mardi 25 juin 2013

ETRE UN COMPAGNON AVEC CELUI QUI SOUFFRE

Il y a une manière d’être avec un mourant qui évite le piège [de se sentir maladroit et inutile].

C’est d’être simplement un compagnon. D’être en contact avec sa propre mortalité. Se faire rappeler que nous aussi nous mourons. Apprendre de ceux que nous servons. Aussi repliés sur eux-mêmes qu’ils puissent être, ils apprécieront toujours la compagnie. Rester un compagnon vrai et fidèle, qui ne se retire pas quand il sent que l’autre se retire, c’est l’essence de la compassion. C’est le fruit d’avoir trouvé en soi sa demeure. Être un compagnon c’est vivre la vérité que la solitude n’est pas l’isolement que l’on croit qu’elle est au premier abord, mais le fait d’être la personne que Dieu nous appelle à être, une personne qui, dans sa nature la plus profonde, est aimée et capable de rendre cet amour

.Laurence Freeman osb, extrait du Bulletin trimestriel de la Communauté mondiale pour la méditation chrétienne, juin 1999.


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