Il est normal d’être à côté de ceux qui souffrent. Mais nous ne pouvons le faire qu’en restant nous-mêmes,
disciples du Christ, de Celui qui est doux et humble de cœur.
Certains, dans le monde, ne sont pas démocrates ?
Souvent, ils gagnent les débuts des confrontations.
Mais est-ce une raison pour ne pas être démocrate
et nous trahir nous-mêmes ?
Certains n’ont aucun respect de la justice ?
Est-ce une raison pour ne pas essayer d’être juste,
de ne pas faire d’amalgame,
et ne pas tendre la main à toute personne qui l’accepte ?
Certains veulent la guerre
et opposer les communautés chrétiennes et musulmanes.
Est-ce une raison pour refuser d’être un artisan de paix,
pour rejeter systématiquement le dialogue ?
Faut-il vraiment embraser notre banlieue,
alors qu’elle est peuplée de tant de gens honnêtes et pacifiques
quelles que soient leurs confessions
au prétexte de sauver les chrétiens du Moyen-Orient ?
Ne vaut-il pas mieux rencontrer des personnes qui pensent différemment
et chercher à creuser la voie de l’amitié ?
Il est vrai que, l’Église n’étant pas subventionnée,
a besoin d’argent pour permettre aux prêtres, aux permanents
et aux communautés de vivre.
Cela est vrai.
Mais ce qui nous fait d’abord vivre, c’est la grâce de Dieu,
l’amour de Celui qui aime tous les hommes,
refuse le péché – c’est-à-dire le refus d’aimer -
et veut que nous soyons ses témoins.
+ Mgr Michel Dubost -extrait
Évêque d’Évry - Corbeil-Essonnes-texte recommandé par le site de
http://www.plestang.com/
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