. [..]

Là seulement nous pouvons trouver la paix.
ÉLOI LECLERC
SAGESSE D'UN PAUVRE » (DDB,1959)

jeudi 17 novembre 2011

LE COCHET, LE CHAT ET LE SOURICEAU- LA FONTAINE

Un Souriceau tout jeune, et qui n'avait rien vu,

Fut presque pris au dépourvu.
Voici comme il conta l'aventure à sa mère :
J'avais franchi les Monts qui bornent cet Etat,
Et trottais comme un jeune Rat
Qui cherche à se donner carrière,
Lorsque deux animaux m'ont arrêté les yeux :
L'un doux, bénin et gracieux,
Et l'autre turbulent, et plein d'inquiétude.
Il a la voix perçante et rude,
Sur la tête un morceau de chair,
Une sorte de bras dont il s'élève en l'air
Comme pour prendre sa volée,
La queue en panache étalée.
Or c'était un Cochet dont notre Souriceau
Fit à sa mère le tableau,
Comme d'un animal venu de l'Amérique.
Il se battait, dit-il, les flancs avec ses bras,
Faisant tel bruit et tel fracas,
Que moi, qui grâce aux Dieux, de courage me pique,
En ai pris la fuite de peur,
Le maudissant de très bon coeur.
Sans lui j'aurais fait connaissance
Avec cet animal qui m'a semblé si doux.
Il est velouté comme nous,
Marqueté, longue queue, une humble contenance ;
Un modeste regard, et pourtant l'oeil luisant :
Je le crois fort sympathisant
Avec Messieurs les Rats ; car il a des oreilles
En figure aux nôtres pareilles.
Je l'allais aborder, quand d'un son plein d'éclat
L'autre m'a fait prendre la fuite.
- Mon fils, dit la Souris, ce doucet est un Chat,
Qui sous son minois hypocrite
Contre toute ta parenté
D'un malin vouloir est porté.
L'autre animal tout au contraire
Bien éloigné de nous mal faire,
Servira quelque jour peut-être à nos repas.
Quant au Chat, c'est sur nous qu'il fonde sa cuisine.
Garde-toi, tant que tu vivras,
De juger des gens sur la mine.


Jean de La Fontaine, Fables

REGLES POUR DEVENIR HUMAIN

Un corps t'a été donné. Tu peux l'aimer ou le détester, mais ce sera le tien pour toute la durée de cette vie.
Tu vas apprendre des leçons. Tu es inscrit(e) dans une école informelle à plein temps appelée «Vie ». Chaque jour tu auras l'occasion d'apprendre des leçons dans cette école. Tu pourras aimer les leçons, ou penser qu'elles sont idiotes ou sans pertinence.
Il n'y a pas de fautes, seulement des leçons. La croissance est un processus d'essai et erreur : l'expérimentation. Les expériences « ratées » font tout autant part du processus que celles qui réussissent.
Une leçon sera répétée jusqu'à ce quelle soit apprise. Une leçon te sera présentée sous diverses formes, jusqu'à ce que tu l'apprennes. Quand tu l'auras apprise, tu pourras passer à la leçon suivante.
Apprendre des leçons ne finit jamais. Il n'y a pas de partie de «Vie» qui ne contienne de leçon. Si tu es en vie, il y a des leçons à apprendre.
« Ailleurs » n'est pas meilleur qu' « ici ». Quand ton « ailleurs » est devenu « ici », tu obtiens à nouveau un autre « ailleurs » qui a son tour te semblera meilleur qu' « ici ».
Les autres sont essentiellement des miroirs de toi-même. Tu ne peux aimer ou détester quelque chose chez autrui que si ce quelque chose reflète une chose que tu aimes ou que tu détestes en toi.
Ce que tu fais de ta « Vie » dépend de toi. Tu as tous les outils, toutes les ressources dont tu as besoin. Ce que tu en fais dépend de toi. Le choix t'appartient.
Tes réponses sont en toi. Les réponses aux questions de la « Vie » sont en toi. Tout ce qu'il te faut, c'est regarder, écouter et faire confiance.
A mesure que tu t'ouvres à cette confiance, tu te souviendras de plus en plus de tout ceci.

