Pour atteindre cet état de détente intérieure qui est notre véritable aspiration, nous ne cessons de nous tendre (vers des buts), causant ainsi une souffrance dont l’absurde formule est la suivante : je me tends pour atteindre la détente. Si nous sommes ainsi possédés par Ça-tend, c’est que « se contenter d’être », comme disait Etty Hillesum, nous fait aussi terriblement peur. Si je me relaxe vraiment, est-ce que je ne risque pas de disparaître ? La détente profonde est accompagnée d’une perte du sens de l’ego et cette expérience de spatialité lumineuse, tellement libératrice et que nous désirons tant, nous terrorise. C’est pourquoi, fréquemment, nous ne convoitons pas réellement l’objet de notre quête, mais plutôt le bénéfice que celle-ci nous offre de demeurer tendus.
Denis Marquet-magazine psychologies
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