mardi 17 février 2009

JESUS MARCHE SUR LES EAUX ET PIERRE AUSSI


Duccio-Sienne

Jésus oblige ses disciples à monter dans la barque.
Il les envoie sur la mer.
Il les livre à tous les caprices du vent.
Matthieu 14, 22-32.
Nous sommes ainsi jetés dans l'existence
sans l'avoir demandé, livrés aux caprices de la vie et des événements.
Voici donc les apôtres dans leur barque, livrés à la mer démontée.
Jésus s'approche.Ils ne le reconnaissent pas, ils s'affolent.
Jésus leur dit:"Confiance, c'est moi, n'ayez pas peur!"
Combien long peut être le temps dans l'angoisse, avant d'entendre cette parole.
Pierre, toujours le premier, toujours impétueux, demande à Jésus de le faire marcher sur les eaux.
Marcher, le mot est beau et le rêve impossible, écrivait Marie-Jeanne .
Il a fallu un long temps pour qu'elle accepte qu'elle ne pourrait plus jamais marcher.
Elle est pourtant arrivée à marcher sur les eaux de la mer contraire.
Oui elle a douté. Comme Pierre elle a failli sombrer.Sa foi en Dieu, sa foi en la vie a parfois vacillé.
Mais comme pour Pierre, Jésus lui a tendu la main.
Tant de mains se sont tendues qui lui ont permis de goûter à la vie, de mobiliser
toute la richesse de ses propres ressources, d'être créative et de participer
à la vie de différentes associations engagées au service du monde des handicapés.

Quand Jésus est monté dans la barque avec Pierre, le vent tomba!
Ces dernières années pour Marie-Jeanne, le vent était tombé.
Jésus était monté dans sa barque.
Non plus la révolte, mais le consentement profond
à son existence physiquement handicapée
et de plus en plus handicapée.
Dans un de ses derniers messages elle dit:
" Me voilà peut-être de plus en plus proche de Celui
vers qui je crois et espère tellement "marcher"
et trouver l'amour tant cherché"

Homélie-Ignace Berten o.p.-revue Fidélité mars 2009

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