Gitta Mallasz 

PERDRE SON COEUR- J.Y LELOUP

Khnopff-I lock the door upon myself
Un des drames de l’homme contemporain, c’est qu’il a perdu son cœur. Entre le cerveau et le sexe, il n’y a rien ; quelquefois, quand même, une immense nostalgie… mais souvent on passe des analyses les plus froides aux débordements pulsionnels le plus inconsidérés. L’homme devient ainsi de plus en plus schizophrène, ayant perdu le centre d’intégration, de « personnalisation » de son être : le cœur.

Une intelligence sans cœur n’est pas vraiment humaine. Un ordinateur, lorsque sont décuplés ses banques de mémoires, est plus « intelligent » que l’homme. L’intelligence sans cœur, « la science sans conscience », éclaire nos sociétés d’une lumière froide où l’homme « se gèle », s’analyse et s’ennuie.
Une sexualité sans cœur n’est pas une sexualité vraiment humaine, quelle que soit la quantité de nos intensités pulsionnelles, ce n’est que dans une relation de personne à personne que le plaisir bref peut se transformer en bonheur durable. « Dans le véritable amour », disait Nietzsche, « c’est l’âme qui enveloppe le corps ».
C’est le cœur qui donne du sens à nos étreintes, comme c’est le cœur qui peut orienter les découvertes de l’intelligence (cf. la physique nucléaire) dans un sens positif à la vie de l’humanité

Jean Yves Leloup-un art de l'attention -Albin Michel

BORIS CYRULNIK


Boris Cyrulnik et le sens de la vie par supervielle

samedi 12 novembre 2011

LE LÂCHER PRISE

Giotto
Laissez-moi vous redire que ce lâcher-prise n’est pas une petite affaire, qu’il s’agit vraiment

d’une mort. C’est une mort qui doit être réussie, c’est-à-dire conduire à une vie plus vaste et non pas à une mutilation, une dépression, une frustration – mais c’est une mort. On s’en rend compte peu à peu, à mesure qu’on commence à progresser sur un vrai chemin. Si bien que vient un moment où les illusions sincères du début sont tombées et où l’on se trouve dans cette situation que tous les disciples ont traversée : « une part de moi a peur et refuse d’y aller et pourtant j’y vais », à l’image du Christ qui s’est rendu à Jérusalem en disant, pour l’édification de deux mille ans de chrétiens : « Père, épargne-moi cette coupe si possible, mais qu’il soit fait selon Ta volonté. » Chacun doit passer par cette étape : je sais que je vais aller jusqu’au bout mais Dieu sait si je refuse d’y aller, et si une part de moi crie : non, non,non ! je ne veux pas.

Extrait- "Tu es cela "-ARNAUD  DEJARDIN

LA SOURCE


Une source ne peut stagner.
La source reste fraîche quand elle s'écoule
sinon elle perd de sa force.
Elle veut certes ruisseler en vous
mais aussi se diriger vers les autres;
Anselm Grün

vendredi 11 novembre 2011

LES 5 ACCORDS TOLTEQUES

1 -Que votre parole soit impeccable -

Parlez avec intégrité, ne dites que ce que vous pensez. N´utilisez pas la parole contre vous-même, ni pour médire d´autrui. Utilisez la puissance de la parole au service de la vérité et de l´amour.
2 - Quoi qu´il arrive, n´en faites pas une affaire personnelle -
ce que les autres disent et font n´est qu´une projection de leur propre réalité, de leur rêve. Lorsque vous êtes immunisé contre cela, vous n´êtes plus victime de souffrances inutiles.
3 - Ne faites pas de suppositions -
Ayez le courage de poser des questions et d´exprimer leurs vrais désirs. Communiquez clairement avec les autres pour éviter tristesse, malentendus et drames. A lui seul, cet accord peut transformer complètement votre vie.
4 - Faites toujours de votre mieux -
Votre ´mieux´ change d´instant en instant, quelles que soient les circonstances, faites simplement de votre mieux et vous éviterez de vous juger, de vous culpabiliser et d´avoir des regrets.
5 - Soyez sceptique, mais apprenez à écouter -
ne vous croyez pas vous-même, ni personne d´autre. Utilisez la force du doute pour remettre en question tout ce que vous entendez : est-ce que c´est ´vraiment´ la vérité ? Écoutez l´intention qui sous-tend les mots et comprenez le véritable message.

