mercredi 3 juillet 2013

KIERKEGAARD-PSAUME36- L'INJUSTICE


Firenze- DERNIERE CENE- FOLIGNO
Au livre de Job : « Comment se fait-il que les méchants vivent, arrivent à un âge avancé et croissent
même en puissance ? Leur postérité est établie devant eux, auprès d’eux, et leurs descendants sous
leurs yeux Ils passent leurs jours dans le bonheur… Et cependant ils disaient à Dieu : Retire-toi de
nous ; nous ne nous soucions pas de connaître tes voies» (*).
Comment croire le psalmiste, alors que mon cœur bat avec Job  Car là est la tragique énigme pour tant
de pauvres comme de défenseurs de la justice et de la paix. Pour beaucoup de ceux que j’aime, aussi.
Chacun, nous pouvons, nous devons,
 reprendre la protestation de Job et la porter devant Dieu.
Peut-être entendra-t-il enfin ?
Écoutons le philosophe S. Kierkegaard écrire, comme pour lui-même : « Job, tu fus le témoin fidèle de
toute les détresses et de tous les déchirements du cœur, le porte-parole osant se plaindre “dans
l’amertume du cœur” et contester avec Dieu.
J’ai besoin de toi, j’ai besoin d’un homme qui sache se
plaindre à pleine voix… Parle, élève la voix, parle fort . » Alors oui, parlons, élevons la voix. Portons la
clameur de ceux qui n’ont plus même cette force.
Éviter le mal, c’est déjà le dénoncer, ouvrir les yeux. Car le pire mal est de ne pas le voir. Y compris en
nous. Alors faire tout notre possible.
 Non pour vivre longtemps, ni même heureux. Juste par refus de
devenir des brutes, et pour t’aimer toi, Seigneur. Un mal que tu as pris en ta chair 
et qui est pourtant toujours là
 Ta croix annonce qu’un jour enfin ce mal sera vaincu. Ouvrir nos cœurs, et croire à cela, en espérance

* chapitre 21, versets 7 à 9, puis 13

méditation: psaumedanslaville.org

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