jeudi 19 décembre 2013

IL S'EST ABAISSE LUI-MÊME JUSQU'A LA CONDITION HUMAINE

Bien qu'il soit Dieu, il n'a pas estimé devoir garder jalousement son égalité avec Dieu, mais il s'est abaissé lui-même jusqu'à prendre la condition d'esclave » (Ph 2,6-7). 
Il a pris nos faiblesses, il a porté nos souffrances, il a été meurtri pour nous afin de nous sauver par ses blessures, il nous a rachetés de la malédiction en se faisant malédiction pour nous (Is 53,4-5; Ga 3,13) ; il a souffert la mort la plus infamante pour nous conduire à la vie de la gloire.
Et il ne lui a pas suffi de rendre à la vie ceux qui étaient dans la mort, il les a revêtus de la dignité divine et leur a préparé dans le repos éternel un bonheur qui dépasse toute imagination humaine. 
Que rendrons-nous donc au Seigneur pour tout ce qu'il nous a donné 
Il est si bon qu'il ne demande rien en compensation de ses bienfaits : il se contente d'être aimé. 
Saint Basile (v. 330-379), moine et évêque de Césarée en Cappadoce, docteur de l'Église 
Grandes Règles monastiques, § 2 (trad. Lèbe, Maredsous 1969, p. 52-54) 

www.seraphim-marc-elie.fr (oveblog)


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