LA COMMUNION DES SAINTS

S’il n’y avait pas les saints,

si nous ne croyions pas à la communion des saints
du ciel et de la terre,
nous serions enfermés dans une solitude désespérée
et désespérante.


Père Lev Gillet,

mercredi 9 novembre 2011

L'AUTOMNE

L' autommne

L' automne au coin du bois ,
Joue de l' harmonica .
Quelle joie chez les feuilles !
Elles valsent au bras
Du vent qui les emportent .
On dit qu'elles sont mortes ,
Mais personne n' y croit .
L' automne au coin du bois ,
Joue de l' harmonica .

Maurice Carême

mardi 8 novembre 2011

QUAND TU SERAS VIEUX...

Cornelis van Haaren
« Quand tu seras vieux, tu étendras les mains et un autre te mettra la ceinture, et il te mènera où tu ne veux pas. »
Jean  21,18


Cette parole est bouleversante… Elle est loin d’être la seule. La Bible, les Évangiles particulièrement, tombe comme des rayons en oblique sur la table de chacun de nos jours et les éclaire. C’est aujourd’hui que les choses se passent. C’est aujourd’hui le jugement dernier, aujourd’hui la Passion, aujourd’hui la Résurrection. Tous ces évènements se réalisent dans chacun de nos jours. Enfin, c’est ce que je crois. Voici pourquoi chaque jour est à la fois plus dense, plus menaçant, et plus réjouissant.

Christian  Bobin
Source "Famille Chrétienne" de Luc Adrian

CA -TEND

Pour atteindre cet état de détente intérieure qui est notre véritable aspiration, nous ne cessons de nous tendre (vers des buts), causant ainsi une souffrance dont l’absurde formule est la suivante : je me tends pour atteindre la détente. Si nous sommes ainsi possédés par Ça-tend, c’est que « se contenter d’être », comme disait Etty Hillesum, nous fait aussi terriblement peur. Si je me relaxe vraiment, est-ce que je ne risque pas de disparaître ? La détente profonde est accompagnée d’une perte du sens de l’ego et cette expérience de spatialité lumineuse, tellement libératrice et que nous désirons tant, nous terrorise. C’est pourquoi, fréquemment, nous ne convoitons pas réellement l’objet de notre quête, mais plutôt le bénéfice que celle-ci nous offre de demeurer tendus.


Denis  Marquet-magazine psychologies

LE CHRIST ET L'INTOUCHABLE

Le Christ se laissait toucher par les pécheurs, manger par les pécheurs,

jusque par celui qui aussitôt après allait le vendre.
Il se laissait inviter à leur table,
il s'est laissé couvrir de baisers par la femme de Béthanie et l'a laissée lui baigner les pieds de ses cheveux, de ses larmes et de ses parfums.
Le Christ s'est fait le pain des pauvres, des déviants, des hérétiques, des criminels, des lépreux, des impurs.
Mais nous, qu'avons-nous fait de lui ?
Nous en avons fait un mets délicat délivré comme récompense aux purs.
Un mets de choix réservé aux irréprochables.
Nous en avons fait un intouchable. Nous faisons du Dieu de chair un intouchable !
Nous l'enfermons dans nos petits placards dorés et nous fermons à clef :
nous fermons à clef le Royaume de Dieu pour les hommes et nous-mêmes n'y entrons pas.
Et le Christ nous dit : « C'est mon corps : prenez, et mangez-en
tous. » http://www.garriguesetsentiers.org/article-lire-la-parole-peut-etre-dangereux-79399062.html

