La résilience est une troisième voie qui évite l'identification à
l'agresseur autant que l'identification à l'agressé.
Dansun processus résilient il s'agit de découvrir
comment on peut revenir à la vie
sans répéter l'agression ni faire une carrière de victime.
Au moment du malheur,ils disent tous:
"je voudrais redevenir comme tout le monde"
Et au moment où certains commencent à émerger,
ils disent tous: "j'ai eu beaucoup de chance vous savez"
On est à l'opposé de l'idéologie du surhomme
qui implicitement contient le sous-homme
Parler d'amour au bord du gouffre p244
Boris Cyrulnik
Odile Jacob-poches
A LIRE...
1 commentaire:
Toujours très attrayante la prose de Boris Cyrulnik mais je suis convaincue, en lisant son dernier livre : Je me souviens, qu'il a un peu confondu résiliation et résilience.
Très fort le bon docteur d'avoir monté mondialement une théorie qu'il n'a même pas appliquée à lui-même.
« A ce moment de mon histoire, j'étais dans un combat pour la survie. Mon quotidien, c'était compter les moutons, ne pas dire mon nom, me protéger, survivre. Les rêves d'avenir sont apparus plus tard, dès que j'ai eu une structure affective, une famille d'accueil, une charpente stable. Ça fait soixante-quatre ans que je n'ai rien pu dire, c'est la première fois que je le fais. »
J'ai un blog que je consacre à la résilience après avoir vécu 15 ans de viols par inceste de la part d'un père officier supérieur.
Je ne crois pas à la résilience en ce cas, quand il n'y a pas eu de famille et quand l'agresseur n'a pas demandé pardon.
http://resilience-autofiction.over-blog.fr/article-je-me-souviens-de-boris-cyrulnik-53898865.html
Enregistrer un commentaire