lundi 11 mars 2013

MOURIR

Mourir, c'est savoir,
enfin. Sans l'espérance, non seulement la mort n'a plus de sens,
mais la vie non plus n'en a pas.
Ce que je trouve beau dans le destin humain, malgré son apparente cruauté, c’est que, pour moi, mourir, ce n’est pas finir, c’est continuer autrement.
Un être humain qui s’éteint, ce n’est pas un mortel qui finit,
c’est un immortel qui commence.
La tombe est un berceau.
Mourir au monde, c'est naître à l'éternité.


Car la mort n'est que la porte noire qui s'ouvre sur la lumière.
La mort ne peut pas tuer ce qui ne meurt pas. Or notre âme est immortelle. Il n’y a qu’une chose qui peut justifier la mort…. C’est l’immortalité.
Mourir, au fond, c’est peut-être aussi beau que de naître.
Est-ce que le soleil couchant n’est pas aussi beau que le soleil levant ?
Un bateau qui arrive à bon port, n’est-ce pas un événement heureux ?
Et si naître n’est qu’une façon douloureuse d’accéder au bonheur de la vie,
pourquoi mourir ne serait-il pas qu’une façon douloureuse
de devenir heureux ?

Doris Lussier www.seraphim.overblog-com


1 commentaire:

AlainX a dit…

"Mourir au monde, c'est naître à l'éternité. "

J'entends plutôt cette phrase comme mourir un certain monde terrestre, celui qui ne porte pas l'humanité en devenir.
Naître en éternité, c'est déjà commencé bien avant la tombe, pour celui/celle qui engendre de l'amour en lui et dans sa vie.

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