jeudi 11 février 2010

L'INTERVENTION DE L'ENNEMI


Nous disons que le semblable reconnaît
le semblable.
Le saint délivré du mauvais en lui ne peut
plus ou ne veut plus le reconnaître chez  autrui.
Comme le disait sainte Thérèse D'Avila
à ceux qui voyaient le diable partout:
"Moi je préfère regarder Dieu partout"

C'est ce que dit également le livre de l'Apocalypse
de l'homme délivré du démon:
"Il est mort l'accusateur de nos frères"
Le signe d'un esprit libre c'est qu'il ne
trouve plus personne à accuser,
il est délivré de l'esprit d'accusation.

Le but d'une thérapie n'est-il pas,
qu'elles qu'en soient les formes
(analytiques, corporelles,émotionnelles etc...)
de découvrir qu'il y a sans doute des causes
à nos maux mais pas de coupable?
La vie a pris pour nous  la forme de tel
père ou de telle mère:
Qui faut-il accuser: mon père, ma mère?
Ou la vie qui leur a donné d'exister

A quoi cela peut-il nous servir d'accuser ceci ou cela,
si ce n'est de donner quelques exercices à la bile?

Dieu ne veut pas le monde où existe le mal
auquel il permet d'exister mais dire
que Dieu veut ceci ou ne veut pas cela
n'est-ce pas un anthromorphisme?
Dieu n'a jamais rien voulu.
Il est et Il fait être ce qui est.
" Ce qui est est, ce qui n'est pas n'est pas"
disait Jésus. Tout ce qu'on dit de plus vient
du Mauvais ou dans certaines traductions
du Menteur ou mieux du Mental

Jean Yves Leloup
Manque et plénitude 209-210
référence évangile?
Albin Michel -espaces libres




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