vendredi 12 octobre 2012

LES PARABOLES- JEAN MARIE PELT

L' Européen, l'Africain,le Chinois, l'Indien tous comprennent spontanément les paraboles.
Elles expriment dans une langue simple et universel peu connoté culturellement l'essence du
christianisme.
Tout le monde comprend l'histoire du Samaritain ou de la femme adultère.
Mais le christianisme prend aussi à rebours l'orgueilleuse attitude stoïcisienne Face à la vie.
les béatitudes inversent les anciennes manières de voir en plaidant pour le faible et non pour le fort. Ce qui était totalement nouveau pour l'antiquité.
Il faut réfléchir à cet étrange paradoxe:dès son origine le message de Jésus s'est moulé dans un appareil philosophique et juridique qui au fond le contredisait.Or cet appareil philosophique d'Arsitote à Platon est le menu quotidien des séminaires où l'on continue à ignorer superbement la physique quantique et la biologie moderne c'est à dire les manières modernes de penser le monde à la lumière des acquis scientifiques les plus récents. D'où ce décalage énorme entre la culture écclésiastique et la société contemporaine.
Ce décalage n'est nullement une fatalité. Il n'anéantit pas le message évangélique que porte l'Eglise. Simplement il n'en facilite pas la diffusion.
...............
L'Occident dans le droit fil du droit romain est rigide et normatif
Trouvons la voie du milieu celle précisément que recommandait Bouddha.
Je le répète il n'y a rien à changer dans le contenu de la foi.....
peut-être faudrait-il s'y prendre autrement. mais pour cela il faudrait sans doute faire plus confiance aux femmes qui mériteraient une place plus grande dans l'Eglise.
Elles sont plus proches de la vie , elles la portent.
l'Eglise romaine a besoin de sensibilité féminine. Rome en maque dramatiquement.

Jean Marie  Pelt- Dieu en son jardin-p125-126- Desclée de Brouwer

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