lundi 18 janvier 2016

LE SYMBOLISME DU VENT

Sous le souffle de Dieu

« Le vent souffle où il veut : tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va. » (Jésus)

 
Connaissez-vous dans l’Odyssée, l’histoire d’Ulysse et du dieu du vent Éole ?
Pour résumer rapidement : Éole héberge chez lui Ulysse et ses compagnons. Au moment de repartir vers Ithaque, Éole lui donne une outre remplie de vents contraires qu’il attache solidement dans la cale du bateau pour qu’aucun vent contraire ne puisse souffler.
Au cours du voyage, alors qu’Ulysse est endormi, ses compagnons ouvrent l’outre en cuir parce qu’ils la croient remplie d’or. Les vents contraires s’échappent, la tempête leur tombe dessus et les emporte loin de leur patrie.
 
Pourquoi vous raconter cette petite histoire de la mythologie grecque ? Parce que, pour nous, Chrétiens, l’Esprit Saint donné à la Pentecôte est symbolisé par le vent, mystérieux et invisible.
Et l’Esprit Saint, c’est Dieu lui-même. En hébreu, comme en grec, il n’y a qu’un seul mot pour dire « esprit », « vent » ou « souffle ». Le vent, le souffle, on ne les voit pas, mais on peut en reconnaître la présence, toute légère ou parfois très forte…
Quels vents contraires, ai-je enfoui, bien tassés, au fond de ma besace ? Est-ce qu’ils ne font pas partis de ce que je suis ? Est-ce que je ne dois pas apprendre à les apprivoiser ? A me laisser décoiffer par quelques coups de vents inattendus ou sentir la douce caresse du vent dans ma vie ? 
Si je n’ouvre pas moi-même ma besace de temps en temps, d’autres sauront bien le faire à ma place, comme les compagnons d’Ulysse, et me rappeler à mes défauts ! Alors, courage, aujourd’hui, j’ouvre ma besace, je vide mon sac comme on dit.
Je décide de prendre rendez-vous avec mon accompagnateur spirituel, ou de me préparer au sacrement de réconciliation : vents mauvais ou vents favorables feront bon ménage et pousseront ma barque sur des chemins encore inconnus de moi !
SOEUR MARIE_ CLAIRE DANGEARD

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