samedi 25 février 2017

LA MUSIQUE LA PLUS BELLE...POEME

Lorsque j’étais enfant,
Je me mis à sangloter assis par terre
A côté du piano de ma mère
Qui jouait et chantait
Car il y avait dans son chant
Une gloire timide mais solennelle
Que ma petitesse ne pouvait contenir
Et lorsqu’on m’a demandé
Pourquoi je pleurais
Je n’avais pas de mots pour le dire
Je secouai seulement la tête
Et continuai à pleurer
Pourquoi la musique la plus belle
Ouvre-t-elle une blessure en nous
Une douleur, une affliction
Profondes comme la nostalgie
De quelque pays lointain
Et à moitié oublié
Je n’ai jamais compris
Pourquoi il en est ainsi
Mais il existe une vieille légende
De l’autre côté du monde
Qui délivre le secret
De ce chagrin mystérieux
Pendant les siècles des siècles
Nous avons erré
Mais nous avons été faits pour le paradis
Comme le cerf pour la forêt
Et quand nous vient la musique
Avec sa beauté céleste
Elle nous apporte l’affliction
Car lorsque nous l’entendons
Nous nous rappelons un peu
De ce pays natal perdu
Faiblement nous nous rappelons les champs
Leur trèfle parfumé caressé par le vent
Les chants d’oiseaux dans les vergers
Les violettes sauvages blanches dans la mousse
Au bord de ruisseaux transparents
Et resplendissante au cœur de cela
Se trouve la beauté tant attendue
De Celui qui nous attend
Qui toujours nous attendra
Dans ces prairies radieuses
Mais qui est aussi venu vivre avec nous
Et qui erre où nous errons.
Anne Porter, « Musique »  dans Living Things: Collected Poems, Hanovre, NM: Zoland Books, 2006, pp. 54-55.

vendredi 24 février 2017

SILENCE Bande Annonce VOST (Martin Scorsese - 2017)



UN TRES BEAU FILM QUI POSE DES QUESTIONS FONDAMENTALES.
J'AI TROUVE CELA " SUPER" POUR CROYANTS ET INCROYANTS CAR A
SA MORT IL TIENT , CACHE DANS LA PAUME DE SA MAIN " UNE PETITE CROIX"  !!!

samedi 18 février 2017

MORT- BEAU TEXTE

"Le fil n'est pas coupé.
La mort n'est rien.
Je suis seulement passé dans la pièce à côté.
Je suis moi, vous êtes-vous.
Ce que nous étions les uns pour les autres, nous le sommes toujours.
Donnez-moi le nom que vous m'avez toujours donné.
Parlez de moi comme vous l'avez toujours fait.
N'employez pas un ton différent, ne prenez pas un air solennel et triste.
Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Priez, souriez, pensez à moi, priez pour moi.
Que mon nom soit prononcé comme il l'a toujours été,
sans emphase d'aucune sorte, sans une trace d'ombre.
La vie signifie tout ce qu'elle a toujours signifié.
Elle est ce qu'elle a toujours été.
Le fil n'est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de votre pensée
simplement parce que je suis hors de votre vue ?
Je vous attends.
Je ne suis pas loin, juste de l'autre côté du chemin.
Vous voyez, tout est bien." Charles Péguy

vendredi 10 février 2017

LA LISTE SCHINDLER- BEAU FILM





De la Bible, Psaume 9, 35-39
35 Tu as vu, toi, la peine et les pleurs,
Tu regardes pour les prendre en ta main :
À toi le misérable s’abandonne,
L’orphelin, toi, tu le secours.
Brise le bras de l’impie, du méchant,
36 Tu chercheras son impiété, tu ne la trouveras plus,
37 Seigneur est Roi pour toujours et à jamais,
Les païens ont disparu de la terre.
38 Le désir des humbles, tu l’écoutes, Seigneur,
Tu affermis leur cœur, tu tends l’oreille,
39 Pour juger l’orphelin et l’opprimé :
Qu’il cesse de faire peur, l’homme né de la terre !

vendredi 3 février 2017

jeudi 2 février 2017

TRUMP

« Les Américains n’ont pas seulement élu un président sans expérience politique : il ont également ignoré l’avis de l’écrasante majorité des journalistes, des artistes, des experts, des universitaires ».C’est par ce constat que s’ouvre le très intéressant dossier de décembre du mensuel Le Monde diplomatique pour expliquer l’échec du camp démocrate et plus généralement de l’intelligentsia états-unienne qui ont permis la victoire de Donald Trump. Comme le note Serge Halimi, directeur du mensuel, « il existe un pays au moins où les élections ont des effets rapides. Depuis la victoire de Donald Trump, le peso mexicain s’écroule, le coût des prêts immobiliers s’élève en France, la Commission européenne desserre l’étau budgétaire, les sondeurs et les adeptes du microciblage électoral rasent les murs, le peu de crédit accordé aux journalistes agonise, le Japon se sent encouragé à réarmer, Israël attend le déménagement de l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem, et le partenariat transpacifique est mort »1.

source- garrigues et sentiers  (extrait)

DE MON PAYS SOLITAIRE

 De mon grand pays solitaire
Je crie avant que de me taire
A tous les hommes de la terre
Ma maison c'est votre maison
Entre mes quatre murs de glace
Je mets mon temps et mon espace
A préparer le feu, la place
Pour les humains de l'horizon
Et les humains sont de ma race
(Gilles Vigneault, Mon pays)

FRERE ROGER DE TAIZE



Dans la paix du cœur se dissipent les inquiétudes sur soi-même et tu vas jusqu’à découvrir à quel point tu te réalises dans une vie donnée…
Tu t’interroges : mais où est la source à laquelle puiser un tel élan ?
Elle est dans la mystérieuse présence d’un amour.
Le plus important pour toi est de découvrir que Dieu t’aime.
Là est la source. Et ton amour est présence et pardon.
Il t’aime, même si tu penses ne pas l’aimer.
Et viendra un jour où tu lui diras : je t’aime, peut-être pas comme je voudrais, mais je t’aime.
….Par son Esprit Saint, le Ressuscité traverse, pour le transfigurer, même le plus déconcertant en toi.
Les pessimismes que tu portes sur toi-même se dissolvent.
Fais la chasse aux impressions sombres que peut secréter l’imagination.
Et s’éclaire la paix du cœur.
Chante mon âme : je suis au Christ, je suis du Christ.
Imperceptible changement au-dedans, la transfiguration de l’être se poursuit au long de l’existence.
Elle donne de vivre dans le moment présent, elle fait de chaque jour un aujourd’hui de Dieu.
Déjà sur la terre, elle est le commencement de la Résurrection, le début d’une vie qui n’a pas de fin.
Pensais-tu qu’en toi le sable d’un désert avait recouvert l’amour ?
Des déserts intérieurs, il y en a.
Mais est-il nécessaire de s’y arrêter ?
Sur une terre aride fleurit l’amandier… Et s’il y avait moins de déserts qu’on le suppose.
Frère ROGER
(Extrait de la Lettre de Russie – Taizé, 1989)

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