dimanche 7 novembre 2010

BEETHOVEN-HYMNE A LA JOIE

                                                  

Quand je pense que Beethoven est mort alors que tant de crétins vivent!
Mme Vo Tan Loc avait raison plus que jamais nous avons besoin de Beethoven.
.............Quand le pessimiste ressasse ce qui lui est retiré,l'optimiste observe
ce qui lui est promis. Appétit, plaisir et confiance définissent l'optimiste.
Morosité, privations et plaintes affligent le pessimiste.
........Le joyeux ne manque de rien. Pourtant il n'a pas tout.
En revanche il se contente de ce qu'il a,Mieux: il s'en délecte.
Le joyeux n'éprouve pas de frustration.
....Notre époque ne goûte pas la joie.
Elle préfère l'étourdissement et le divertissement, ces pratiques
qui nous arrachent à l'ennui ou l'affliction. dans le joyeux elle ne voit
qu'un abruti jamais un sage.
Or rappelle Beethoven et son frère philosophique Spinoza
il y a une sagesse de la joie. Heureux de vivre, non seulement je consens
mais j'aime: je consens à ce qui existe et j'aime ce qui tombe sous mes sens
J'épouse et j'adore l'univers.
D'ailleurs la joie ne serait-elle pas l'essence de l'expérience musicale?
Lorsque j'écoute un air, je me rends disponible, je savoure ce qui arrive
à mes oreilles, mon cerveau, mon coeur, je croque avec gourmandise
l'instant vécu.............
Pas étonnant que le GRAND SOURD ait conçu son HYMNE A LA JOIE
comme son testament, le pic de sa création.

LECTURE AGREABLE  p100-103

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