dimanche 6 novembre 2011

UN MONDE A BOUT DE SOUFFLE

Guy Roustang, directeur de recherches honoraire au CNRS me semble avoir tiré la leçon de la crise lorsqu’il écrit : « Pour espérer une évolution favorable plus soucieuse du bien commun, on ne peut pas s’en remettre à l’idée que les nécessités écologiques vont nous mettre sur la bonne voie. Non, il faut avoir en tête les critiques faites à l’économisme au nom d’une certaine idée de l’homme. Se convaincre avec Gandhi que la terre peut nourrir tous les hommes mais pas leur cupidité, ou encore qu’il faut vivre simplement pour que simplement les autres puissent vivre. Se convaincre avec Péguy  que c’est le travail individuel ou collectif à faire en art, en science, et en philosophie qui est indéfini et non pas l’accumulation de richesses matérielles. Au risque de paraître bien naïf, il faut poser la question : produire et consommer pour répondre à quels besoins ? » 
Guy ROUSTANG- http://www.garriguesetsentiers.org/article-l-argent-et-le-sens-du-vivre-ensemble-86898433.html

JOSUE 1,9

Je t'ai donné cet ordre: Prends courage et tiens bon, ne crains rien et ne te laisse pas effrayer, car moi, l'Eternel ton Dieu, je serai avec toi pour tout ce que tu entreprendras.
Josué 1:9

mardi 1 novembre 2011

LA TELE REALITE

  Ce n’est pas un hasard si les émissions de télé-réalité passionnent des millions de spectateurs dans toute l’Europe ! Que nous apprennent-elles ? Que chacun est toujours seul face à tous, que la société est un jeu pour les durs. Ce qui est mis en scène, c’est la jetabilité, l’interchangeabilité et l’exclusion. Il est inutile de s’allier pour vaincre, puisque tout autre, au bout du compte, ne peut être qu’un adversaire à éliminer. Les participants sont mis dans un jeu à sommes nulles, le vainqueur gagne ce que les autres perdent. Quelle métaphore de la société ! Et elle fonctionne sur une structure de casino, de jeux de hasard : il est implicite qu’on recommence toujours à zéro, qu’il n’y a pas de leçons à tirer du passé, que toute l’expérience acquise ne sert à rien. " le sociologue Zygmunt Bauman - Télérama via Pépites http://www.cheztom.com/

APPROCHE DE LA MORT-MARIE DE HENNEZEL


Approche de la mort par supervielle

1 ER NOVEMBRE-HONORER NOS DEFUNTS

J'aimerais être assez conscient
pour redire la parole du Sauveur :
«Père, entre tes mains je remets ma vie.»
Elle a eu ses peines et ses joies,
ses échecs et ses succès,
ses ombres et ses lumières,
ses fautes, ses erreurs et ses insuffisances,
et aussi ses enthousiasmes, ses élans et ses espérances.
J’ai terminé ma course.
Que je m’endorme dans ta paix et dans ton pardon!
Sois mon refuge et ma lumière.
Je m’abandonne à toi.
Je vais entrer dans la terre.
Mais que mon ultime pensée soit celle de la confiance.
Puissè-je alors me rappeler le verset cité par saint Paul :
«Éveille-toi, ô toi qui dors, lève-toi d’entre les morts,
et sur toi luira le Christ !»
Sûr de ta Parole, Seigneur,
je crois que je revivrai avec tous les miens
et avec la multitude de ceux
pour qui tu as donné ta vie.
Alors la Terre sera rénovée, réhabilitée,
et il n’y aura plus ni mort, ni peur, ni larme..


Sources : Prière extraite du hors-série «Les funérailles chrétiennes», Fêtes & Saisons. Prier n°226 - novembre 2000-Jean  Delumeau

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